30 septembre 2005

Ma ptite voiture

Ca y est! Je l'ai! Ma voiture. Le premier pas vers l'indépendance. Quelques centaines de kilos de carrosserie, de mécanique, et de pur bonheur: j'ai vraiment réalisé un rêve.

J'étais ado quand j'ai flashé sur la Lupo. Avec ses phares ronds, sa ptite forme rigolote, ses couleurs vives, je me suis dit qu'elle serait une voiture géniale pour moi. Résultat: j'ai toujours clamé que ma première voiture serait une Lupo.

Quand j'ai commencé à chercher une caisse à roulettes, j'ai dû vite déchanter: Les Lupo Diesel étaient hors de prix, ou trop "kilométrées", bref, vraiment pas avantageuses.

Jusqu'à celle-ci. Elle m'attendait, me tendait les roues. Quand je l'ai vue, j'ai craqué. La couleur est assez passe-partout et assez peu caractéristique des Lupo: elle est vert bouteille. Mais elle est sexy! Open-air, madame s'effeuille sans pudeur. Toute mini, elle est facile à garer. Elle est mignonne, ressemble à une voiture de Barbie. Une vraie voiture de blonde.


Pas étonnant qu'elle me plaise!

23 septembre 2005

Chroniques parisiennes

Paris. Ces cinq lettre me font rêver depuis dix jours. Paris, la Ville Lumière, celle qui ensorcelle. Peut-être moins un coup de coeur qu'Amsterdam (après tout, Amsterdam et moi, c'est une histoire intime), mais quand même une ville charmeuse, attirante. Vous pensez bien que la perspective d'y passer deux jours entiers m'enchantait. Partir avec des gosses ne m'effraie pas outre mesure: ceux-ci sont même plutôt amusants et intéressants.

J'étais allée à la pêche aux informations sur le net pour savoir dans quel genre d'endroit j'allais dormir. Je m'attendais donc à voir quelque chose de coquet, de cosy,... de parisien, en somme. http://www.paris-hotel-bastille.com/

C'est dire que quand on s'est arrêté devant l'hôtel, ma première réflexion a été: "Non, je pense que l'hôtel est un peu plus loin!" Notre ami Freud y aurait sans doute vu un déni, voire un refoulement ou une pulsion de mort, et c'était presque ça: l'Hôtel Baudelaire avait l'air sacrément miteux.
A l'intérieur, ce n'était pas mieux. Une chambre au quatrième sans ascenseur, ça vous calme un homme (et a fortiori une femme). Quand on a poussé la porte de ce qui allait devenir notre chambre, à l'autre journaliste et à moi, je crois qu'on a rigolé. C'était une sorte de cellule de moine améliorée, avec un lit deux personnes, une tringle supportant quelques cintres, une table, une chaise... et une fenêtre. La salle de douche était elle aussi proportionnelle à la taille de la chambre.
On est toutes les deux très vite ressorties en se dépêchant d'aller manger pour oublier.
La mémoire nous est revenue douloureusement quand il a fallu répondre à la question existentielle: "tu prends quel côté?"

Les draps étaient un peu jaunis, on n'a jamais trouvé de prises de courant, à part celle de la télé (ah! oui! juste! ya une télé) tout en hauteur, et on s'est finalement endormies, terrasées par la fatigue.

Comme ils le disent bien: "Tomorrow is another day"

22 septembre 2005

Sensation de vide

Est-ce cela, la peur de perdre l'être qui vous est le plus cher? Le coeur qui joue de la techno, l'envie de vomir à tout moment, la pierre au fond de l'estomac et la cervelle retournée?
Cette sensation de vide qui vous envahit peu à peu et en devient intolérable, incontrôlable? L'impression d'avoir tout gâché, d'avoir joué à la roulette russe avec votre bonheur, et d'avoir perdu?
D'avoir raccroché au nez de quelque chose de magique...

Nombriliste. Ce n'est pas la première fois que le mot est lâché sur ce blog, mais se le prendre en pleine figure par la personne que vous aimez le plus, ça met KO. Je reconnais que j'ai tendance à parler pour deux, à prendre de la place, à raconter mes journées par le menu. La distance et l'absence me rendent étrangement volubile, comme si j'avais besoin de compenser les kilomètres... Je suis une bavarde enthousiaste, et j'aime raconter ma vie sans lui à Monsieur Léludemoncoeur, pour -croyais-je- combler le fossé et faire comme si on était réunis.
Mais quand le courant d'information ne vient que d'un côté, au détriment de l'autre sans doute, le circuit finit par exploser...

Alors je voudrais dire à Monsieur Léludemoncoeur que je regrette de ne pas lui accorder assez de temps, de ne pas être assez à l'écoute de lui quand il en a besoin. Qu'il est une des personnes que j'admire le plus, et que même si je le montre maladroitement, je m'intéresse à lui, je suis fière de lui. Et je l'aime

19 septembre 2005

Tennis, entre calvaire et félicité

J'aime le tennis. Non non non, pas pour jouer. Pour regarder. Je ne suis pas folle au point de courir après une petite balle jaune qui, quand elle est bien frappée (ce qui est loin d'être le cas quand c'est moi qui joue), fuse à la vitesse grand V. Au point de sortir du court les jambes flageolantes, le souffle coupé, le ang cognant dans les tempes et surtout, honte suprême, le visage rouge comme une tomate.

Je préfère, bien calée dans mon fauteuil, commenter les matches de tennis qui passent à la télé. Observer, un paquet de chips à la main, les volées liftées, services slicés et autres revers à une main. Aaaaah! Comme dans ces cas-là je me sens bien!
Je critique Justine et sa Nième double faute, frôle la crise cardiaque avec Kim, supporte Nadal et Ferreiro.

Leproblème, c'est qu'il y a ma soeur. "En quoi est-ce un problème?" êtes-vous en train de vous dire. Je vous explique:
Ma soeur a fait des études de tennis. Elle arbitre désormais des matches. Autant dire qu'elle connaît les règles par coeur et suit les grands Chelems aussi religieusement que le Pape suit la Messe de Noël... Impossible quand elle allume la télé de faire le moindre commentaire, ou de bouger, ou même de respirer. Si on ne vit pas "tennis", on est un paria.
Bref, l'ambiance à la maison est aussi insupportable que le tournoi est intéressant à regarder. Plus moyen de prolonger un repas à table sans que le son de la télé augmente.

Heureusement qu'elle est partie en kot! On va enfin pouvoir regarder le tennis "tranquille"!

17 septembre 2005

Adieu veaux, vaches, Clio...

La Clio... je l'ai laissé filer...

Elle est vendue. Zut!

Un amoureux par intermittence

Un des inconvénients de mon travail, c'est qu'il est très accaparant (en tout cas quand on veut en vivre). Ca ne laisse plus beaucoup de place pour le reste. Les loisirs, bien sûr (je suis sur Harry Potter 5 depuis plus d'une semaine, c'est vous dire...), mais aussi la famille, et l'amour.

J'ai en effet eu la bonne idée d'aller chercher Monsieur Léludemoncoeur à 80 bornes de chez moi (70 bornes du travail). Comme nous ne vivons pas (encore) ensemble, je vous laisse imaginer les problèmes que cela fait pour arriver à se voir. Comme Monsieur a choisi le même métier que moi (de dingue avec horaires de fou), goupiller des heures de visite se révèle souvent être un chemin de croix.
On se voit deux ou trois jours toutes les deux semaines. Bien sûr, on essaie d'en profiter un max, de passer un max de temps ensemble et de recharger nos batteries, mais les départs et les adieux sont de plus en plus pénibles (en fait, ça, c'est depuis le début...).
Bientôt se posera également la question de savoir où nous choisirons d'habiter. Parce qu'il habite et travaille dans la région du Centre, et que j'habite dans le Namurois et travaille en province de Liège... Près de chez lui? Pourquoi pas, mais quid quand un de mes conseils communaux se terminera tard et que j'aurai encore minimum 70 kilomètres à me farcir?
Près de chez moi? Oui, mais l'inverse est valable aussi.

Un juste milieu (entre chez lui et chez moi)? Pourquoi pas, mais j'opte alors pour un bungalow avec vue sur l'E42 (pas très glamour, je sais...), pour écourter un peu plus les trajets.

Une voiture aiderait, évidemment...
E42, la route de toute notre histoire...

Indépendante, bientôt

Je suis parfois d'une inertie crasse. Impossible de bouger, de ME bouger. Je repousse les choses jusqu'au dernier moment, et là, je suis obligée de m'emballer. Je vous parlerai un autre jour du douloureux sujet du mémoire, et j'aborderai avec vous aujourd'hui mes premiers pas dans l'indépendance.

Rien que le mot fait rêver. Indépendance. Pas de liens, faire ce qu'on veut. Ouais. Sauf qu'il y a quand même des démarches à faire pour s'inscrire au secrétariat social. Dans les faits (je vous le dis, vous le saurez pour la prochaine fois, remerciez-moi!), le journaliste qui veut débuter comme indépendant doit s'inscrire à une caisse sociale dans les nonante jours du début de son activité. Or, cela fait deux mois et demi que je me dis: "demain, je m'inscris". Là, ça y est! J'ai pris ma destinée en main, et mon téléphone aussi, et j'ai appelé chez Sécurex. La bonne femme, super empressée, a très vite noté mes coordonnées en me disant: "je vous envoie les formulaires!"
Ca y est. Avec un peu de chance (et de travail de ma part), dans une semaine, je serai peut-être officiellement indépendante. Le lecteur émerveillé s'écriera: "wouaaaah!" Oui, mais. Etre un profiteur qui s'enrichit sur le dos des braves salariés, ça a un coût. Et pan dans les dents, les cotisations sociales! "Tous les trois mois, vous payerez 478 €, plus 56 € d'assurance petits risques". Grmbl. Elle vous dit ça avec le sourire, et vous avez envie de vous exiler aux States.

Le fait d'être indépendante, ça me permettra enfin d'avoir ma carte de presse stagiaire (voir plus bas). En surfant sur le site de l'AGJPB à la recherche des démarches à faire, je remarque qu'il faut être inscrit à l'INASTI (institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants) pour obtenir le précieux sésame. Je devrai encore débourser 75€ pour pouvoir dire que je suis une stagiaire.

On a déjà parlé en ces lieux du coût affreux d'une voiture. Je n'y reviendrai pas, sauf pour dire que les tractations avec les banques continuent et avancent (c'est fou ce qu'on peut faire avec un compte en banque qui ne frise pas le zéro).

Parce que ça, c'est la bonne nouvelle du mois: mon compte en banque n'a jamais été aussi bien garni, aussi longtemps. Quand je dis bien... tout est relatif. Mais ça me met de bonne humeur.

J'me dépêche d'en profiter, avant que le travail ne m'ait mise sur la paille!

16 septembre 2005

Cherche voiture désespérément

Je cherche une voiture. Pas n'importe laquelle, non. LA voiture. La voiture pas chère. Mais pas moche, non plus.Pas trop grande, mais pas trop minuscule non plus (Ford Ka, rentrez chez vous!). Pas à l'essence, et pas trop gourmande. Pas trop vieille, et avec pas trop de kilomètres dans les roues.

Bien sûr, j'en ai trouvé. Une Lupo, qui n'attendait que moi. Je l'ai laissé filer...
Une Polo, qui me faisait des clins de phare. Je l'ai laissé filer...
Une Clio, elle a l'air très bien sous tout rapport, et... je vais aller la voir (et tenter de ne pas la laiser filer).

Mais. En faisant les comptes, ya moyen que je la paie, ça oui (merci les comptes épargne!). Mais une fois qu'elle est devant le garage, j'aurai pas fini de cracher. L'assurance qui coûte les yeux de la tête (équivalent à une année d'unif, hem), la mise en circulation (beh oui!), et le premier plein, t'as de quoi payer une deuxième bagnole. Rien que de penser à toutes les paires de chaussure, et à tous les sacs que je pourrais me payer avec ça, ça me fait mal au coeur. Mais quand ya pas le choix... ya pas le choix, et je veux une voiture, rapidement!

N'empêche, je me demande comment font tous ces jeunes pour avoir une voiture. M'est avis que papa allonge derrière....

Pourquoi j'm'appelle pas Rotschild?

Tic et Toc sont sur un bateau...

J'ai des sales manies. Des tics, des ptits tocs, dont il est difficile de se débarrasser. Chronique des tics et tocs.

J'ai arrêté depuis longtemps de me demander quand j'ai commencé à me ronger les ongles. Parfois, je me dis que je devais déjà grignoter mes doigts dans mon berceau. Ou que j'ai imité ma mère et que j'ai oublié de perdre cette sale habitude. J'ai donc depuis la nuit des temps "tiré les ptites peaux", rongé les bouts d'ongles, saigné, eu mal, mais rien n'aurait pu m'arrêter. Bien sûr, j'ai connu les "demain j'arrête", les "de toutes façons, j'arrête quand je veux", les "zut! bah, ce sera pour la prochaine fois!", les doigts en gants de vaisselle, les ongles rikikis qu'on est gêné de montrer.

Il faut dire que j'ai fait du piano. Si, ça a un rapport. Quand je suis arrivée à ma première leçon de piano, ma prof a regardé mes ongles et m'a lancé: "tu te les ronges? Parfait!" Jamais je n'aurais cru qu'on pourrait me féliciter pour "ça". Je m'en suis donc donné à coeur joie, et je suppose que j'ai dû m'en servir comme excuse. Le piano n'aime pas les longs ongles...
L'année suivante, par contre, le vent a tourné. Nouvelle prof, nouvelle politique: elle a paru désolée que je me ronge les ongles. "C'est tellement plus joli quand ils sont un peu longs!" J'ai donc dû passer à l'inspection toutes les semaines. Les cours de piano ont commencé à ressembler à des séances de manucure. Ce que je sais, c'est que ça ne m'a pas dégoûtée de ronger mes ongles, loin de là.
L'année suivante, je suis tombée sur un prof qui se foutait royalement de l'état de mes mains! J'ai donc saigné sur le clavier (il m'a fait une remarque), eu les ongles qui faisaient "tic tic" et qui m'empêchaient de bien jouer.

Là, ça y est, c'est décidé, j'arrête. Oui, c'est fi-ni, je ne me ronge plus les ongles! J'ai testé les faux ongles et j'me suis rendu compte que c'était quand même mieux les vrais. Ma nouvelle meilleure amie est donc devenue... ma lime à ongles, indispensable pour éviter les aspérités qui pourraient attirer la dent avide.

Depuis que j'ai arrêté, j'ai développé une autre sale manie: je m'arrache les cheveux. Bien sûr, je le faisais déjà avant, mais je me rends compte qu'elle a considérablement augmenté depuis que je n'ai plus mes mains en bouche. J'arrache, je chipote, puis je jette. Au rythme que j'atteins maintenant, dans deux mois, je suis chauve.

Aidez-moi, achetez-moi un antistress !!

12 septembre 2005

Les politiques cherchent de l'emploi

Il y a des jours comme ça où j'ai envie de rire. Aujourd'hui est un jour de ce type-là. Et si je me bidonne, si je me dilate la rate, c'est au journal que je dois dire merci. Merci de m'envoyer parfois dans des reportages totalement surréalistes.

Aujourd'hui, donc, je me suis retrouvée à Hannut, bourgade perdue en Hesbaye. Pauvreté dedans, richesse autour, et champs à perte de vue. Pour remédier au chômage qui touche la région, une députée fédérale PS a eu l'idée (elle ou son conseiller) d'organiser un salon de l'emploi. Vaste programme. L'annonce du salon ressemblait déjà plus à un tract électoral qu'à un bête communiqué de presse, mais passons. Ce genre de bête pub est censée glisser sur la carapace d'indifférence du journaliste. Un détail cependant m'avait fait frémir: l'attaché de presse-conseiller-machin précisait que cette nouvelle mouture du communiqué de presse-tract électoral-machin avait été épurée de la liste de personnalités politiques présentes lors de la manifestation et ce, "pour une meilleure lisibilité".

Une fois dans le chapiteau, qui fait plus foire au boudin qu'espace dédié à la recherche de travail, c'est la surprise: outre la députée organisatrice, on trouve aussi tout le ban et l'arrière ban du monde politique wallon (en effectuant une recherche google, je vois que "convoquer le ban et l'arrière ban" vient du Moyen Âge, où l'on convoquait les vassaux, j'ai donc merveilleusement bien choisi mon expression...). D'Anne-Marie Lizin à Luc Paque en passant par Guy Coëme (ex has been sur le retour) ou Philippe Mahoux, voilà qui tenait plus du meeting politique que d'un forum social.

Le sommet vint quand la députée, au début de son discours, s'est mis en tête d'énumérer ses copains politiques et tout ceux qui l'ont soutenue. Il m'a semblé que cela durait plus longtemps que le discours en lui-même, mais je suis peut-être de mauvaise foi.

De chômeurs, on en a peu vus. Peut-être, en fait, que les politiques présents pensaient déjà à assurer leurs arrières pour l'après octobre 2006!

Handicapée de la communication

Il y a des phrases qui font mal. De ces mots qu'on préférerait ne pas entendre. L'autre jour, "on" m'a rappelé que je suis une handicapée de la communication, une autiste des relations sociales, une "pas gâtée de l'amitié". Le "on" en question, c'est ma mère, et on peut dire qu'elle m'a prise en traître. Au détour d'une journée où rien ne laissait présager l'orage, elle m'est tombée sur le râble. Ya pas à dire, l'attaque par surprise a encore de beaux jours devant elle.

C'est vrai que j'ai longtemps été peu douée pour l'amitié. Adolescente qualifiée d'intello, j'ai connu une scolarité solitaire. Pas de véritable amie, de celles qu'on voit dans les films américains, à-la-vie-à-la-mort, etc. Je donnais l'impression d'être froide, hautaine, prétentieuse. J'étais malheureuse et complexée.

Je suis partie en Flandres à 18 ans. Ca fait un peu grand voyage, dit comme ça, et dans un sens, ça l'est. J'ai connu la barrière de la langue. Le brin d'humour que je m'étais forgé (ironie et deuxième degré) passe très mal en néerlandais, j'ai eu le temps de m'en rendre compte. Je me suis heurtée à un mur de silence, et même les filles que je considérais comme des amies se sont détournées. A l'époque, j'étais tellement mal que je ne voyais pas non plus les gens qui restaient, ces filles qui, malgré ma mauvaise humeur, malgré mes plaintes continuelles, m'ont supportée toute une année sans se plaindre en retour. Avec le recul, je me rends compte combien elles ont été courageuses, et comme elles ont dû souffrir, à m'écouter me plaindre tout le temps.

Si un jour elles tombent sur ce blog (c'est tout de même peu probable), qu'elles sachent que je m'en veux, et que je leur dis merci !

11 septembre 2005

Une larme et c'est l'alarme

Dans le genre "fleur bleue", je me défends pas mal. J'ai tendance à pleurer à la fin des dessins animés de Walt Disney (même quand je me l'interdis parce-que-je-suis-une-grande-fille), je verse une larme à chaque mariage, et je ne vous raconte même pas comment j'ai sangloté devant Million Dollar Baby

Il y a des films, comme ça, qui vous arrachent les larmes plus sûrement qu'un kilo d'oignons épluchés. Des films qui vous bouleversent, qui vous remuent, et qui vous font réfléchir, même après. "My Life without me" ("ma vie sans moi", pour ceux qui ne maîtriseraient pas assez la langue de Shakespeare) est un de ceux-là. Un film rare et précieux, 1h46 qui nous font comprendre que la vie est belle, et qu'il faut en profiter pour le dire, et dire aux gens qu'on les aime.
Plusieurs jours après l'avoir vu, "My Life without me" me faisait encore pleurer, de bien-être.

J'vous ai déjà dit que j'vous aime?

Après le soleil, la pluie

Vous connaissez la loi de la vexation universelle? Celle qui fait rien qu'à vous embêter? On va en parler un ptit peu, car ces temps-ci, ce qui l'illustre le mieux, c'est le temps.

Prenez la Belgique: il y fait beau de temps en temps. Impossible de tirer des conclusions, des certitudes sur la météo belge. On peut prudemment conclure que la meilleure période de l'année (en terme de beau temps) se situe entre mai et fin septembre, avec une prédilection pour le 15 juillet et suivants.
Cette année par contre, la loi de la vexation universelle s'est invitée dans le plat pays. Il a fait beau à partir du 15 juin, alors que les pauuuuuuvres petits zétudiants étaient encore en examens. Il leur a fait miroiter des vacances à faire la crêpe, deux mois de soleil et de chaleur, des semaines de farniente à l'italienne,bref le pied, le bonheur intégral, LES VACANCES!!

Ben non, il a fait moche à partir du 1er juillet, emm*rdant par là même des milliers d'étudiants, leurs profs et leurs parents. On a eu droit à deux mois pourris, où les rares moments de soleil achevaient de déprimer tout citoyen belge. Les étudiants voyaient donc arriver la fin des vacances avec une sorte de soulagement.
Et il a recommencé à faire beau et chaud dès le 30 août. Les écoliers, étudiants, profs et parents sont donc retournés à l'école avec des pieds de pomb (fondu). Depuis, l'été a fait un retour en force, et il fait bon être sorti du système scolaire pour profiter des premiers beaux jours de l'été!


La Loi de la vexation universelle est également passée par le Sud de la France. Pour la deuxième fois en cinq ans, le Gard s'est retrouvé les pieds dans l'eau. Imaginez Nîmes qui barbote, Sommières qui coule, et le reste du département qui fait le gros dos en attendant que ça passe... Ne vous faites pas du mal, c'est pas beau à voir, ça fait mal au coeur, et on en deviendrait presque écolo.



J'ai dit presque!!

Profession: fouille-merde

Je suis journaliste. Certains s'exclameront "waaaaaw!", le regard éperdu d'admiration. Les autres hausseront les épaules en ricanant; les journalistes, tous les mêmes.

Je pourrais vous épargner le chapitre larmoyant du "j'ai-toujours-voulu-être-journaliste", mais c'est vrai: j'avais sept ans quand j'ai décidé qu'un jour, je remplacerais la présentatrice du JT. Bon, j'me suis un peu gourrée dans mes prévisions. J'ai bifurqué vers la presse écrite plutôt que vers la télé, mais au bout de 16 ans, je suis en train de réaliser mon rêve: être une vraie journaliste.

Je n'ai en fait pas encore tout à fait la légitimité de la journaliste: il me manque la carte de presse. Mais j'y travaille. Je totaliserai à la fin de septembre trois mois d'activité complète en tant de scribouillarde. D'ici là, je devrai peut-être encore parfois faire du charme à certains en assurant: "Mais siiiiii, j'vous jure que je travaille pour un canard! Non, je n'ai aucune preuve, mais je vous le jure!" en tremblotant un peu du menton pour amadouer les cerbères.

J'crois que je pourrais devenir comédienne.

J'ai peut-être raté ma vocation. Damn!

C'est le début de la fin

Ca y est! je me mets aux blogs. Désormais exposée à la vindicte populaire et au déshonneur public, je ne porterai plus que des lunettes de soleil (tout le temps), pour essayer de passer inaperçue.

J'espère avoir de quoi alimenter intelligemment cet espace d'expression (tout un programme...). J'espère également que les visiteurs égarés qui tomberaient sur mon blog arriveront au bout sans avoir l'impression d'avoir gâché leur journée.

Soyez donc indulgents.
Vous pouvez également être critiques, si vous le souhaitez.

De toutes façons, je n'ai pas à vous dicter votre conduite.