30 mai 2007

My tribute to une grande Sophie

Aujourd'hui, je voudrais rendre hommage à une toute grande Sophie (j'ai pas dit LA grande Sophie). Une muse, une maîtresse à penser: Sophie Rostopchine.

Inutile, Ami Lecteur, de lancer un regard perplexe à ton lapin en peluche ou à la moule lobotomisée qui te sert d'animal de compagnie. Parce que toi aussi, si tu es un peu culturé, tu connais Sophie Rostopchine. Mais siiii! La Comtesse de Ségur, ça ne te dit rien?


Là, si tu as un minimum de culture et de logique, Ami Lecteur, les petits rouages à l'intérieur de ton crâne se mettent tout doucement en marche. Haaaaaaan! C'est pour ça, les Bonheurs de Sophie... C'est cela, tu commences à comprendre.

Note, je n'ai pas été submergée par l'originalité le jour où j'ai choisi le nom de mon blog, je le concède. Des bonheurs de Sophie, sur le net, yen a dix mille. bonheursdesophie.net, bonheursdesophie.com, sans compter que chaque fournisseur de blog en héberge au moins un. C'est nul, et pas original. Mais j'assume! Parce que ça m'est venu naturellement. Comme une revanche sur la vie.

Car oui, j'en ai bouffé, du Comtesse de Ségur. Pas un anniversaire, pas une fête de Noël sans que je reçoive un exemplaire des Malheurs de Sophie. Mon carnet de poésie est rempli de dessins des Petites Filles Modèles... Je ne sais pas si vous les avez lus, les Malheurs de Sophie, mais sérieux, ya de quoi vous démolir mentalement. Parce que la Sophie en question n'est pas un agneau pris dans un orage, c'est une sale petite peste qui ne fait que des bêtises et qui se fait battre par ses parents en représailles...

Qu'importe! Les livres de la Comtesse de Ségur ont bercé toute mon enfance. C'est avec eux que j'ai appris à lire. Que j'ai commencé à rêver aussi. Je voyageais en Russie avec le Général Dourakine, je me transportais dans la France du XIXe siècle avec délice, je me construisais des robes à crinoline parce que c'était quand même mieux que des jean's (et je faisais ça au lieu de regarder les dessins animés, spéciale cassdédi à PocketGirl ;) ). J'avais même décrété que je ne me marierais qu'avec un noble, pour vivre dans un château et avoir un nom à particule. Je m'inventais des histoires dans lesquelles j'étais fille de marquis.

Puis j'ai grandi. J'ai délaissé les oeuvres de la Comtesse pour des livres et des auteurs plus modernes, où on ne soignait pas les gens avec des sangsues et des cataplasmes. Mais pour une gamine de douze ans, j'avais un vocabulaire et un imaginaire en béton.

Mais il reste des traces, notamment dans ces bonheursdesophie qui conjurent les plus de cent ans de malheurs de Sophie Rostopchine. D'en parler, ça me donnerait presque envie de me retaper toute la série, en fait...

Et vous, vous avez vibré sur la Comtesse de Ségur?

Le jour où j'ai pleuré comme une madeleine

Ca ne m'arrive pas souvent. Lundi, j'ai sangloté devant l'épisode 22 de la saison 3 de Desperate Housewives. Littéralement. De gros hoquets, les larmes qui coulent et giclent et impossibilité de s'arrêter.

D'habitude, j'ai la larme facile. Mais la larme du coin de l'oeil, celle qui hésite entre rester au bord des cils ou rouler délicatement sur la joue. Celle qui te fait grimacer que ça n'en est pas beau, mais bon on s'en fiche tant que le film est émouvant.

Ici, ça a été le cas, mais en pire. Les larmes ont jailli spontanément vers les trois-quarts de l'épisode pour ne plus s'arrêter, même une fois l'épisode terminé. Je ne vous raconterai pas pourquoi j'ai pleuré, histoire de pas vendre la mèche et que, comme pour moi, la surprise vous soit totale.

Il a fallu toute la patience et la douceur de M. Léludemoncoeur pour m'apaiser...

Ca m'apprendra à m'identifier à mort aux personnages!


(et vous, vous vous identifiez aussi à mort? Et vous pleurez souvent?)

25 mai 2007

Pouet Pouet Camion

Je voudrais évoquer avec vous zaujourd'hui une belle brochette d'überconnards dont on ne parle pas assez et dont pourtant nous avons sans doute déjà toutes (zétous) été victimes ici, j'ai nommé les camionneurs, alias les routiers.


Je ne sais pas si vous avez déjà côtoyé un routier, mais je vais vous dire, c'est terrible. Le routier est un être sexuellement désespéré et ça se voit! Quand je bossais dans une boulangerie, pour ne vous donner qu'un exemple, il y avait là un routier qui arrondissait ses fins de mois en pétrissant des miches (de pain, hein!!!). Il parlait tellement de cul, de bites et de nichons (surtout) qu'on aurait dit qu'à force, son cerveau avait migré dans sa main gauche (ou droite, s'il est plutôt droitier). Il ne faisait pas le "pouet pouet camion", mais on n'en était pas loin.

Bref, vous l'aurez compris, un routier, c'est insupportable hors de son camion. Mais quand il grimpe dans son engin, il n'est pas beaucoup plus reluisant! Je vous passe tout l'aspect purement 'infractions de roulage', genre "il a déboité juste devant moi" ou "il dépasse en côte même si c'est interdit". Après tout il est pas marqué bureau des plaintes de la police sur mon front, naméo.

J'en arrive donc à cette sale habitude qui a exacerbé pendant des mois mes instincts paranoïaques. Imaginez-vous, vous êtes tranquillement en train de rouler dans votre ptite voiture, peinard. Vous arrivez juste derrière un camion, et là, normal, vous le dépassez. A peine vous êtes-vous rabattue (ça marche parfois avec les mecs aussi) que le camion vous fait des appels de phare. Là, en bonne paranoïaque que vous êtes, vous vérifiez que vos phares sont bien éteints/allumés (suivant le moment de la journée) et que vous avez bien arrêté votre clignotant.

Puis l'überconnard, aussi lourd que son 3 tonnes, recommence. Nouvel appel de phare. Là, au bord des larmes, vous vous apprêtez presque à vous ranger sur la bande d'arrêt d'urgence. Après tout, si un professionnel de la route (oui, à ce moment-là, vous restez encore polie) vous fait des appels de phare, c'est sans doute pour vous signaler un problème. Vous vous dites que votre pneu va bientôt exploser, que sans doute, votre moteur fait de la fumée sans que vous ayez remarqué, que peut-être le pot d'échappement a rendu l'âme sans vous prévenir (et sans faire de bruit, super normal quoi), bref, que vous avant-dernière heure est arrivée. Vous vous mettez à prier tous les saints dont vous pouvez vous souvenir et vous regrettez de ne pas avoir de médaille de Saint Christophe accrochée au rétro.

Puis vous arrivez chez vous, saine et sauve, et vous continuez à vous demander pourquoi, oui pourquoi, on vous a fait un appel de phare (voire deux ou trois) il y a 70 kilomètres.

Et ce manège se répète. Une fois, deux fois, dix fois. Ils en arrivent même, bande de pervers!, à klaxonner à votre passage, provoquant un arrêt cardiaque d'une demi-seconde, simplement parce que vos pensées vagabondaient gentiment entre votre prochain billet blog et la liste de courses pour le souper. Là, au bord de l'apoplexie, vous vous retenez de lever un doigt médian pourtant bien mérité et vous vous jurez de ne plus jamais utiliser l'appellation "professionnel de la route". D'ailleurs, "überconnard", c'est plus court et plus facile à retenir.

J'ai cru un moment que j'allais mourir idiote et que toujours, ces appels de phare provoqueraient chez moi stress, angoisse et peur de la panne. C'est alors que SuFLAIRman est venu à la rescousse!


Et alors? Et alors??? (Zorro est arriv... euh non, pardon, j'm'égare...) Dans un de ses numéros, SuFLAIRman consacrait un article aux accros du sexe. Parmi elles (oui, c'était consacré aux femmes), une femme bon chic bon genre avouait avoir tellement envie et besoin de sexe qu'elle répondait aux appels de phare des camionneurs!!! Que dès qu'elle "recevait" un appel de phare, elle s'empressait de rejoindre le parking le plus proche pour s'envoyer en l'air avec le gros engin et son conducteur. L'article a agi comme une révélation. Non, rassure-toi, Ami Lecteur (et M. Léludemoncoeur, accessoirement), je ne m'arrête pas aux parkings. J'ai autre chose à faire que d'aller compter les morpions hollandais (et polonais aussi, c'est dingue comme yen a!*). Mais désormais, je sais qu'il ne s'agit pas d'un problème chez moi, mais chez ce développé de la main gauche (ou droite, c'est selon, mais je te l'ai déjà expliqué).

J'aurais bien envie de coller une inscription genre "Allez tous vous faire foutre" sur ma vitre arrière, mais ça serait leur faire trop d'honneur. Et je risquerais de me faire coffrer par le premier flic à moto pour outrages à agent. Alors en attendant d'avoir trouvé la solution idéale, j'continuerai à les insulter en mon for intérieur.

Après tout, c'est pas parce qu'on ne dit rien qu'on n'en pense pas moins!




*des routiers polonais, hein! Leurs morpions, je sais pas.

Les quatre-que-j'ai-fait-et-blablabla

Bon.


Avant de répondre au "défi" lancé par Céline, voici une petite mise au point. Tududuuuuuuuuu (c'est le petit jingle d'annonce).

Petit un) Amie Lectrice, Ami Lecteur, ceci n'est pas le post le plus intéressant ni le plus important de la journée. Je consens à le publier ici uniquement pour te faire patienter jusqu'au prochain post. Je ne te dirai pas que l'autre sera à hurler de rire parce que ce serait me foutre la pression et non merci, mais enfin soit. Je sacrifie à la tradition bloguesque et puis c'est tout.

Petit deux) Je dois t'avouer, Amie Lectrice, Ami Lecteur, que j'ai l'impression d'être revenue à mes charmants débuts sur internet, au moment où ma boîte Hotmail regorgeait chaque matin de chaînes plus menaçantes les unes que les autres (si tu n'envoies pas ça à quatorze mille personnes dans les dix minutes, ton plafond va s'effondrer sur ta tête, tu seras pleine de poussière et personne ne t'aimera). Au moins, je tiens à le souligner, cette fois-ci, les chaînes ne s'accompagnent plus de menaces. Ce qui prouve que malgré tout, l'humanité a évolué. C'est déjà ça de gagné.

Quatre emplois que j'ai déjà faits dans ma vie:
- Caissière au GB. J'étais très douée.
- Vendeuse dans un magasin de lingerie: un mois, rigolo, mais certaines vendeuses n'avaient pas inventé la machine à courber les bananes si-vous-voyez-c'que-j'veux-dire...
- Hôtesse dans le Thalys Bruxelles-Paris. Oui, je peux le dire: il m'est arrivé d'aller à Paris 5 fois sur un week-end...
- Vendeuse dans une boulangerie: no comment sinon qu'il faudrait parfois payer des cours de GRH aux patrons de PME

Quatre films que je regarderais encore et encore:
- Singin' in the rain: je suis une fan absolue (et je connais le film par coeur)
- La trilogie des Sissi (et 'Les jeunes années d'une reine' tant qu'on y est): m'en fous, j'assume!
- Astérix Mission Cléopâtre: je hurle de rire à chaque fois (et je connais la plupart des répliques par coeur aussi)
- Moulin Rouge. Et Chicago aussi.

Quatre endroits où j'ai vécu:
- Mont-Godinne, à deux jets de pierre de la clinique universitaire. Un pur bonheur d'enfant
- Barsy. Pas la peine que je vous explique où c'est, vous ne trouverez pas sur la carte. C'est très joli, j'vous jure!
- Bruxelles: à peu près 100.000 fois plus grand que le village susnommé. Je m'y suis trouvée comme un poisson dans l'eau.
- Chapelle-lez-Herlaimont: un air de purgatoire avant le bonheur que j'espère absolu. L'endroit de transition depuis six mois.

Quatre émissions/séries télé que je ne manquerais pas:
- Les émissions de déco de la RTBF, de France 5 et, quand j'ai pas encore ma dose, de RTL (mais c'est cheap)
- Les infos, dès le matin.
- Les séries policières (FBI porté disparu et les Experts) et autres (Grey's anatomy et les rediff de Friends!!!)
- Place Royale!

Quatre lieux où j'ai passé mes vacances:
- Bourdic et Moussac, deux villages pas loin d'Uzès (Gard). Mmmmmh!
- Saint-Raphaël. Moui.
- Italie et Sicile: en voyage de classe. Je retourne en Sicile cette année (mais avec M. Léludemoncoeur, c'est mieux)
- Guadeloupe: île magnifique et enjôleuse.

A chaque fois que je vais sur le net:
- Je blogue et je lis des blogs (activité principale, hem)
- Je lis mes mails
- Je fais des recherches sur le net pour le travail
- je rêve devant les boutiques de vêtements en ligne ;-) (même que parfois j'achète)

Quatre mets que vous ne me ferez jamais manger:
- Des chicons cuits. Je vomis rien que d'y penser
- Le chou cuit sous toutes ses formes (sauf le chou-fleur). Brrr!
- Le lapin et le coq
- Tout ce qui contient de la crème patissière (éclair, choux, etc) et tous les dérivés de noix de coco

Quatre endroits où j'aimerais être:
- A Londres, avec une carte de crédit illimité
- En vacances avec mon amoureux sous les tropiques
- Dans notre appart, un nid cosy et toudou
- Devant un bon repas, entourée des gens que j'aime

24 mai 2007

C'est pas ma faute à moi

Non, c'est vrai quoi! C'est pas de ma faute si j'ai un blog de filles, que je rigole comme une hystérique, que quand on me parle d'un tremblement de terre au Cachemire, je peux pas m'empêcher de frissonner à l'idée de tous ces pulls qu'on ne portera jamais et que je suis capable d'aller faire du shopping quatre fois sur le mois (sans compter les escapades virtuelles) sans me lasser.


C'est la faute à la pilule!!!! Quand je vous le disais que ce truc était diabolique... Et mes intuitions sont confirmées par des scientifiques!! Des Canadiens ont montré que les poissons mâles se féminisent peu à peu à cause des résidus d'oestrogènes contenus dans l'eau. "Mais comment de l'oestrogène peut-il se retrouver dans l'eau??" s'écrie le lecteur attentif zé avisé. Et il aura raison de poser la question. En fait, il semble que le corps féminin n'assimile pas toute la dose d'oestrogène contenue dans une pilule contraceptive.

Résultat: le système digestif étant ce qu'il est (et les systèmes d'évacuation des eaux usées aussi, je ne vous ferai pas de schéma, inutile d'insister), les petits Némo de l'océan perdent de leur superbe, et de leur virilité. J'dirais pas qu'ils commencent à avoir de la poitrine, mais visiblement, ils commencent à former des petits oeufs et ont un sperme moins fertile, et ça, c'est pas top dément pour faire des bébés-si-vous-voyez-ce-que-je-veux-dire.

J'sais pas, mais si ça continue comme ça, l'océan va bientôt pulluler de poissons hystériques, parlant recettes au plancton et dernières couleurs à la mode. Les requins arrêteront de faire les gros méchants de la cour de récré et les dauphins auront autre chose à fo*tre que de parader comme des frimeurs devant les humains.

Mais... mais... si c'est valable pour les poissons qui boivent de l'eau, le serait-ce également pour les mecs??


Ahaaaaaaah! M. Léludemoncoeur, c'est à toi que je m'adresse: on verra qui, dans quelques années, écrira le blog le plus fille!!! Na!

Message perso d'inintérêt général

Chère C., collègue de moi,

Je te prierai désormais de garder tes cochonneries pour toi, surtout vers midi, à l'heure où je commence juste à saliver à l'idée du succulent sandwich (hem...) aux boulettes que je vais aller chercher. Encore plus quand je n'ai mangé qu'une seule tartine le matin. Tu veux avoir mon Auschwitzisation sur la conscience ou quoi???

Bien à toi zé sans rancune,

Sophie-qui-n'a-plus-faim-(ou-alors-juste-un-ptit-peu)


(Ami Lecteur, j'aurais voulu participer à ton édification et à ta culturation, mais impossible d'enregistrer la photo sur mon pc. Je n'aurai donc pas ta mort par inanition sur la conscience, c'est déjà ça de gagné!)

(re, et juste pour toi, Ami Lecteur, une illustration lambda et soft des cochonneries, à savoir les pieds bandés en Chine... Mais l'original était plus gore que ça, promis...)

22 mai 2007

J'ai oublié quelque chose, mais quoi?

Je suis du genre sacrément distraite (voire carrément nonchalante, diront mes détracteurs). Ce week-end, j'en ai encore fait une bien belle.

Tous les trois mois c'est pareil, faut absolument que je fasse des noeuds dans mon mouchoir, que j'écrive des post-its partout et que tous les soirs avant de me coucher je me rappelle ma mission du lendemain: 'ma fille, faut que t'ailles chercher ta pilule'. Car j'ai beau jurer que la prochaine fois je m'y prendrai à l'avance, je me fait à chaque fois choper en flagrant délit de distraction (oui, bon, de négligence) et je cours en dernière minute -genre "noooooooooon, ne baissez pas votre voleeeeeet, j'en ai juste pour une minute!!!- acheter ma tranquilité d'esprit pour trois mois.

Cette fois-ci, c'est pareil, en pire. La semaine dernière -semaine morte, si vous voyez ce que je veux dire- je commence le lundi en me disant "ah oui! faut que je passe à la pharmacie!!". Le mardi, en farfouillant dans mon sac, je note "juste! il faut que je passe à la pharmacie!!". Mercredi soir "rhoo! zut, j'ai oublié la pharmacie!! Demain, c'est férié, faudra vraiment pas que j'oublie de passer vendredi dans la journée..." (oui parce que bon, le vendredi, c'est le jour où je la reprends).

Samedi... à 17h, je me frappe la tête "misère!!! il me semblait bien que j'avais oublié quelque chose!!!". Je sais, c'est terrible... Ce n'est que le lundi matin, avant le boulot, que je me suis subrepticement (c'est jolie comme mot, non?) glissée à la pharmacie. Gloups.

Et pourtant, il y a trois mois, j'ai fait pire. Flash-back. Ce jour-là, un samedi (donc déjà un jour en retard, si vous avez suivi), il y avait une marche en mémoire d'un adolescent poignardé quelques jours plus tôt. M. Léludemoncoeur couvrant l'événement pour la télé où il bosse, je décide de l'accompagner. Nous voilà partis avec le caméraman, tranquilou. Je me dis qu'on aura bien le temps de passer par une pharmacie en rentrant de reportage, même si sur le chemin, j'en dépasse au moins trois. No prob, toute à la marche, je ne fais attention à rien.

Après le reportage, on court s'en jeter deux ou trois dans une chouette taverne où je commence un peu à stresser passque-bon-j'voudrais-aller-chercher-ma-pilule. Le caméraman m'assure qu'il y a une pharmacie à un crachat de la télé. Une fois sur place, j'y cours. Fermée. Damn! Je remonte à toute vitesse (pufff pufff) vers la télé, où je croise M. Lecaméraman (appelons-le comme ça, ça ira plus vite). Je lui explique la mauvaise surprise et, ni une ni deux, il m'embarque dans la voiture de la télé et on part à la recherche d'une autre pharmacie.

Je dois quand même avouer qu'on a fait le tour de la ville. A chaque fois, on a regardé avec espoir les officines, en étant toujours déçus... Je ne sais pas devant combien de pharmacies on est passés, mais le compteur doit pas être très loin de vingt. Et nous voilà, M. Lecaméraman et moi, en train de parler contraception.

Lui: "euh, en fait, tu as besoin de quoi, précisément?" (oui passque je lui avais pas encore dit ce qu'on cherchait... ben quoi?? on n'avait pas encore gardé les cochons ensemble...)

Moi: "hem, euh... ma pilule..."

Lui: "et il te la faut absolument pour aujourd'hui?"

Moi: "en fait... il me l'aurait fallu pour hier, mais on va pas chicaner..."

Lui: "Quoi, et tu n'avais pas prévu...?"

Moi: "j'suis pas très prévoyante..." (nda: notez le côté un peu bad girl genre "ouuuuuuh une fille pas prévoyante!!!")

Lui: "je vais te dire, je peux pas vraiment t'aider. Ca aurait été des aspirines ou des trucs pour la toux, on aurait pu s'arranger, mais là... tout ce que je peux faire, c'est vous filer des capotes, mais là, t'es plus vraiment compétente."

Moi: "garde-les, c'est bon*. J'irai payer mes plaquettes deux fois leur prix à la pharmacie de garde..."

La mort dans l'âme, je suis allée à la pharmacie de garde, en me répandant en excuses auprès du pharmacien (je-suis-désolée-je-vous-nique-votre-week-end-et-blablabla) et en sortant ma carte visa platinium, persuadée de casquer à mort. Et là, surprise, le pharmacien m'a presque fait un cours sur les médocs génériques, me disant qu'il était à fond pour et puis il m'a demandé le prix habituel (j'fais pas une fixette sur le prix, hein, mais c'est juste pour dire).

En sortant de chez lui,
Honteuse et confuse
J'ai juré, mais un peu tard,
Qu'on ne ne m'y prendrait plus!


Comme ça, c'est du déjà vu???



*M. Lecaméraman partait un mois plus tard en Irlande pour trois mois. J'suppose qu'il allait draguer au moins un peu, non?

20 mai 2007

Le legging loin de la pétasse attitude

Chère Amie Lectrice,

tu vas pouvoir brûler un cierge en mon honneur; mieux! tu vas pouvoir ériger un autel à ma gloire, y déposer des offrandes et te prosterner en te répandant en remerciements (sincères, cela va de soi).

Car ce vendredi 18 mai est à marquer d'une pierre blanche. Non, ce n'était pas un vendredi 13 (suis un peu, là-bas dans le fond, on vient de dire qu'on était le 18!!!) et je ne faisais pas le pont, non non. J'ai fait mieux que ça.

Car oui, pour toi, amie Lectrice, j'ai bravé la vindicte populaire, fait fi de l'opprobre de mes collègues, affronté la mise au ban de ma société et la honte sociale et... j'ai porté un legging au bureau. Ca va, ça ne fait pas mal et on en ressort vivant, ouf!

Ca faisait quelques jours que la question me turlupinait. Depuis, en fait, que j'ai reçu ma jolie robe de chez Promod (que je vous avais montrée il y a quelques posts d'ici). Le sujet susnommé est en effet très beau, mais tombe au-dessus du genou. Rien de véritablement shocking là-dedans (après tout, on vit en 2007, non?), mais bon, faut dire ce qui est, le temps à la belge n'est pas ce qu'on fait de mieux pour les guiboles à l'air...

Je ne vous ferai pas de cours d'histoire de la météorologie, je trouve ça chiant et je laisse ça à d'autres. Mais pour celles qui n'ont pas le bonheur de vivre dans notre plat pays, je dirai juste que, autant le mois d'avril a été sublimement chaud (grmbl, encore une conséquence du réchauffement climatique, se sont écrié les râleurs sempiternels), autant le mois de mai est pourr... euh normal pour la saison. Cette semaine, le bon Dieu-dans-son-immense-bonté a juste bien voulu fermer les vannes de flotte ininterrompue mais il n'a pas encore daigné remettre le chauffage sur 30°. Voilà pour le décor.

Dès dimanche, donc, je me suis retrouvée confrontée à un dilemme. Certes on annonçait du soleil pour la fin de la semaine, ce qui allait m'autoriser à étrenner cette magnifique petite robe, mais il n'était pas question pour moi de parader jambes totalement nues au boulot. On n'est pas au mois de juillet, non plus! J'avais donc le choix entre des bas discrets-mais-qui-font-hiver-quand-même (notez la mauvaise foi...) ou une solution beaucoup plus fun et rock 'n roll mais aussi beaucoup plus risquée socialement: le legging.

Le mercredi, je suis allée chercher -juste-pour-voir-hein! une paire de legging. Et là, déjà, le caractère crucial de ma démarche m'a sauté aux yeux. Car la première étape, retiens ça bien Amie Lectrice, c'est de bien choisir son legging. De préférence éviter ceux avec une bordure en dentelle, trop connotés petite tasspé du marché. En trouver un aussi qui ne te scie pas les jambes et ne les fait pas ressembler au bout de deux heures à des rôtis de dindonneau mal ficelés. Ne pas les prendre trop épais, ça fait transpirer ces petites bêtes-là. Etc, etc. Faut pas avoir fait bac+9 pour bien choisir, mais pas loin quand même.

Perso, j'ai choisi (un peu en désespoir de cause, mais chut!) un legging à mi-chemin entre un legging et des bas très opaques. Ca a l'apparence d'un legging, mais la texture et un peu la transparence de bas opaques.

Avant de me lancer dans la jungle du boulot, j'ai testé ma nouvelle acquisition sur la grand place de Mons, discrètement, jeudi. Première constatation, tout le monde met des leggings. Le résultat visuel n'est pas toujours over-satisfaisant, mais au moins, en bonne "si tout le monde le fait je peux le faire aussi", j'ai été totalement rassurée. Non, il ne faut pas avoir des jambes comme des allumettes pour bien porter le legging.

Deuxième étape, cruciale, le boulot. Pffuu pffuu, on respire bien fort et on se lance. La première réaction tombe vers midi "Tcheu ti! t'es toute chic!"*. Aaaaaah! "Chic". Et pas "euh, c'est carnaval ici ou quoi?" ou "tu fais les marchés en activité complémentaire?" ou encore, pire, "t'es de la région du Centre, toi, c'est ça?"**

Bref, en gros, le test est plutôt positif, et j'arrive même, pendant cinq minutes, à oublier que j'ai mis un legging. Ouaaaaaah!

Le soir, (très) très tard, on passe à la friterie avec M. Léludemoncoeur, et là, on voit débarquer genre trois over-pouffes arborant toutes fièrement une paire de leggings. Arf. Mais après un petit examen purement subjectif, il n'y a pas de doutes: ces filles et moi n'avons rien en commun, même pas la classe du legging.

C'est là que j'ai commencé à me poser des questions. Comment certaines d'entre nous peuvent-elles porter un legging au boulot sans que ça choque personne (sauf peut-être celui qui m'a prise pour une gamine... comment il sait?), et que d'autres sont immédiatement étiquetées "pétasses vulgaires".

Le flash m'est apparu alors que j'allais faire mes courses. Admirant mon reflet dans la vitrine (ben quoi?), je me suis rendu compte que peut-être, il suffisait simplement de ne pas porter sur le front un truc genre "je porte des leggings et j'aime ça" ou "plutôt mourir que d'abandonner mon legging" au néon rouge; qu'il suffisait, aussi, de ne pas le porter avec une mini en jean's ou un bermuda, et avec toutes les mêmes chaussures.

Un seul mot d'ordre donc avec le legging, le traiter avec sobriété. Pas vouloir en faire des tonnes, mais arborer un discret "quand il fait pas super-beau, un legging ya rien de mieux". Genre je m'excuse mais j'assume.

Bon, amie Lectrice, tu ne m'en voudras pas je le sais, je vais désormais me reposer. Tous ces risques en un seul coup ça fatigue. Et pour les offrandes, c'est comme tu veux. Par virement ou en nature. Mais si c'est ça, n'oublie pas le chocolat à la mousse au chocolat. Ou du chocolat noir, ce sera parfait. Faudrait veiller à pas se foutre de ma gueule, non plus. Merci.






*note pour nos amis français: oui, je bosse en Belgique, et ceci est un "tcheu ti" d'admiration, je dirais.
** région pas si centrale que ça bien connue pour l'élégance de ses filles (voir la pensée du moment by M. Léludemoncoeur). (pour rappel: M. Léludemoncoeur, songeur: "Je ne m'étais pas rendu compte à quel point les filles de ma région peuvent être vulgaires..." Ah bon?)

19 mai 2007

Is this love?

Ma salle de sport et moi, ça fait un mois pile poil qu'on file le parfait amour. Ca t'en bouche un coin, toi, là-bas, dans le fond, qui pensais qu'une feignante comme moi ne tiendrait jamais plus d'une semaine!! C'est raté. En plus là, j'viens de resigner pour un mois, la lune de miel se prolonge...

J'avoue, au début, ça n'a pas été simple. Il a fallu qu'on s'apprivoise, toutes les deux. Boah, n'ayant fait du sport qu'épisodiquement dans ma vie, il fallait que je me réadapte, que je reprenne goût à l'effort. Mais tu sais, ami lecteur, c'est comme ça dans tout les couples: si tu fais pas des efforts, ton couple, il meurt (c'est Flair et ELLE qui le disent!). Pour entretenir la flamme et la séduction, j'ai acheté des chaussures de sport toutes neuves. Les frais, c'est pas grave quand on aime. Puis, bon, parce que j'suis un peu coquette et qu'on ne séduit pas quelqu'un avec toujours les mêmes vêtements sur le dos, j'ai aussi racheté des fringues, comme ça c'est mieux.

Bon, c'est vrai, j'me sens pas super en phase avec tous les gens qui la fréquentent, ma salle de sport. Parce que faut pas croire, elle est super sociable. C'est vraiment rare qu'on soit rien que toutes les deux, en tête-à-tête. Soit! J'en ai pris mon parti. Je ne regarde (presque) plus la reine de la gonflette et son vieux beau, les croquettes-qui-essaient-de-se-faire-des-muscles, les super bronzées qui sont surement coiffeuses chez Olivier Dachkin et les animateurs radio (je vous en reparlerai certainement, ce sujet étant toujours en cours d'étude...).

Moi, désormais, je prends mes aises. On n'est pas encore un vieux couple mais presque. La plupart du temps, je lis. De la chick lit, des magazines de filles et parfois, pour brouiller les pistes, un bouquin bien intello ou un newsmagazine. Ouais, j'suis comme ça. Ma salle et moi, on se voit de plus en plus souvent, sauf quand je me trouve particulièrement grosse, moche et sans énergie (une semaine par mois, j'dois vous faire un dessin?). sinon, c'est presque un jour sur deux. Certains disent que c'est plus de l'amour, mais de la rage, mais je n'en ai cure. Après tout, cette relation me fait du bien, non? Bizarrement, grâce à elle, j'suis plus en forme, j'suis un peu plus musclée, j'ai un peu moins de cellulite (même si je triche aussi avec des crèmes mais c'est pour qu'elle croie qu'elle est hyper-efficace), bref, je suis une nouvelle femme!

Celui qui a inventé l'adage "l'amour fait des miracles" n'était tout compte fait pas un imbécile fini!

18 mai 2007

"Passez-moi un journaliste, s'il vous plaît!"

La nouvelle devrait me faire plaisir, à juste deux semaines de mon anniversaire. Mais bizarrement, cela m'énerve. Tout à l'heure, coup de téléphone sur le téléphone du sous-Boss (absent). Je prends:

Moi: Allô?

M. Lattachédepresse: Ui, bonjour, M. Lattachédepresse de M. Levicepremierministre. J'aurais voulu parler à un journaliste du service politique.

Moi: désolée, ça ne va pas être possible, il n'y a encore personne...

M. Lattachédepresse: ah! c'est ennuyeux, j'aurais vraiment voulu parler à un journaliste...

Moi: vous avez essayé de téléphoner à A. (journaliste bien connue pour ses sympathies -pardon! ses contacts- avec le parti) sur son téléphone portable?

M. Lattachédepresse: oui, mais elle l'a coupé. En fait, M. Levicepremierministre voudrait réagir sur la formation du gouvernement français et sur la démission de Paul Wolfowitz à la Banque Mondiale.

Moi dans mon moi-même: euh ouais, enfin, on s'en tamponne de son avis...

Moi en vrai: eh bien écoutez, il n'y a vraiment personne, mais je vais chercher de quoi écrire, et je recueille la réaction moi-même, ce n'est pas un problème!

M. Lattachédepresse: Vous êtes journaliste politique?

Moi: euh non, pas précisément...

M. Lattachédepresse: C'est que ce sont des matières très pointues et je ne sais pas...

Moi dans mon moi-même: si je sais écrire ou quoi? C'est quand même pas chinois de recueillir une réaction d'un type habitué à parler aux médias!!! Ca se saurait, sinon!!!

Moi: vous savez, je suis aussi l'actualité internationale d'assez près... je ne pense pas que cela posera problème.

M. Lattachédepresse: hmmmm. C'est quoi, votre nom? Où M. Levicepremierministre peut-il vous joindre?

Moi: Sophie. 02/.......

M. Lattachédepresse: Bien, il vous rappelle très vite.







Une bonne heure plus tard, M. Levicepremierministre n'a pas encore appelé, mais soit! Le premier journaliste politique pointe le bout de son nez.

Moi: Hey! Salut! Tiens il fallait que je te dise que j'attends le coup de fil de M. Levicepremierministre...

Lui: oui, je sais. Son attaché de presse m'a téléphoné et j'attends son coup de fil aussi. M. Lattachédepresse m'a dit en effet qu'il était tombé sur quelqu'un de très jeune la première fois qu'il a téléphoné à la rédaction et il s'est dit qu'il allait téléphoner à quelqu'un de plus expérimenté.

Moi: ... ... ... J'ai une voix de stagiaire ou quoi???

Oui, ami lecteur, tu l'auras compris, j'ai la rage, la gniak, je suis total vénèr. Car j'ai l'impression que JAMAIS on ne m'a dit que je faisais jeune au téléphone (on me confond d'ailleurs souvent avec ma mère, quand on nous connaît toutes les deux...). Pire, on ne m'a jamais fait sentir que j'étais jeune au point de faire inexpérimentée... Okay, j'ai pas des milliers d'heures de journalisme au compteur (quoique...), mais de là à pas pouvoir noter ce qu'un politique raconte... gasp!

J'attends désormais la fois où on me dira "ton papa le rédacteur en chef n'est pas là?"

17 mai 2007

La fille qui voulait vraiment travailler

Je crois que je n'ai jamais hurlé de rage comme ça en ouvrant le document excel avec mon horaire de la semaine prochaine. D'habitude, je suis tout au plus contente/légèrement surprise/un petit peu contrariée par l'horaire de la semaine suivante, mais je digère assez vite l'information.

Là, non, je rage. Déjà, je bosse le week-end prochain (ça, je l'avais demandé), mais celui qui fait les horaires m'a collé un 15h-23h le samedi!!! Inutile de dire que c'est la première fois que je fais ça de ma vie et que j'échangerais volontiers un 15h-23h contre trois 6h-14h d'affilée... Mais bon, soit, il faudra sans doute passer par là. Et il fallait certainement répartir équitablement les horaires de merde entre tous ceux qui travaillent ce long week-end de trois jours.

Mais le sommet, c'est quand j'ai vu que je récupère un de mes jours de week-end... vendredi prochain. Mais je l'ai pas demandé, çui-là!!! J'avais demandé le vendredi d'après, celui de mon anniversaire, histoire d'être tranquille-peinarde et de pas devoir travailler le jour de mes 25 ans (et de pouvoir rester sous la couette à pleurer sur mes jeunes années qui foutent le camp, ouais, aussi).

C'est donc totalement surréaliste, mais j'ai envoyé un chtit mail à celui qui fait les horaires pour lui dire "euh, dis, je voudrais VRAIMENT travailler vendredi. Ya pas moyen?? alleeeeeeez, dis oui!!"

Le monde à l'envers, je vous le dis!

"Salut! J'suis la nouvelle!"

Au boulot, je suis plutôt sociable. Ca veut dire que je papote beaucoup, et un peu avec tout le monde. Et ça, depuis le début. Ca vient sans doute de ma volonté obsessionnelle de tout maîtriser et de faire oublier, très vite, que je suis "la ptite nouvelle".

Au bout de quinze jours, je connaissais donc déjà les initiales de tout le monde (oui, on signe par nos initiales); je savais repérer les "qui-ne-font-rien-mais-font-bien-semblant", les "qui-gèrent-tout-tous-seuls", les "chiants-à-traduire" (les CHAT, uniquement valable pour les Flamands), les "sympas-comme-ça-mais-faut-s'en-méfier", bref toute la vie de la rédaction. Faut dire, j'ai été super bien coachée par les deux "anciens nouveaux", trop heureux de nous refiler l'étiquette (c'est pas un "nous" majestatif, hein!, on était quand même trois). Bref, très vite, je me suis sentie comme un poisson dans son bocal: à l'aise et connaissant tous les coins ;-)

Là, depuis un mois, ya un nouveau nouveau. Jeune aussi, bosseur, sympa. Mais ça, personne ne le sait, car il ne dit en gros bonjour qu'aux gens qu'il connaît. Soit les gens (genre les curieuses comme Flo et moi ;-) ) qui sont allés lui parler histoire de faire connaissance.

Or, il faut savoir qu'il y a une tradition presque sacrée, c'est celle que j'appelle "la joyeuse entrée". La personne fait le tour de la rédaction pour dire bonjour à tout le monde et signaler implicitement qu'elle est arrivée et prête à travailler. Pour un nouveau, cette tradition est encore plus cruciale, parce qu'elle permet d'imprimer sa tête dans celle des autres (vous suivez?), de nouer des contacts avec les collègues et de repérer qui est qui. Las! Le nouveau est vraiment réticent à cette tradition, malgré nos appels du pied (trop?) discrets.

Comme si Flair avait senti ces tracas, le mag' sort cette semaine un article sur les dix erreurs à ne pas commettre dans un nouveau boulot! Erreur n°3? "Je n'aime pas me faire remarquer". Erreur n°4? "Les relations, ça ne m'intéresse pas". Ahaaaaah! Où on explique qu'il vaut mieux ne pas rester planqué(e) devant son pc mais au contraire aller vers les collègues et poser des questions.

Depuis hier, j'hésite à lui faire lire l'article. Mais ça serait quand même trop peu subtil... Des solutions?

16 mai 2007

Le complexe du cul de baleine

Bon, okay, je ne sais pas si les baleines ont un cul (elles ont une queue, ça c'est sûr, mais je n'ai pas envie de parler vulgaire aujourd'hui), mais ça n'enlève rien à la gravité du problème. J'ai un cul de baleine.

Du moins, c'est le critère principal que je retiens quand je repose une robe en rayon après l'avoir essayée. Oui, parce que parfois, c'est joli de devant. J'fais la coquette devant la glace, j'en profite. Avant d'affronter l'épreuve ultime: me retourner et voir "ce que ça fait de dos".

Parce qu'elle n'est pas encore née, la robe qui trouvera grâce à mes yeux et fera trouver grâce à mes fesses. Dès que j'inspecte mon profil arrière, j'ai envie de tourner de l'oeil. Le tas dans toute sa splendeur s'affale et s'étale. J'ai un sérieux problème localisé juste en-dessous de la ceinture. Parce que, c'est pas ça, hein!, j'aime bien mes pieds. J'les trouve super jolis. Mes chevilles, ça va aussi. Pas trop enflées (;-) ) et assez fines, ça roule. Mes mollets, quant à eux, commencent à se muscler petit à petit grâce à la pratique du fitness un jour sur deux. De même, je lutte activement pour réduire la cellulite cuissesque à mesure que je muscle mes guibolles.

Mais les fesses, rien à faire, je les trouve monstrueuses, quel que soit le profil. Résultat: elles sont souvent la cause de ma déprime post-shopping. Une virée chez Zara? J'essaie de super-jolies robes, un peu babydoll. Okay, les gros pois et la coupe boule, ça n'aide pas à avoir une silhouette de sylphide, mais ce sont des pulsions suicidaires qui m'envahissent dès que je vois "ce que ça fait de dos". Même chose chez Vero Moda et New Look, mes deux autres endroits préférés dans mon shopping mall préféré.

C'est la première objection aussi que j'ai faite en enfilant ma nouvelle robe Promod (voir un peu plus bas). Elle tombe parfaitement, met en valeur la poitrine, ne fait pas femme enceinte malgré sa taille empire, et les légers pois m'enchantent. Mais de derrière, selon moi, ça coince... Malgré les dénégations de la famille ("mais nooon, t'es bête! c'est très bien comme ça!"), je ne peux pas m'empêcher de douter.

Mais soit, il faudra bien que je vainque mes réticences. Après tout, ça serait dommage de se priver d'une si jolie petite chose... ;-)

15 mai 2007

Heureux événement

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? C'est pas parce qu'on a un blog à nourrir qu'on peut pas en créer un deuxième. Partant de ce principe-là, j'ai décidé de consacrer un blog entier à la portion de l'actu qui a ma préférence: le "tout sur les têtes couronnées".

Oui, parce que parfois, j'ai des frénésies de rangement et de catégorisation. Que finalement, ben deux blogs, ça doit être gérable. Et parce que parfois, il est temps d'assumer ses passions.


Je vous présente donc officiellement La Maison du Roi.





Vous trouvez pas qu'il ressemble à sa maman?

14 mai 2007

I am NOT Madonna!




Madonna,
je te hais!!!


Pfiou, ça va mieux. Désolée, ça paraît un peu violent comme ça, mais il fallait que ça sorte. Sérieux, à la base, j'ai rien contre toi, ma grande, mais là, tu commences à me courir sur le haricot (you are running me on the bean, si je puis dire).

C'est pas ça, hein, I LOVE your songs. Tu restes quand même la queen pour nous faire mover sur le dancefloor, je te le concède. Grâce à toi, j'ai envie de dire, on sait désormais que non, toutes les bonnes femmes de presque 50 ans ne sont pas bourrées de cellulite, n'ont pas les seins qui tombent et ne sont pas chahutées par la ménopause (ou alors, en silence). Mais en même temps, t'es sacrément fatiguante, pis en plus, t'es décourageante. Tu ferais passer une fille de presque 25 ans qui, okay, ne s'est mise au fitness que le mois passé, pour une mémère tout juste bonne à sortir les poubelles (et encore, pas trop lourdes les poubelles, pour pas risquer le lumbago)*. Faut t'arrêter, de temps en temps, ma vieille!


Le jour où je t'ai adorée, je n'ai pas peur de le dire, c'est quand j'ai trouvé le ptit chemisier que tu as dessiné pour H&M. Le reste de la collec', je dois te le dire, c'était vraiment moche à périr. Bon, okay, j'ai pas tout essayé, mais les matières étaient vulgaires et ça, ça n'aide pas pour la sexytude. Genre ta robe du soir, tu l'aurais fait dans une matière un ptit peu moins synthétique, je l'aurais sans doute adoptée. Parce que ouais, le décolleté était sexyglamour, mais pour le reste, tu repasseras, la matière avait juste l'air d'être la frangine du training du baraki de la place communale. Soit.

J'étais donc littéralement enchantée de porter ce petit chemisier so sexy. Et tellement worried de le mettre à la lessive, mais bon, faut ce qui faut: je ne veux pas être une puante, je fais donc les efforts ad hoc.

Puis hier matin, j'ai branché le fer à repasser pour le rendre un peu net, bicôz la tendance chiffonnée, j'trouve pas ça top et en plus c'est même pas tendance. Et c'est là, entre deux bouffées de vapeur de mon fer, que les bouffées de haine sont remontées. Car OUI, ce chemisier est magnifique, mais NON, il n'est pas fait pour une fille qui n'a pas trois femmes de ménage à temps plein chargées de repasser le petit linge. MOI, je bosse, okay, mais je ne délègue pas (encore) mon repassage.

Résultat: je me suis acharnée une demi-heure dessus et il était encore plus ou moins dans une "je sors de la machine à laver" attitude. J'ai eu la haine, Mado, je te le dis franchement. Puis je me suis souvenue de ta chanson de pauvre petite fille riche et j'ai compris: tu veux nous faire croire qu'on peut être comme toi, mais en fait c'est pas vrai.

J'voudrais bien aussi, moi, avoir un bodygard, mais sérieux, avec mon salaire, faudrait aussi qu'il sache repasser, et ça, franchement, je ne sais pas où je vais le trouver!!!


I got a lawyer and a manager, an agent and a chef
Three nannies, an assistant and a driver and a jet
A trainer and a butler and a bodyguard or five
A gardener and a stylist, do you think I’m satisfied
I’d like to express my extreme point of view
I’m not a Christian and I’m not a Jew
I’m just livin’ out the American dream
And I just realized that nothin’ is what it seems


C'est ça, ouais!!!

* toute ressemblance avec un personnage réel et gnagnagna...

FS1675, c'est moi!

Ouep, on est parfois peu de choses. On se réduit parfois à un numéro. Mais là, je vais vous dire, ça fait plaisir.

Parce que oui, là, maintenant, je suis officiellement journaliste stagiaire, inscrite à l'association des journalistes de Belgique.


Sauf que dans deux mois, je peux prétendre au titre de journaliste professionnelle. Je sais, ça pète.


Bon, allez, les loulous, j'vous laisse, j'vais faire un tour gratos en bus (ouais, trop fun!!!)

13 mai 2007

J'ai testé pour vous...

Ce week-end, j'avais l'humeur testeuse. Ca m'a pris comme ça, par hasard et j'ai décidé d'en profiter.


Test n°1: le nouveau gloss Bourjois:

Mais siiiiiiii! Celui qui ne fait pas coller les cheveux dans les lèvres, même quand ya du vent!!! Zavez jamais vu la pub ou quoi? Toute fille normalement constituée devrait mourir d'envie d'avoir enfin un gloss qui ne chope pas toutes les poussières et des mèches de cheveux entières. Quand on porte des lunettes, ça n'en est encore que plus précieux. Juré.

Donc voilà, comme j'allais chercher les cadeaux-de-fête-des-mères pour ma maman et Belle-Maman, je suis incidemment passée par une droguerie ousqu'on trouve du maquillage à gogo. Chic! Bon, première surprise: la taille du bidule. Petite. C'est un 7 ml, okay et ce n'est sans doute pas beaucoup moins que les autres gloss, mais enfin. Je choisis le "Cassis hydratant" et rentre avec ma trouvaille. Ce qui tombe super-bien, c'est qu'il y a un vent à vous niquer un brushing et comme je dois ressortir faire des courses alimentaires, je décide de glamouriser tout ça avec mon nouveau gloss.

Euh, ouais, j'dois en passer cinq ou six couches pour qu'on voie que j'ai quelque chose sur les lèvres. Un point pour eux, l'appellation "eau de gloss" n'est pas usurpée. A côté de cela, c'est vrai que le gloss n'est pas (trop) collant, mais justement, ça ne fait pas très gloss. N'empêche, c'est discret, ça habille joliment la bouche. Une fois que j'aurai apprécié le confort du non-collage, sûr que je l'adopterai sans réticences.

Test n°2: le mascara mauve d'Innoxa:

Tout d'abord, il faut que je remercie Céline, qui me l'a généreusement offert il y a plus d'un mois. Depuis, paresse ou négligence, je n'avais pas encore eu l'occasion de l'essayer. Erreur réparée ce week-end! Car hier, j'étais habillée très sobre (le bon vieux retour du bon vieux noir/blanc) et je me suis donc dit que s'il ne fallait qu'une touche de folie, ce serait celle-là: du mascara mauve. Je sais, je suis super-folle dans ma vie!

Or, donc, me voilà en train de tartiner mes cils de mascara mauve... et heureusement que je sais que je suis en train d'en mettre. Je ne tente même pas le test "tu vois mon mascara?" auprès de M. Léludemoncoeur, c'est inutile. Mes cils restent tout minuscules et désespérément noirs, me semble-t-il. En désespoir de cause, j'enlève le mauve (sur le coton blanc, avec du démaquillant, ça se voit quand même...) et je reviens au plus traditionnel mascara volume noir. Promis, la prochaine fois, j'essaie le mauve au-dessus du noir. Ptêtre que là, ça donnera quelque chose...

Test n°3: la crème hydratante Garnier avec un tout ptit peu d'autobronzant (en cours):

Ca, ce sera sans doute mon test de la semaine. Après avoir commencé à tricher avec un lait hydratant pour le corps légèrement teinté, j'me suis dit que j'aurais l'air conne avec juste les jambes et les bras bronzés et le visage blafard comme après une cure de 15 jours de cave. J'ai donc profité de la virée susnommée pour m'offrir un Garnier aux huiles d'abricot (si si, c'est marqué!) qui est devenu officiellement depuis hier ma crème hydratante pour le visage. Je ne peux pas encore dire si elle donne des résultats. Faudra pour ça que quelqu'un s'extasie sur ma mine rayonnante genre "rhoooo! tu rentres de vacances, veinarde?!?!". Là, je saurai que c'est gagné et que l'investissement (ouais, moins de 10 euros, mais quand même) valait le coup.




Bon allez, les girlz, à très vite pour de nouveaux tests et pour les résultats des tests en cours!!!

12 mai 2007

La lettre de ça suffit

Cher Jorge H.,


Je vous écris car je n'arrête pas de vous voir à la télé et, plus je vous vois, plus j'ai envie de me goinfrer et ça, c'est vraiment pas bien. Il fallait bien que je vous en parle, surtout qu'à la télé, ils disent que vous êtes un docteur et que vous pouvez faire maigrir. Enfin "ils" disent... VOUS dites. Et miss Univers 1996 aussi. C'est vrai qu'en regardant ses photos d'il y a quelques années, j'aurais pas misé un kopeck (ou une roupie, après tout, on est universel ou on ne l'est pas, hein?) sur la donzelle. Elle dit que c'est grâce à vous qu'elle a maigri et qu'elle est redevenue une top bombasse. Moi j'dis okay, mais elle a ptêtre aussi juste tapissé ses murs de photos d'elle. Ca suffit à vomir, parole! Maintenant, ouais, c'est une top bombasse. Moi aussi, j'voudrais être une top bombasse comme ça et apparemment vous vous pouvez réaliser mon voeu. Ouais, mais bon, j'aurai jamais la piscine sublime et la vue qui va avec (sur la mer turquoise là, tu vois?), alors à quoi bon?

Et puis, qui me dit que vous êtes vraiment docteur, hein? Au risque de vous décevoir, il ne suffit pas d'enfiler une blouse blanche pour être médecin. Ouais parce que non, quoi, vous avez quand même plus le profil play boy californien vieillissant, tendance vieux maquereau, que celui du jeune premier docteur. Et c'est pas le docteur Mamour qui me contredira. Franchement Jorge, je vous pas vous donner des conseils, mais va falloir travailler le pouvoir de conviction, là...

Pour ça, vous avez engagé des (très très) gros à qui vous avez fait passer le test du "avant-après". Pesée avant de commencer les pilules miracle et pesée après six semaines de traitement. C'est vrai que comme ça, ils ont l'air d'avoir un tout petit peu dégonflé, mais -ahaaaaah!- qui me dit que vous avez pas un peu étiré l'image et que le caméraman a pas fait exprès d'être mauvais*? Mais allez! Je vous accorde le bénéfice du doute. Si ça tombe, ils ont vraiment perdu quinze kilos sur les 80 qu'ils devraient perdre...

Le problème, c'est que vous n'avez pas pensé aux doubleurs qui allaient interpréter leurs cris de joie en français... et là, sérieux, c'est la-men-ta-ble. Et je pèse mon mot (c'est pas de l'hyper-protéiné, là). A chaque cri, j'ai l'impression que le type ou la nana va mourir d'extase. C'est indécent tellement ils hurlent de jouissance. "ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! c'est géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal!" même une actrice porno n'oserait pas.

Par contre, là où vous m'intéressez, c'est quand vous dites qu'on peut continuer à manger toutes nos spécialités locales. Pas que des carbonnades flamandes ou un waterzooi me fassent triper, mais sérieux, je pense demander l'asile gustatif à l'Italie. J'préfère les pizzas, et d'ailleurs vous les citez dans le régime qu'on peut continuer à suivre. Franchement, le jour où vous vous présentez pour être président des Etats-Unis (ou gouverneur de Californie, mais ne rêvons pas trop non plus, hein!), j'vote pour vous sans hésiter. Oui, parce que vous dites qu'on ne doit pas se priver et qu'il suffit d'avaler la pilule pour que ça aille mieux et ça, c'est vraiment très très fort!

J'préfère pas savoir ce que vous avez mis dans vos pilules, hein, parce que sinon, ça risquerait de me dégoûter. J'espère qu'il n'y a pas de bave d'escargot comme un de vos collègues a inventé pour une crème anti-imperfections (plutôt avoir une face de calculette que de mettre de l'escargot sur mon visage!!!). Vous, vous parlez de thé vert, mais j'suppose que ça ou autre chose, à moins d'avoir un microscope et un doctorat de micro-biologie, on sera toujours obligées de vous faire confiance.

C'est là, finalement, que le bât blesse le plus. Parce que, pas plus tard que ce midi, Belle-Maman et Belle-Soeur Léludemoncoeur m'ont dit que tous les trucs qu'elles avaient commandés à la Télé-Boutique étaient toujours des arnaques (ah bon?) et qu'elles avaient toujours tout renvoyé.

Alors vous comprendrez, mon cher Jorge H., que je ne commande pas vos pilules-magiques-qui-réduisent-rapidement-la-graisse. Néanmoins, je ne vous empêche pas d'en bouffer quelques unes à ma santé. Moi, pour ma santé, j'irai à la gym, et quand j'boufferai une pizza, j'essaierai de pas trop penser à vous. Et de pas culpabiliser non plus.

Allez, sans rancune,

Sophie







* ahahahah, je savais qu'un jour mes études de journalisme me servirait à quelque chose!!!

11 mai 2007

Questions existentielles

Je suis en deuil :( Et pour respecter ma douleur, faisons quelques lignes de silence...












Voilà. Oh! Rassurez-vous! Personne n'est mort. Mais c'est peut-être pire... En fait, c'est une partie de mon insouciance et de ma crâneuzattitude qui s'en est allée...

Lundi, la nouvelle est tombée comme une massue: Cindy, ma collègue, se marie dans un an! Quand elle l'a annoncé, évidemment, j'ai été ravie pour elle. Mais immédiatement, la petite calculette mentale à l'intérieur de mon crâne s'est mise en route. Et très vite, je me suis pris un coup de vieux. Genre "et toi, tu restes célibataire, et même pas encore installée, en plus!", dans une petite voix perfide à qui on a envie de casser la gueule.

Parce que franchement, ça craint quand les gens autour de vous commencent à se marier. Moi, ça a commencé vers 21 ans, quand une copine de maternelles m'a envoyé un faire-part. Déjà, à la base, j'ai pas saisi qui me l'envoyait. Une fois que les pièces du puzzle se sont mises dans le bon ordre, j'ai vraiment eu un coup à l'estomac. Une copine de maternelle, vous imaginez? Que j'avais plus revue depuis genre... presque quinze ans. Le jour J, je m'y rends en fille glamoureusement célib' et totalement libérée, genre fêtarde en période "j'ai viré mon ex et pas encore rencontré M. Léludemoncoeur". J'ai fait bonne figure pendant toute la messe puis pendant la réception. Puis je me suis écroulée en pleurs dans ma voiture en rentrant à la maison.

Peu après, c'est une autre vieille copine qui a franchi le pas. Puis encore une autre. Je les connaissais depuis l'âge de 10 ans. "Et toi, Sophie, ça va?" "oh! ben moi écoute euh... oui, j'm'éclate, j'fais bien la fête. Oui j'ai un M. Léludemoncoeur, mais bon, on va pas non plus se marier dans deux mois hein! Oui, puis bon, j'suis encore aux études. Et je prends mon temps. Après tout, je n'ai encore que 22 ans... et blablabla."

Depuis, il faut bien remarquer que ça s'est sérieusement calmé niveau copines. Oh, ouais! ya quand même eu quelques cousins et cousines pour prendre la relève. Et on arrive dans ma génération (d'où la question logique "et toi, c'est pour quand?"). Ouh! La pression!

Et puis, là, pan! Cindy! Là, on arrive dans la catégorie "copines d'université/collègues". Ca rigole plus. C'est pas que c'est mort niveau mariages dans la boîte. Rien que pour 2007, on en compte deux, voire trois (le troisième, c'est des flamands et on connaît pas la date exacte). Mais Cindy, c'est différent. Elle est plus jeune que moi, déjà (okay, bon, d'un mois, mais quand même), ce qui force l'identification. C'est là que ma ptite calculette mentale se me ten marche à toute vitesse: dans trois semaines, j'ai 25 ans; je ne prévois de m'installer que dans quatre cinq mois minimum (j'aurai donc 25,5 ans); je suppose qu'on attendra quand même un peu avant de prendre la Décision; étant donné qu'on met plus ou moins un an pour préparer un mariage, j'aurai un bon 26,5, voire 27 ans, quand je me marierai.

Et comment je fais, moi, pour avoir un gosse avant trente ans??? Hein???

Quoique la règle "jamais deux sans trois" semble être de rigueur pour les mariages dans mon entourage. Alors peut-être que Cindy initie la règle pour 2008 et que le deuxième (ou le troisième) ce sera moi...


En attendant, Flo et moi, on va continuer à faire les deux vieilles commères du Muppet Show. ;-)

10 mai 2007

Il est rose et il sent bon

Une seule chose vous manque et votre univers est complètement chamboulé. Je peux le dire, j'en ai fait l'amère expérience l'autre jour chez mes parents.

Une fois n'est plus coutume, j'étais rentrée dormir chez papamaman passque ma voiture devait aller à l'entretien et que bon, quand même, je ne suis pas encore officiellement installée avec M. Léludemoncoeur et que donc voilà, ça se fait encore de rentrer dormir chez papamaman.

Bref, me voilà avec mon sac transportant toute ma vie (et mon linge sale) chez mes parents. Je batifole, je papote, je lis puis je m'endors et ce n'est que le lendemain matin que la nouvelle me frappe dans toute son horreur: j'ai oublié mon shampooing et mon après-shampooing chez M. Léludemoncoeur!!!

Là, le lecteur lambda lève légèrement le sourcil en signe de perplexité. Un billet sur un bête shampooing et un encore plus bête après-shampooing? Et c'est là que tu as tort, ami lecteur (mais si tu continues à être con comme ça, on pourra pas rester copains longtemps, ça ferait tache sur mon CV amical). Car le shampooing, ça fait toute la différence.

J'en ai testé, des onguents, avant de trouver la crème de la crème (ou plutôt le shampooing de chez shampooing, si ça faisait pas beauf de dire ça). Persuadée que Pantène, c'était vraiment bien j'ai d'abord essayé ça. Quatre lavages de cheveux plus tard, je n'étais plus qu'une pellicule tellement le produit attaquait mon crâne. J'en ai essayé d'autres qui me faisaient les cheveux gras plus vite qu'il ne faut pour l'écrire. Puis je suis tombée sur l'Ultra doux à la camomille et j'en suis restée fan. Ca doit bien faire huit ans que je n'utilise que celui-là. Oui, je sais, je peux parfois être fidèle jusqu'à l'acharnement...

J'avoue, pendant longtemps, j'ai été adepte du "naturel" pour mes cheveux: pas de sèche-cheveux, jamais de masque ni d'après-shampooing. Trop de chichis, tout ça! Puis un jour (ya pas si longtemps), je suis allée chez une coiffeuse qui m'a conseillé quand même d'utiliser une mousse coiffante pour renforcer un peu mes cheveux fins (filasses diront les mauvaises langues) et désespérément plats. Etant d'un naturel assez obéissant, je l'ai écoutée et j'ai fait rentrer le sèche-cheveux dans ma vie et mon planning. Soit.

Puis un jour, en faisant mes courses, j'avise un après-shampooing dans une bouteille rose. Il promet des cheveux brillants et magnifiques. Etais-je ce jour-là dans un état de faiblesse émotionnelle? Avais-je un complexe sur mon physique (est-ce possible??)? Toujours est-il que j'ai craqué et que je l'ai ramené à la maison. Et je n'ai bientôt plus arrêté de l'utiliser.

Jusqu'à lundi, donc. Où je suis témérairement repartie chez mes parents sans, quelle sotte!, préparer correctement mon sac. Ah! Je me suis retrouvée fort dépourvue lorsque le temps de la douche fut venu! Ni mon ultra-doux camomille, ni mon après-shampooing... Bien décidée à ne pas laisser ma journée s'assombrir (après tout, j'avais quand même un sèche-cheveux et de la mousse volume, ouf!), j'ai utilisé le shampooing familial aux herbes, tout simplement.

Las! C'est quand le temps du peigne s'est pointé que j'ai regretté mon étourderie. Lui qui passe d'habitude avec facilité dans mes cheveux plein de noeuds, voilà qu'il menaçait presque de faire grève, vu la surcharge de travail... J'ai souffert, je n'ai pas peur de le dire et, si je ne suis pas chauve aujourd'hui, c'est uniquement parce que j'ai démêlé mes cheveux mèche par mèche. Je sais, je suis forte!

Mais c'est à ce moment-là que la vérité m'a frappée de plein fouet: OUI, je suis accro à mon après-shampooing!

09 mai 2007

A la poursuite du bonheur

C'est rigolo parce que le questionnaire de Proust je le fais environ tous les cinq ans sans vraiment réfléchir à la signification de ce truc. Mais en général, je compare avec mes réponses précédentes et je vois ce qui a évolué entretemps. Alors let's go:

Ma vertu préférée: la patience

Le principal trait de mon caractère: l'humour

La qualité que je préfère chez un homme: l'honnêteté, l'humour

La qualité que je préfère chez une femme: l'écoute, l'empathie (spéciale cassdédi! ;-) )

Mon principal défaut: la nonchalance (voire la négligence...)

Ma principale qualité: l'optimisme

Ce que j'apprécie le plus chez mes amies: leur patience, leur compréhension, leur tolérance à mon égard et leur écoute

Mon occupation préférée: lire, chanter, manger, papoter

Mon rêve de bonheur: m'arrêter un moment, regarder derrière moi et voir que j'ai déjà accompli certains de mes rêves; regarder devant moi et voir qu'il m'en reste tout plein à atteindre.

Quel serait mon plus grand malheur? Perdre un membre de ma famille ou un(e) de mes ami(e)s.

Où aimerais-je vivre? Dans un pays scandinave où être une femme qui travaille/qui a des enfants n'est pas un handicap; ou plus réalistement dans une maison écologique je sais pas trop où en Belgique

A part moi-même qui voudrais-je être? Alain Lallemand (grand reporter au Soir)

La couleur que je préfère: A la base, j'aime le bleu et le jaune, mais maintenant ma réponse diffère en fonction des circonstances: j'aime l'aubergine, le vert foncé et le rose pour des murs; le fuchsia, le turquoise, le rouge et le blanc pour de la déco; le noir, le blanc et le turquoise, encore, pour mes fringues.

Odeur préférée : La campagne après une pluie d'été (on sent la terre respirer); le gateau au chocolat de ma maman quand on rentrait de l'école; en général des odeurs reniflées par surprise et qui me renvoient des années en arrière. Le parfum de la violette.

La fleur que j'aime: le freesia, la rose et, dans un style plus sauvage, le myosotis et le bouton-d'or.

L'oiseau que je préfère: la mésange et la chouette effraie

Mes auteurs favoris: Xavier Deutsch, Harlan Coben, Patricia Cornwell, Albert Camus, Boris Vian et sans doute encore bien d'autres...

Mes héros préférés dans la fiction: Tom Scavo (Desperate Housewives), Gene Kelly dans Singin' in the rain

Mes héroines favorites dans la fiction: Carrie Bradshaw dans Sex in the City, Lynette dans Desperate Housewives, en général les femmes passionnées et fortes en gueule.

Ma nourriture et boisson préférées: Les pizzas, les pizzas, les pizzas et euh... les pizzas. Non, je mange aussi très très volontiers euh... des salades mélangées même que c'est moi qui les fais, des ailes de poulet rôties, du pain (je pourrais m'en faire péter); j'aime l'eau, le rhum (et le daïquiriiiiiii) et le vin rouge, rosé et blanc. Mon repas de rêve? Un cheese and wine. Celui qui organise ça pour moi, je l'épouse direct!

Ce que je déteste par dessus tout: la mauvaise foi, la violence et les gens qui parlent sans vraiment savoir.

Mon actrice préférée: il fut un temps où c'était Romy Schneider, puis Michelle Pfeiffer, que je trouvais fascinante. Là, je suis bien en peine de citer quelqu'un...

Film préféré : Singin' in the rain, je connais ce film par coeur. Moulin Rouge, j'aime beaucoup aussi. Chicago pareil. Et hello Dolly aussi. Bref, des comédies musicales.

Mes héros dans la vie réelle: Les gens heureux

Le don de la nature que je voudrais avoir: pouvoir dessiner ou peindre

Comment j'aimerais mourir? avant, je disais: dans une collision frontale et sur le coup. Maintenant, je dirais: de vieillesse ou juste après l'amour

Mot préféré : fascinant, Ettore, bonheur

Ma devise: Restons courtois, suivi tout de suite après par: "quand on veut, on peut"

J'avoue, je n'ai pas retrouvé (et je n'ai pas cherché non plus) mes réponses précédentes au questionnaire. Je peux juste dire que le "restons courtois" est fidèle au poste depuis un certain temps, de même que la mort par collision frontale et la poursuite du bonheur. Pour le reste... Faut que je les retrouve.


(Ou comment mettre du suspense dans un billet où il ne se passe pas grand chose)

Flo et cindy, c'est à vous... ;-)

06 mai 2007

L'élection comme si j'y étais

Cette fois, c'est moi qui m'y colle. L'élection présidentielle, le retour, c'est pour moi. C'est à moi qu'il reviendra, juste après 18h00, de diffuser la bonne (ou moins bonne) nouvelle de ce grand jeu "qui veut devenir président?". En Belgique, du moins.

J'avoue, je stresse un peu. Vais-je être à la hauteur? Être assez réactive? Parce que là, c'est un saut dans le demi-inconnu.

Bon, allez, plus qu'une heure et demie, et on saura qui a gagné...

Peut-être des news sur ce blog très vite après...


edit: Sarko serait en tête avec 53 à 55% des voix...

05 mai 2007

Miss Langue de Pute

Ouais, c'est moi. Du moins d'après le collègue le plus langue de pute de la rédac. Hier, il m'a fait ce qu'il a sans doute considéré comme le compliment suprême: il m'a dit que je suis fin prête à intégrer son service, le plus langue de pute de toute l'agence. Damn!


Flash back: hier midi, on mange en terrasse, on discute de tout et de tout le monde d'un ton badin et léger. Okay, ya quelques piques qui sortent, mais franchement, quand même pas de quoi en faire un camembert. Lui arrive, rajoute son kilo de sel, puis après une de mes réflexions, me lance un "bon, et bien je crois que tu es mûre pour venir travailler avec nous au online!". Ca m'a coupé la chique et je me suis pris une sacrée douche de glaçons, d'un coup. Fin de la récré.

C'est vrai que je suis parfois un peu corrosive, mais je ne le fais jamais méchamment ou pour nuir à quelqu'un. Je ne veux pas m'ériger en Sainte-Nitouche du potin, comprenez-moi bien, mais généralement, je dis les conneries qui me passent par la tête et qui me font rire sur le moment.

Notez, j'ai essayé de ne plus potiner ni de parler des gens. J'en ai même parfois ressenti une forme de satisfaction vertueuse quand je gardais pour moi une réflexion pas super utile à la sauvegarde de l'univers. Mais parfois, ça fait tellement du bien de rigoler un peu avec les copines. Au dépend des autres.

Attention, je ne suis pas misanthrope, j'aime les gens (j'peux devenir présidente de la république?) et je m'entends plutôt bien avec tout mes collègues. Je ne suis jalouse de personne et je ne suis pas particulièrement frustrée par rapport à ma situation actuelle. Bref, je ne me sens pas trop mal dans ma peau. Ce qui n'est pas le cas, d'après les échos que j'en ai, de la bande des Langues de Pute que je pourrais soi-disant intégrer...

Alors je voulais faire passer un message, publiquement: F. (préservons son anonymat), je voulais te remercier; tu m'as prouvé par l'absurde et le négatif que je me conduis mal et que je ferais mieux d'arrêter mes analyses acérées des personnages de la rédaction. Dès à présent, promis, plus aucune pique ne franchira la frontière de mes lèvres, dussé-je en garder des tics nerveux.



Parce que franchement, plutôt mourir que d'intégrer votre club des aigris!

03 mai 2007

Grève du titre!

Je suis un cafard, une misérable mouche, la lie de la pire nullité de la Terre entière. Trop nulle. Pas assez compétente.


A chaque remarque c'est pareil. Un avis négatif sur mon travail et je plonge dans le désespoir le plus crasse et le plus collant, genre le boulet qui vous suit jusqu'à la fin de la journée et qui vous susurre "tu aurais mieux fait d'être caissière au GB! Ca au moins tu sais le faire..."

Ici, c'est une remarque sur une dépêche qui a tout déclenché. Le problème? J'ai mixé trois dépêches en une et j'ai gardé le titre de la moins pertinente des trois. La réaction n'a pas (trop) tardé: un mail comme seul le sous-boss peut en écrire, sec et un peu condescendant pour me dire que franchement c'était moyen, voire nul, et que la chaîne publique, elle, avait bien mis en valeur l'info principale.

Depuis deux heures, les chauve-souris me tournicotent dans la tête, je broie du noir et je me morigène: "pauvre cruche, comment peux-tu être aussi bête???"

Pourtant je sais que je fais du bon travail. Que je n'ai que rarement fait des bourdes, et encore, rien de mortel. Qu'en général, je gère bien. Mais le problème, c'est que les rares feed-back que j'en reçois sont à 95% négatifs et critiques.

J'vous dis pas ma surprise la semaine dernière quand le rédac' chef m'a lancé des fleurs à pouvoir en constituer un bouquet... Premier retour positif depuis... je ne sais plus quand.

Le pire, c'est que chaque critique me ronge un peu plus l'estomac, et que j'aurai bientôt un ulcère tellement énorme que j'en deviendrai un cas d'étude. A chaque fois que je prends une remarque, je regrette de m'être inscrite au fitness.


Parce que OUI, j'aurais dû faire de la boxe: ya des défoulements qu'on ne devrait pas se refuser...


(C'est quoi, à vous, vos trucs pour garder une confiance en soi bien gonflée genre insubmersible?)

Les English perdent la boule

Les Anglais sont des gens fascinants et pour tout dire étranges. Je ne parle pas ici de cuisine, après tout, la cuisine anglaise n'est pour moi qu'une légende, une sorte de monstre du Loch Ness.

Non, ce qui me fascine, chez eux, c'est qu'ils ont l'art d'élever au rang de sport de haut niveau des disciplines qui n'auraient pas dû franchir les portes du pub du coin. A tel point que la très sérieuse BBC en retransmet les championnats.

L'autre jour, elle diffusait ainsi un championnat de billard, avec deux concurrents sérieux comme des papes devant leur table verte et des commentateurs très british, s'extasiant d'un "oh! Well done!" devant le coup du siècle. Okay, j'ai jamais joué au billard et cela me paraît donc un peu obtus, voire hermétique.Je le jure, j'ai essayé de m'y intéresser et de trouver ça passionnant. J'ai malheureusement échoué, et je n'ai pas pu effacer de mon visage cette petite moue mi-sceptique, mi-effarée qui montre que le billard à la télé et moi, on ne flirtera jamais. Sorry baby!

Mais il y a pire que le billard (si, c'est possible!): le dart, autrement nommé "les fléchettes" (du moins dans le café de mon bled). S'il y a bien un "sport" juste bon pour une arrière-salle de café, un samedi soir de biture, c'est bien les fléchettes. Pas pour les English! Eux, ils regardent ça, et ya même un public pour applaudir et des commentateurs pour commenter "oh! Terrific!"). Franchement, y a-t-il sur la planète sport TV un truc moins sexy que les fléchettes?

Oui, okay, ya le curling aussi. Ma femme de ménage, personne vient la filmer quand elle savonne le hall d'entrée et que la baballe du chat glisse sur le sol savonneux. Comment ça c'est pas pareil? Okay, elle, elle met pas des protections partout et elle ferait bien, pourtant, histoire de pas se prendre des bleus disgrâcieux quand elle se gamelle. Mais bon, faire le ménage en casque et genouillères n'a jamais été un sport national. Heureusement, d'ailleurs, parce que sinon, je pourrais ajouter cette discipline à la longue liste des sports que je ne pratique pas.

Alors, guys of the BBC, il fallait que je vous lance publiquement un cri du coeur: autant j'adooooooooooooore (ça va, j'en ai mis assez?) le BBC News et le BBC Breakfast parce que ça fait bien de regarder les news en English, autant vos programmes tue-le-glamour, là, non, c'est trop!!!

Manquerait plus que des concours de la Nouvelle Star de la danse et ce serait le pompon!


Comment? Vous en organisez déjà? Oups....




(Et vous, c'est quoi vos programmes les plus assommants/déprimants/pas sexy?)

02 mai 2007

Miss Caprice

Ma maman m'a toujours dit que ce n'était pas beau de faire des caprices (ah! ça non!) et qu'on n'obtenait rien comme ça, à part des emmerdes. Ma maman, c'est vraiment la meilleure, même si ses sermons sont parfois un peu lourds (désolée, Mum).


Gisèle B. aurait dû avoir une mère aussi sermoneuse que la mienne! Ca lui aurait évité de se faire plaquer par Victoria's Secret, la marque de sous-vêtements dont elle était l'égérie. La belle faisait trop sa diva et, à défaut de manger beaucoup, se montrait tout de même très gourmande. En dollars.

La belle et son nouveau rapace d'avocat exigeaient en effet que son salaire soit fixé à 5 millions de dollars par an. Dis, Gisèle, pour porter deux bouts de tissus, tu ne crois pas que c'était un tout petit peu exagéré? T'aurais pas pu te contenter de la somme certainement plus ronde que toi que la marque t'offrait déjà?

D'après certaines sources, à la porte de Victoria's Secret se tiendraient déjà prêtes "cinq nouvelles filles plus jeunes et plus belles" pour succéder à Gisèle.

Parce que là, maintenant, non seulement elle ne sera pas payée ses cinq millions (trop dur!!!), mais en plus, elle est officiellement déclarée complètement out et trop vieille.

Prends ça dans tes (jolies) dents, Gisèle!

La femme-objet, objet de mauvais goût





OH MY GOD



Je suis partagée entre l'incrédulité, le dégoût, la nausée et l'indignation. Aujourd'hui, à l'agence, on a reçu un courrier promotionnel pour le lancement d'une nouvelle collection de bagues en argent. L'intention pourrait être bonne, voire intéressante, mais dès la lettre, le mauvais goût saute à la gorge.

Car l'illustration qui orne la lettre représente une femme en porte-jarretelle et pseudo-costume d'hôtesse de l'air, genre "j'veux faire classe, mais c'est vraiment raté". Parce qu'en plus, la fille pose jambes écartées... Quand je vous disais que c'était mauvais goût!

Pourtant cette nouvelle ligne de bijou arrive en droite ligne de Scandinavie, région qui n'est généralement pas réputée pour ses bovinitude et beaufitude poussées... Mue par une curiosité bien légitime, je suis allée voir sur leur site si les autres illustrations étaient du même tonneau.

Je suis au regret de vous annoncer que oui. Allez voir vous-même si vous ne me croyez pas... Je n'ai pas retrouvé la blonde qu'ils ont collée sur la lettre, mais les autres valent elles aussi le détour.

Pour ma part, je ne publierai pas une seule de ces photos sur ce blog. On n'est pas à Pigalle, non plus!

J'ai encore craqué...

Et voilà la future nouvelle petite merveille qui fera de moi une déesse du "bien habillé":





J'ai pêché cette délicieuse petite chose sur le site de promod et pour la deuxième fois j'ai commandé en ligne sans même avoir essayé. Je sais, j'suis un peu crazy dans ma tête, mais dans la vie, faut être un peu fofolle, sinon on s'ennuie.

Il faut dire que ce site est un vrai pousse-au-crime: il offre les frais de transport pour toute commande supérieure à 60 euros. Et ma soeur, dont c'était l'anniversaire ya un mois et demi, m'avait demandé une tunique à 25 euros, dispo sur le site de Promod. Vous comprenez bien que j'étais obligée de prendre quelque chose d'autre pour éviter les frais de transport. Et puis toute peine mérite salaire: j'lui offre un cadeau, je peux bien me payer un truc, nan?

Si elle ne me va vraiment pas (ce qui serait dommage...) je la revendrai sur eBay, na!

Je crois que je suis chocolat...

Pour aller voir Olivia, j'crois que c'est foutu. La "femme chocolat" vient lundi prochain au Cirque Royal à Bruxelles et ce concert fait partie de ma wish-list. Le problème, c'est qu'à ma bonne habitude, j'ai légèrement laissé traîner les choses genre "oh j'ai encore le temps, le 7 mai c'est loin!".

Mais là, on est quand même le 2 mai, soit, les fortes en math l'auront calculé, à cinq jours DU concert. Et sur le site du Cirque Royal, on annonce qu'il ne reste plus que quelques places à "visibilité limitée". Bref les places de merde dont personne ne veut.

Shit! Va falloir que j'attende le prochain concert de la donzelle. Parce que ça serait dommage de se cacher derrière un poteau ou de n'avoir que le son. Cette fille est une show-woman, je crois. Bref en attendant, je vais me contenter de ses clips rigolos.


C'est toujours ça de pris.

01 mai 2007

Scandale sur Park Avenue

Hier, en vous relatant mes frasques shoppinguesques, je ne vous ai pas tout dit. J'ai zappé l'épisode arrêt au rayon chick lit, histoire d'en rajouter une couche dans le cliché "fille jusqu'au bout de la manucure". J'ai commis trois achats, tous en chick lit. Deux "Gossip Girl" et un bouquin intitulé "Chic et choc à New York". Tout un programme.

Le pitch (assez simple, somme toute): la nouvelle femme d'un magnat des cercueils (eh ouais...) fait tout pour se faire accepter par les gens de Park Avenue. Mais elle s'y prend très mal et tout le monde se fout d'elle. Petit à petit elle va essayer de changer son style et de devenir une fréquentable.

Okay, c'est franchement bateau et on devine assez bien que les méchants seront bien refaits (zavaient qu'à pas être aussi méchants) et que la gentille finira par se réconcilier avec elle-même d'abord, puis avec les autres ensuite. En gros: l'argent ne fait pas le bonheur ni la réussite sociale, faut aussi avoir l'attitude ad hoc.

Et l'attitude ad hoc, quelle est-elle? Il ne faut pas dépenser son argent comme une m'as-tu-vu pour acheter les faveurs des autres riches mais savoir rester modeste (ben tiens!) et faire de temps en temps des dons "anonymes" pour créer le mystère et le secret. Il faut éviter les fautes de goût (franchement, Versace ça craint!) et ne porter qu'une pièce directement reconnaissable.

En fait, dans le bouquin, l'héroïne, Melanie, est véritablement une cendrillon ou une Cosette mal dégrossie qui croit que tout s'achète, surtout le statut social. Je dois avouer que même pour une non New Yorkaise comme moi il était évident dès le début du livre que si j'avais eu cette fille en face de moi, je l'aurais aussi traitée de parvenue prête à tout pour se faire une place au soleil.

Ce qui voudrait dire que... je pourrais aller m'installer Park Avenue et finir dans ce monde-là sans trop de problèmes... Ou plus réalistement, que je ne suis pas une parvenue, parce que mes parents, bien que très peu friqués, avaient des principes. Voilà. Mais visiblement, les principes, ça ne paie pas son bijou Cartier. Dans un prochaine vie, j'exige de naître dans une famille pleine aux as. Je construirai mon élégance et mon éducation à la force du poignet. Na!