02 avril 2007

snob, oui, mais intellectuelle

Depuis quelques semaines, une petite question me chipote et me turlupine: suis-je en train de virer snob?

Etymologiquement parlant, j'en suis une en plein. Parce que "snob", c'est la contraction de "sine nobile", littéralement "sans nom" (ouh dis donc, qu'est-ce qu'on se culture sur mon blog!!!). Pas que je n'ai pas de nom (tout le monde sait que je m'appelle Sophie, et que j'ai un joli nom derrière), mais je n'ai pas LE nom. Celui à rallonge, avec des "de" et -Belgique oblige- des "van" partout.

Mais c'est vrai que je m'inquiète. Est-ce le petit confort que procure le salaire fixe? Toujours est-il que je me découvre un goût pour les jolies choses chères. Ca a commencé avec le make-up (voir les autres posts), puis ça a continué avec la bouffe. C'est ainsi que j'ai acheté de l'huile de truffes (super bon dans le risotto!) et que j'ai même un jour cuisiné du homard au beurre du même champignon de luxe!

J'avais de quoi commencer à flipper... La prochaine étape ce serait quoi? Le carré Hermès? Tomber en pâmoison devant un mââââgnifique petit top à 300 euros? Il fallait que je me rassure à propos de la folie snobinarde et c'est un de mes magazines de chevet qui m'a apporté la réponse.

A l'intérieur du numéro de cette semaine: "tous les endroits où être vu si vous voulez être un snob", suivi du test "quel genre de snob êtes-vous?"


Bon, évidemment, je n'habite pas à Paris et certains endroits, je l'avoue, sonnent un peu creux à mes oreilles. J'ai cependant fait le test jusqu'au bout. Déjà, c'est marrant, on part du principe que t'es snob d'office.

On te demande si t'es plutôt du genre "Paris Hilton" ou "Comtesse de Paris", si tu bois plutôt du champagne ou du vin, et si tu préfères un yacht ou Gstaadt pour tes vacances. Mouais. Tout ça sent les grosses caricatures, mais enfin...

Au final, il s'avère que je suis une snob bobo (tiens donc...) et que je suis celle qui, du fond de ma propriété de la Provence, fait et défait les tendances culturelles et littéraires, entourée des happy few que je daigne inviter...




C'est tellement joli et invraisemblable que j'en ferais bien un livre!!

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi je pense que l'on nait tous communiste et modeste, et qu'au plus on gagne de l'argent, au plus on tend à etre capitaliste et snob. Notre société est dirigée par le fric, le seul dieu en qui "presque" tout le monde croit, quelle que soit notre culture, le nerf de la guerre, celui par et pour qui on existe. Les gens préfèrent "Avoir" que "Etre".

Moi meme, habitant maintenant Bruxelles, on m'a déja donné des airs de "péteu de la capitale".

Bref, ne t'inquiete pas, le principal c'est de s'en rendre compte et de ne pas tomber dans la caricature ;)

Sur ce, bonne journée

Jef

Anonyme a dit…

Aimer les belles chose, ce n'est pas être snob, c'est avoir du goût! (et avec notre salaire, ça m'étonnerait que tu collectionnes les carrés Hermès)
(oui oui, j'ai googlé "huile de truffes" et j'ai trouvé ton blog;-))
Bonne journée!

cel a dit…

Je suis bien d'accord, tu as juste de très bons goûts et puis, quand tu ressembleras aux filles bossant à M-C là, tu seras vraiment snob ;-)
Et puis, quand on est pas née avec une tetine en argent dans la bouche, on garde les deux pieds sur terre quand même... Donc non ma puce, tu n'es pas encore une vraie snob, don't worry :-)

Sophie a dit…

@Flo: Radio TamTam a fonctionné, on dirait :-))))



(Mais j'suis quand même allée voir sur google si huile de truffes mène à mon blog... ;-) )


@ Céline: j'suis pas encore capable de reconnaître un Zadig et Voltaire du premier coup... J'ai donc encore de la marge ;-)

violette a dit…

Les snob n'ont pas forcément bon goût, NOUS si ! Longue vie à ton blog que je découvre à l'instant !

Sophie a dit…

Merci, et euh... si tu veux me donner des cours de Zadig et Voltaire, you're welcome!