19 septembre 2005

Tennis, entre calvaire et félicité

J'aime le tennis. Non non non, pas pour jouer. Pour regarder. Je ne suis pas folle au point de courir après une petite balle jaune qui, quand elle est bien frappée (ce qui est loin d'être le cas quand c'est moi qui joue), fuse à la vitesse grand V. Au point de sortir du court les jambes flageolantes, le souffle coupé, le ang cognant dans les tempes et surtout, honte suprême, le visage rouge comme une tomate.

Je préfère, bien calée dans mon fauteuil, commenter les matches de tennis qui passent à la télé. Observer, un paquet de chips à la main, les volées liftées, services slicés et autres revers à une main. Aaaaah! Comme dans ces cas-là je me sens bien!
Je critique Justine et sa Nième double faute, frôle la crise cardiaque avec Kim, supporte Nadal et Ferreiro.

Leproblème, c'est qu'il y a ma soeur. "En quoi est-ce un problème?" êtes-vous en train de vous dire. Je vous explique:
Ma soeur a fait des études de tennis. Elle arbitre désormais des matches. Autant dire qu'elle connaît les règles par coeur et suit les grands Chelems aussi religieusement que le Pape suit la Messe de Noël... Impossible quand elle allume la télé de faire le moindre commentaire, ou de bouger, ou même de respirer. Si on ne vit pas "tennis", on est un paria.
Bref, l'ambiance à la maison est aussi insupportable que le tournoi est intéressant à regarder. Plus moyen de prolonger un repas à table sans que le son de la télé augmente.

Heureusement qu'elle est partie en kot! On va enfin pouvoir regarder le tennis "tranquille"!

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