31 octobre 2006

Snif!

Bon, ben Namur, normalement... c'est fini... J'ai presté mes deux derniers jours à la presse jeunesse ces lundi et mardi... Ca va me faire tout bizarre. Parce que mine de rien, c'est quand même une page qui se tourne.

Entre la presse jeunesse et moi, ça n'a pas toujours été une histoire d'amour fou. Si ça avait bien commencé, il y a tout juste un an, ça s'est petit à petit dégradé, au fur et à mesure que j'écrasais, quand on me faisait des remarques. J'avais de plus en plus l'impression d'être une moule lobotomisée, ou presque, parce qu'à chaque correction de mes articles, une des deux journalistes me jetait un regard catastrophé, prenait une voix du même acabit pour me dire: "mais enfin! c'est paaaaas du tout ça! Je crois que tu n'as pas très bien compris..."

Bref, régulièrement, j'en venais à me demander comment diable j'avais pu réussir 4 ans d'unif sans seconde sess... J'allais même finalement bosser avec un noeud dans le ventre en me demandant quelle connerie j'allais bien encore pouvoir écrire... Et je ne voyais vraiment pas pourquoi on faisait encore appel à moi.

Jusqu'au jour où j'en ai eu marre de me prendre des réflexions blessantes. J'ai donc renvoyé un mail assez ferme à la journaliste, un jour où elle m'avait écrit qu'il y avait des erreurs/horreurs dans certains de mes papiers. Je lui ai dit que je trouvais ça dingue que mes papiers soient, à l'entendre, bons à jeter, et que ça me blessait énormément.

Bref, on a eu droit à une réunion de conciliation avec la cheffe de la PJ, où on a enfin pu faire le point, dire les choses positives et négatives, bref enfin mettre les choses à plat. En sortant, on était toutes sereines et bien mieux les unes avec les autres. La journaliste n'avait pas eu l'impression d'être blessante avec moi, et elles avaient envers moi des attentes que je ne pouvais pas combler avec mon bagage de l'époque. Bref, de gros malentendus envenimés.

Depuis ça roule, on est toutes plus cool: j'essaie de relativiser les remarques et la pression, elles sont plus compréhensives aussi. C'était donc hier et aujourd'hui mes deux derniers jours avec elles... Elles me manqueront, mais pas trop!

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