13 avril 2007

Le jour où j'ai vécu ma mort sociale

L'autre jour, j'ai vécu une expérience socialement traumatisante. Je vous ai déjà parlé des toilettes de l'agence, où on n'est jamais vraiment coupé du monde, et surtout de son voisin. Je vous ai dit ma répugnance pour cet endroit lorsqu'il est occupé.

La semaine dernière, je devais m'y rendre et je le faisais le plus discrètement possible. Au moment où je franchis la porte, celle qui signifie deux chose, soit que tu fumes -un vice que je n'ai pas- soit que tu vas faire pipi, je remarque une autre fille de l'agence qui se dirige d'un pas résolu vers le même endroit que moi.

Horreur et damnation! Je ne pouvais décemment pas faire marche arrière au risque de lui faire croire qu'elle est absolument repoussante ou totalement insupportable. Je ne suis pas comme ça, moi. Bref, je prends sur moi et je m'enferme dans mon box (si ya bien quelque chose que je détesterais, c'est les discussions autour du lavabo).

Mais là, évidemment, pas question de m'assoir et de faire pipi, puisque je mourrais plutôt que de savoir que quelqu'un m'entend. Mais la personne à côté non plus n'a pas l'air de s'y mettre. La mort dans l'âme, il faut bien que je m'exécute.

Sauf que moi, je ne sais pas faire pipi discrètement. Le ptit ruisseau chantant, très peu pour moi. Bref, j'ai été au supplice le temps que ma mort sociale achève son oeuvre.

J'ai attendu que l'autre soit partie pour sortir de mon box en catimini. Et pendant trois jours, je n'ai plus osé croiser son regard. Alors qu'en fait, sans doute, elle s'en fout total.





Faudrait que je me retape l'intégrale d'Ally McBeal pour apprendre à me comporter de façon cool aux toilettes...


Et vous, c'est quoi vos plus grandes hontes sociales?

1 commentaire:

Sophie a dit…

Visiblement, personne à part moi ne s'est pris de honte sociale à aller se cacher.


Je devrais sans doute me poser des questions...