17 mai 2007

"Salut! J'suis la nouvelle!"

Au boulot, je suis plutôt sociable. Ca veut dire que je papote beaucoup, et un peu avec tout le monde. Et ça, depuis le début. Ca vient sans doute de ma volonté obsessionnelle de tout maîtriser et de faire oublier, très vite, que je suis "la ptite nouvelle".

Au bout de quinze jours, je connaissais donc déjà les initiales de tout le monde (oui, on signe par nos initiales); je savais repérer les "qui-ne-font-rien-mais-font-bien-semblant", les "qui-gèrent-tout-tous-seuls", les "chiants-à-traduire" (les CHAT, uniquement valable pour les Flamands), les "sympas-comme-ça-mais-faut-s'en-méfier", bref toute la vie de la rédaction. Faut dire, j'ai été super bien coachée par les deux "anciens nouveaux", trop heureux de nous refiler l'étiquette (c'est pas un "nous" majestatif, hein!, on était quand même trois). Bref, très vite, je me suis sentie comme un poisson dans son bocal: à l'aise et connaissant tous les coins ;-)

Là, depuis un mois, ya un nouveau nouveau. Jeune aussi, bosseur, sympa. Mais ça, personne ne le sait, car il ne dit en gros bonjour qu'aux gens qu'il connaît. Soit les gens (genre les curieuses comme Flo et moi ;-) ) qui sont allés lui parler histoire de faire connaissance.

Or, il faut savoir qu'il y a une tradition presque sacrée, c'est celle que j'appelle "la joyeuse entrée". La personne fait le tour de la rédaction pour dire bonjour à tout le monde et signaler implicitement qu'elle est arrivée et prête à travailler. Pour un nouveau, cette tradition est encore plus cruciale, parce qu'elle permet d'imprimer sa tête dans celle des autres (vous suivez?), de nouer des contacts avec les collègues et de repérer qui est qui. Las! Le nouveau est vraiment réticent à cette tradition, malgré nos appels du pied (trop?) discrets.

Comme si Flair avait senti ces tracas, le mag' sort cette semaine un article sur les dix erreurs à ne pas commettre dans un nouveau boulot! Erreur n°3? "Je n'aime pas me faire remarquer". Erreur n°4? "Les relations, ça ne m'intéresse pas". Ahaaaaah! Où on explique qu'il vaut mieux ne pas rester planqué(e) devant son pc mais au contraire aller vers les collègues et poser des questions.

Depuis hier, j'hésite à lui faire lire l'article. Mais ça serait quand même trop peu subtil... Des solutions?

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Solution ? Une BONNE GROSSE fête. Une soirée oùsske tout le monde finit bien par avoir bu 6 bières minimum, ou 6 BBC (ce qui est plus traître encore). Et là, tout le monde est décoincé ! lol

On a eu un peu ça avec des nouveaux nouveaux aussi (rédac trèèèès jeune chez nous mine de rien), assez discrets, style "je suis là, vous ne me voyez pas, puis vous vous demandez quand même qui je suis mais je vous le dirai paaaaaas euh, tralalère", jusqu'à ce qu'on se rende compte que c'était.... de gros guindailleurs hehe. Et là, franchement, ça aide ;-)

libu (wé, les initiales c'est fun... lol)

Baudouin a dit…

Pas sûr que dans ce genre de situation le manque desubtilité soit un problème. Tu as toujours la solution d'abandonner le Flair bien en vue sur son bural avec le point n°3 cerclé au Stabilo. Il rougit 15 secondes, va pleurer dans les toilettes et... hop! le lendemain il est transfiguré...

P.S. Tu ne serais pas depuis peu dans les contacts Linkedin d'une connaissance commune, par hasard ?

Anonyme a dit…

Peut être l'inviter à manger un bout quand vous mangez avec les autres ou encore l'inviter à une petite soirée organisée par une collègue:-)

Anonyme a dit…

Peut être l'inviter à manger un bout quand vous mangez avec les autres ou encore l'inviter à une petite soirée organisée par une collègue:-)

Sophie a dit…

@Lise et Clo: oui, la soirée hors boulot, c'est une bonne idée. Encore faut-il qu'il vienne... Parce que bon, on va pas le traîner par le col de chemise, non plus... ;-) On allait justement en organiser une dans pas longtemps. :-)

@Somebaudy: J'oserais jamais tenter le coup du Flair!! ;-) Et pour LinkedIn, je suppose que si c'est une Sophie travaillant dans une agence de presse belge, c'est moi, oui. :-) Le monde (belge et de la presse) est tout petit...

Sophie a dit…

Gasp! The New aurait-il lu ce blog? Toujours est-il qu'il est venu se manifester au desk. Timidement ok (suis pas sûre que la deskeuse l'ait entendu), mais bon...


;-)

Anonyme a dit…

ou peut-être qu'il a entendu mon "hyper discret" appel du pied.... ;-) C'est clair que tu as été méga-bien coachée;-)