17 septembre 2005

Indépendante, bientôt

Je suis parfois d'une inertie crasse. Impossible de bouger, de ME bouger. Je repousse les choses jusqu'au dernier moment, et là, je suis obligée de m'emballer. Je vous parlerai un autre jour du douloureux sujet du mémoire, et j'aborderai avec vous aujourd'hui mes premiers pas dans l'indépendance.

Rien que le mot fait rêver. Indépendance. Pas de liens, faire ce qu'on veut. Ouais. Sauf qu'il y a quand même des démarches à faire pour s'inscrire au secrétariat social. Dans les faits (je vous le dis, vous le saurez pour la prochaine fois, remerciez-moi!), le journaliste qui veut débuter comme indépendant doit s'inscrire à une caisse sociale dans les nonante jours du début de son activité. Or, cela fait deux mois et demi que je me dis: "demain, je m'inscris". Là, ça y est! J'ai pris ma destinée en main, et mon téléphone aussi, et j'ai appelé chez Sécurex. La bonne femme, super empressée, a très vite noté mes coordonnées en me disant: "je vous envoie les formulaires!"
Ca y est. Avec un peu de chance (et de travail de ma part), dans une semaine, je serai peut-être officiellement indépendante. Le lecteur émerveillé s'écriera: "wouaaaah!" Oui, mais. Etre un profiteur qui s'enrichit sur le dos des braves salariés, ça a un coût. Et pan dans les dents, les cotisations sociales! "Tous les trois mois, vous payerez 478 €, plus 56 € d'assurance petits risques". Grmbl. Elle vous dit ça avec le sourire, et vous avez envie de vous exiler aux States.

Le fait d'être indépendante, ça me permettra enfin d'avoir ma carte de presse stagiaire (voir plus bas). En surfant sur le site de l'AGJPB à la recherche des démarches à faire, je remarque qu'il faut être inscrit à l'INASTI (institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants) pour obtenir le précieux sésame. Je devrai encore débourser 75€ pour pouvoir dire que je suis une stagiaire.

On a déjà parlé en ces lieux du coût affreux d'une voiture. Je n'y reviendrai pas, sauf pour dire que les tractations avec les banques continuent et avancent (c'est fou ce qu'on peut faire avec un compte en banque qui ne frise pas le zéro).

Parce que ça, c'est la bonne nouvelle du mois: mon compte en banque n'a jamais été aussi bien garni, aussi longtemps. Quand je dis bien... tout est relatif. Mais ça me met de bonne humeur.

J'me dépêche d'en profiter, avant que le travail ne m'ait mise sur la paille!

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