23 septembre 2005

Chroniques parisiennes

Paris. Ces cinq lettre me font rêver depuis dix jours. Paris, la Ville Lumière, celle qui ensorcelle. Peut-être moins un coup de coeur qu'Amsterdam (après tout, Amsterdam et moi, c'est une histoire intime), mais quand même une ville charmeuse, attirante. Vous pensez bien que la perspective d'y passer deux jours entiers m'enchantait. Partir avec des gosses ne m'effraie pas outre mesure: ceux-ci sont même plutôt amusants et intéressants.

J'étais allée à la pêche aux informations sur le net pour savoir dans quel genre d'endroit j'allais dormir. Je m'attendais donc à voir quelque chose de coquet, de cosy,... de parisien, en somme. http://www.paris-hotel-bastille.com/

C'est dire que quand on s'est arrêté devant l'hôtel, ma première réflexion a été: "Non, je pense que l'hôtel est un peu plus loin!" Notre ami Freud y aurait sans doute vu un déni, voire un refoulement ou une pulsion de mort, et c'était presque ça: l'Hôtel Baudelaire avait l'air sacrément miteux.
A l'intérieur, ce n'était pas mieux. Une chambre au quatrième sans ascenseur, ça vous calme un homme (et a fortiori une femme). Quand on a poussé la porte de ce qui allait devenir notre chambre, à l'autre journaliste et à moi, je crois qu'on a rigolé. C'était une sorte de cellule de moine améliorée, avec un lit deux personnes, une tringle supportant quelques cintres, une table, une chaise... et une fenêtre. La salle de douche était elle aussi proportionnelle à la taille de la chambre.
On est toutes les deux très vite ressorties en se dépêchant d'aller manger pour oublier.
La mémoire nous est revenue douloureusement quand il a fallu répondre à la question existentielle: "tu prends quel côté?"

Les draps étaient un peu jaunis, on n'a jamais trouvé de prises de courant, à part celle de la télé (ah! oui! juste! ya une télé) tout en hauteur, et on s'est finalement endormies, terrasées par la fatigue.

Comme ils le disent bien: "Tomorrow is another day"

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