27 juin 2007

News en bref

En attendant plus, ou pas:

- ça a parfois du bon de raconter des secrets inavouables (genre "je ne suis pas encore affiliée à une mutuelle") puis de se faire tirer l'oreille par des collègues-lectrices. J'ai posté ma demande d'affiliation il y a une demi-heure...

- j'épargne officiellement pour ma pension et mon futur crédit-logement. Bienvenue dans le monde des adultes!

- il me reste encore un ou deux trucs inavouables tendance sérieux boulets. Je rassemble mes forces et je vous explique pour que vous puissiez m'engueuler. Ou alors, je règle le problème moi-même avant. ;)

- hier, grosse grosse remise au point avec M.LeSousBoss. Il m'avait envoyé un mail pour me dire que pour le moment, je ne suis pas très productive. Calmement, j'ai mis par écrit tous les trucs que j'avais sur le coeur par rapport au boulot (et croyez-moi, la liste était plutôt longue...) puis je lui ai tout déballé. Calmement toujours. Je m'en suis sortie avec des crampes au ventre (de stress et de tension) jusqu'au soir. Et avec des maux dans la colonne vertébrale. Faudrait ptêtre que je prenne mon boulot moins à coeur...

- j'ai officiellement adopté mes nouvelles ballerines. J'ai l'impression d'être une princesse disco à chacun de mes pas, tellement ça brille dans tous les sens.

- j'ai enfin arrêté mon choix pour mon cadeau d'anniversaire!! Et j'ai rendez-vous mardi prochain, ce qui est assez rapide, j'aime! La bonne femme a l'air très sympa. Je dois apporter ma trousse de maquillage et une valise pleine des fringues que je porte le plus souvent. Je me réjouis d'y être... C'est celui-là que j'ai choisi, finalement.

- je n'ai toujours pas de nouvelles de l'appart que j'avais été visiter il y a deux ou trois semaines. Ca commence à sentir le roussi...

- demain, c'est l'annif de M. Léludemoncoeur. J'espère que le cadeau que je lui ai trouvé lui plaira...

- c'est officiel, je suis sans doute beaucoup plus émotive quand je me suis levée tôt. Hier, il m'a fallu deux épisodes et demi de Grey's Anatomy pour arriver à me reprendre. Voir Derek pleurer, c'est définitivement trop insupportable pour moi!

- on a enfin fini la saison trois de Desperate Housewives! Et ça fait ch*er de devoir attendre jusqu'en septembre pour la suite!!!

22 juin 2007

F**k off, she's a hairy woman!

Hier soir, Be TV a eu l'excellente idée de diffuser un documentaire réalisé par une humoriste britannique d'origine pakistanaise, Shazia Mirza. Il n'y aurait pas là de quoi fouetter un sphinx*, si ce documentaire ne traitait pas de l'épilation et du poil -féminin- en général.

Pendant son adolescence, Shazia Mirza était surnommée le "gorille". Vous vous en doutez, elle avait ce qu'on pourrait appeler "un petit problème pileux". La donzelle prit donc le parti de s'épiler consciencieusement et minutieusement. Jusqu'à ce qu'elle décide, un peu pour voir, d'arrêter les frais. De laisser repousser ses poils, TOUS ses poils. Aisselles, bras, maillot et jambes. Et elle allait filmer ce retour au naturel dans une sorte de voyage introspectif de trois mois.

J'ai zappé le tout début, j'avoue, je ne sais donc pas exactement quel a été le déclic. J'ai pris le documentaire au moment où elle explique le fric qu'elle dépense sur une année pour être parfaitement glabre: 8.000 livres!!

Pendant une heure, elle emmène le téléspectateur à la rencontre de filles poilues naturellement. Elle rencontre ainsi une fille souffrant d'un syndrôme qui a pour effet de faire repousser les poils beaucoup plus vite que la normale. La jeune femme avoue avoir des poils partout (seins, dos, orteils, menton) et en avoir perdu presque toute vie sociale, tellement elle a honte. Shazia a également rendez-vous avec une autre jeune femme, qui arbore un collier de barbe entièrement naturelle. La fille est troublante, parce qu'elle a un côté très très androgyne.

L'humoriste confronte les gens avec ses poils. Et ce sont les mecs qui réagissent le plus violemment. Des hommes accompagnés de leur copine lui conseillent purement et simplement de prendre un bon rendez-vous chez une esthéticienne, un rédac' chef de mag' de mec lui dit qu'elle a un très joli corps mais que ses poils le dégoûtent (il faut voir le sursaut du mec lorsque Shazia branche un épilateur électrique pour "lui montrer ce que ça fait de se faire épiler") et il refuse de couvrir le défilé de lingerie que Shazia organise. Il faut dire que la lingerie sera composée en partie de poils humains et que les mannequins seront tous des filles poilues et qui s'assument.

On souffre avec cette fillette de onze ans qui subit sa première épilation à la cire et qui renverse la tête parce que putain ça fait trop mal, on plisse du nez de répulsion en voyant l'état des aisselles de Shazia au bout d'un mois, puis deux, on angoisse avec elle à l'idée qu'elle ne trouve pas (suffisamment) de filles poilues prêtes à défiler dans de la lingerie poilue et on se réjouit au final de voir que le défilé... dois-je vous raconter la fin?


What about me?

C'est rigolo que ce documentaire ait été diffusé hier soir, vu que je m'étais pris deux "gênes pileuses" un peu plus tôt dans la journée. A la salle de sport hier en fin d'après-midi, j'avais mis un pantalon trois-quart. Problème: ma dernière épilation date d'il y a trois semaines. "Zut!", me suis-je dit. "Après tout, il y a quand même peu de chance qu'un mec vienne poser son nez, ou sa main, sur ma jambe duveteuse." Sauf que j'avais pas prévu la présence du kiné. Qui, pour une fois, était là pour corriger les postures, donner des conseils pour renforcer les exercices, etc. Et qui a donc, à deux reprises, replacé ma jambe pour que je sois dans la position optimum. J'avoue, les deux fois, j'ai pensé à mon épilation pas-si-parfaite, alors que si ça tombe, il a même pas remarqué.

J'ai la chance -eh oui!- d'être blonde. Les semaines de patience entre deux épilations ne me paraissent donc pas atroces. De même, je ne me suis jamais épilé que la demi-jambe (genou compris, faut pas pousser!). Depuis un an, je les ai confiées à une esthéticienne. Pour le reste, je rase moi-même mes aisselles et, quand je suis motivée, le bikini. Parce que, chochotte comme je suis, j'ai hyper peur de la douleur à cet endroit super sensible de mon anatomie.

Je tremble chaque fois que mes poils repoussent. Je tremble que quelqu'un se dise que franchement, ce n'est pas très net. C'est vrai que j'aime bien avoir les jambes toutes douces, sans poils. Mais franchement, suis-ja jamais morte d'avoir un peu de poils sur les jambes?

Oui, vraiment, ce documentaire m'a fait réfléchir. Je ne dis pas qu'un jour, les poils recoloniseront mes aisselles (brrr!) ou que je dirai définitivement byebye à mes rendez-vous chez l'esthéticienne, mais je suppose que je finirai par me dire que tout compte fait, les poils qui repoussent, c'est pas si grave que ça!



*chat sans poils. C'est suuuuuuuper laid, hein? Personne veut en adopter un? Tout le monde est pour les poils? C'est bien, vous y êtes presque! ;)

J'ai deux amours: les ballerines et les escarpins

En matière de shopping, je ne suis pas ce qu'on peut qualifier d'acheteuse compulsive. Je suis même tout le contraire. Je tergiverse, j'hésite, je prends, je remets, je réfléchis, je pars, je reviens, je me maudis, je stresse, je regarde le prix, je le regarde une deuxième fois, (parfois une troisième), je soupèse le pour, je soupèse le contre, et finalement j'achète. Ou pas.

La seule chose qui peut me faire perdre mon sang froid (et mon contrôle parfait des choses et de la sitiouéïcheune), c'est le mot chaussures. Accolé au mot "soldes" ou à "-20%", c'est la crise de folie assurée. Un exemple? Mais bien volontiers!

J'ai appris dans le journal il y a quelques jours que le quartier plutôt chic où je travaille organise aujourd'hui et demain sa graaaaaande braderie. Ca tombe très bien, je vous avoue, parce que l'envie d'acquérir de jolies chaussures peep-toe (oùsqu'on ne voit que deux orteils) me titille depuis... oh! au moins une semaine. Alors combiner mes instincts radins avec mes pulsions chaussuresques, vous pensez bien que j'en avais presque un petit orgasme.

Direction donc ce quartier chic d'Etterbeek (ou de Schaerbeek, je sais pas très bien), à l'assaut du magasin de chaussures qui a les plus jolies choses de la rue. Devant le magasin, bon, faut se farcir des trucs parfois pas toujours géniaux (mais pourquoi les commerçants mettent-ils toujours leurs vieilleries et leurs mocheries sur le trottoir?? Pour attirer le client, peut-être???). J'avise une paire de ballerines blanches avec des pastilles roses et brillantes, absolument mimi et qui seraient encore plus adorables avec un jeans. J'essaie une première fois, je rentre dans le magasin histoire-de-voir-comme-ça-ce-qu'ils-ont, tout en continuant à réfléchir à mon hypothétique achat.

Là, j'avise une superbe chaussure: un escarpin noir, talon aiguille, super classe, über glamour qu'avec ça, ces pétasses d'Hollywood ont l'air de fermières mal dégrossies. 50 euros pour la über classe, c'est pas cher payé, mais mon instinct conservateur (certains diront "radin") me pousse à replacer la merveille en rayon.

Dans les magasins suivants, la question continue à me travailler, sur le modèle que je vous ai expliqué en haut. To walk or not to walk en escarpins? Zat's ze quouechtieune. Finalement, après en avoir parlé brièvement avec ma collègue Flo ("rhooooo, j'ai vu des trooooop belle chaussures qui sont même pas chères... d'ailleurs, je vais les réessayer de ce pas!!!"), je retourne dans le magasin. Après tout, on a bien le droit de faire une "folie à 50 euros"! (ahahah, la bonne blague! j'vous avais pas menti sur mes instincts "conservateurs", hein!).

C'est là que la vendeuse m'a littéralement fait disjoncter. Elle s'approche innocemment alors que j'admire encore ces perles en talon aiguille et me lâche "il y a 20% sur tout le magasin". J'y crois pas!! J'hallucine!! Je lui sauterais bien au cou mais on-n'a-quand-même-pas-gardé-les-cochons-ensemble-hein! Mes aptitudes en calcul mental augmentent à une vitesse qui aurait même scotché Einstein sur place (cette tapette!) pour me rendre compte qu'à ce prix-là, je peux prendre les DEUX paires sans même que ça paraisse le moins du monde indécent par rapport au salaire minimum en Chine. Trop fort!! Trois tours de la boutique (en escarpins) plus tard, j'ai déjà adopté mes petites merveilles.

Une cliente qui me regarde me pavaner me confie qu'elles sont magnifiques (oui mais bon, ça j'le savais déjà), surtout avec une jupe noire comme la mienne (c'est vrai...) et que elle qui hésitait à les prendre, elle vient de se décider tellement que ces trucs sont jolis sur moi. Ahaaaaaah!

Je suis donc ressortie de la boutique avec une paire de ballerines fun que M. Léludemoncoeur n'exultera pas de rencontrer (les trucs un peu rose, c'est pas vraiment sa tasse de café italien) et une paire de merveilles noires que je ne mettrai sans doute jamais au boulot, sauf quand je serai chef (ou que je travaillerai chez Marie-Claire).

Et les peep-toes dans tout ça? J'en ai pas trouvé. Pas grave, dans une semaine et demi, c'est les soldes!

20 juin 2007

Le casse-tête de l'anniversaire

Je n'aurais jamais cru avoir tant de mal à choisir mon cadeau d'anniversaire... Je vous avais annoncé que M. Léludemoncoeur m'offre pour mes 25 ans un "relooking", soit une analyse couleur pour savoir quelles couleurs me mettent le mieux en valeur.

Je vous avais confié, également, que j'en rêve depuis longtemps, de cette colorimétrie. Parce que je n'arrive pas à déterminer les couleurs qui me vont (même quand j'ai une petite idée, j'me dis que peut-être que je me trompe), les coupes et les matières qui me mettraient en valeur. Je flippe. Et je complexe totalement. Je suis un problème modesque sur pattes.

D'où l'idée de faire appel à quelqu'un qui -normalement- sait y faire. Parce que non, il n'y a pas de fatalité, et qu'il n'y a pas de raison que je reste le vilain petit canard des modeuses. J'en ai rêvé, M. Léludemoncoeur est en passe de le faire.

Mais pour accéder au nirvana de la connaissance colorée, il faut d'abord choisir son temple du conseil en image. Et c'est là que les Romains s'empoignirent, si vous me passez l'expression. Parce que bon, j'ai pas le temps de faire le tour de la Région wallonne (en voiture, hein!, pas à vélo!) pour aller à la rencontre de chaque coach en image. Je bosse, moi, Madame! Résultat: me voilà gougueulant relooking pour trouver ZE coach qui fera de moi une star.

Sauf que c'est pas encore gagné. C'est vrai qu'il y en a toute une flopée et qu'il y en a donc pour tous les goûts. Mais si on se fie au site internet, ça fait parfois peur.

Yen a qui sont très bien. Dont les photos donnent envie de téléphoner directement et de clamer "okay! j'm'inscris!". Un rapide coup d'oeil aux tarifs... et c'est le hurlement assuré. 500 euros pour un relooking complet, c'est bien joli, mais non quoi!!! Alors on me dira que ouiiiiii, mais une fois que c'est fait, c'est pour toute la viiiiie. Sans doute. Mais claquer 500 euros en une journée, uniquement pour savoir que le rouge me va mieux que le brun, c'est au-dessus de mes forces. Le prix comprend évidemment la totale (sauf l'épilation bikini, faut quand même pas pousser), du conseil couleur au shopping, en passant par le maquillage et la coiffure.

Moi, je ne veux pas spécialement qu'on me coupe les cheveux. Qu'on me dise "Sophie, je pense que tu serais mieux en brune"*, ça va. Mais le relooking genre "je suis passée dans Flair", finalement, ce n'est peut-être pas trop mon truc.

Yen a d'autres qui me plaisent bien aussi. Le site est bien, le concept a l'air intéressant aussi, les articles de presse sont plutôt positifs. Ma collègue Flo trouve que ça fait un peu mystique, voire esbrouffe totale. Les prix sont corrects, ni cassés ni exagérés.

Puis il y a les autres, dont les échos de départ m'apparaissaient bons. L'une fait justement les relookings fringues pour Flair (c'est d'ailleurs comme ça que j'en ai entendu parler...), l'autre avait été un jour présentée dans le journal Le Soir. En regardant leurs sites internet cependant, j'ai senti poindre la perplexité. Les "avant-après" ne sont pas spécialement à l'avantage de "l'après", les formules proposées sont assez lacunaires. Pour tout dire, seul le prix, relativement "modique", inciterait à les choisir. Mais ce n'est pas une raison valable en soi.

La vérité, c'est sans doute que je meurs de trouille de me tromper, de choisir la mauvaise coach et surtout, d'être déçue du résultat. J'ai l'impression d'avoir mis tellement d'attente là-dedans... J'ai peur de me prendre une claque.

Néanmoins, après une journée intense de recherches, je vais commencer à envoyer des mails, pour tester un peu tout le monde. Et peut-être que dans quelques jours, j'aurai trouvé le nom de l'heureuse élue...



*note à mes collègues: je n'envisage pas spécialement de quitter mon blond. Vous pourrez donc toujours me charrier. Ouf! ;)

19 juin 2007

Top sîîîcwet'

Parce que dans la vie, faut pouvoir prendre des risques.

Parce qu'une vie sans s'exposer, c'est comme des frites sans mayonnaise, c'est fade.

Parce qu'avoir un jardin secret, franchement, ça demande trop d'entretien.

Parce qu'aujourd'hui, c'est mardi.

Parce que le ridicule ne tue plus et que ce qui ne tue pas nous rend plus fort.

Pour toutes ces super bonnes raisons, j'ai décidé de répondre au tag lancé par Anaïs et PocketGirl et qui se propage plus vite qu'une épidémie de grippe aviaire en Asie. Je vous préviens, ça va décaper...

- J'ai beau travailler depuis près de 2 ans (et être salariée depuis plus de six mois), je ne me suis toujours pas inscrite à une mutuelle. Je sais, c'est super-mal... C'est ma procrastination naturelle. Mais je ne me cherche pas d'excuse.

- Cela fait plusieurs années que je n'ai plus vu ma grand-mère, alors qu'elle est toujours vivante. Mais elle a la maladie d'Alzheimer et est dans une maison de retraite normale (pas adaptée à sa maladie). Elle y est parquée comme une bête, enfermée dans sa chambre. Elle est sourde et est en fin de maladie. Elle ne reconnaît plus personne, ne se souvient de rien. C'est presque comme si elle était morte, sans vraiment l'être. Je trouve ça insupportable.

- Je suis presque incapable de nettoyer. S'il le faut vraiment, je peux passer la serpillère, mais je ne suis jamais sûre que je l'ai bien fait. Par contre, je suis une maniaque de la vaisselle, capable de tourner de l'oeil parce qu'on nettoie des verres après une casserole crade.

- Quand j'avais sept ou huit ans, j'ai menti à ma mère concernant les brevets de natation. Chaque semaine, je lui disais que j'avais décroché un nouveau brevet, alors que je n'avais que celui de 50 mètres (après, suis allée jusqu'à 800m).

- J'ai un problème avec mon ventre et l'eau. Je m'en rends compte à chaque fois que je prends une douche. J'ai toujours un mouvement de recul au moment où l'eau va le toucher pour la première fois. C'est pareil à la mer: le moment le plus pénible, c'est quand je dois immerger mon ventre... Je ne sais absolument pas pourquoi...

- J'ai également un problème avec la fin. Je déteste ne pas avoir le choix, tomber sur le fond d'un paquet, d'une bouteille ou même d'un rouleau de PQ. J'aime entamer les choses. Et c'est un peu pareil avec les relations humaines. Je déteste y mettre un terme, ce qui est souvent source de malentendus. Je laisse les relations boiteuses se déliter elles-mêmes en m'éloignant doucement des gens. Mais le pire -et il ne le fait absolument pas exprès- c'est la manie du papa de M. Léludemoncoeur de toujours mettre un fond de lait sur la table, de même qu'un sachet avec trois tranches de pain ou un pot de Nutella tout neuf mais dont il a déjà enlevé le papier doré (alors que tout le monde sait que le plaisir premier du Nutella, c'est de faire craquer le papier doré).

- Je ne supporte pas quand on fait du bruit en mangeant: les grands sluuuuuurps en mangeant ou en buvant, les bruits de mastication, les bruits de fourchette qu'on mord en même temps que la nourriture... tout ça me donne envie de hurler, de faire une remarque ou de m'enfuir en courant.

Voilà, j'ai tout dit. Lors du prochain défi ("révélez treize trucs que vous n'avez jamais dit à personne), faudra que je commence à vous parler de ma vie sexuelle. Vous êtes prévenus!

(Et j'espère que malgré tout ça, vous m'aimez toujours, na!)


Maintenant, que le plafond de ma chambre s'écrase sur ma tête car, magnanime comme je suis, je ne vais pas faire suivre... ;)



18 juin 2007

Le moustique, ça pique juste où il faut (pas)

Ah! Les beaux jours... quel bonheur! On se remet à porter des ptites robes légères, à profiter de la lumière du jour de 5h du mat' à 22h30, à boire de la sangria (même si on n'avait pas vraiment arrêté) et à manger des barbecues. Le rêve quoi! Le pied total.


Sauf qu'il y a toujours un vice caché quelque part. Chez moi, le vice caché s'appelle Moustique. Le truc le plus emmerdeur de votre été, celui qui vous fait ressembler à une furie totale, avec vos taches rouges partout sur le corps qui vous démangent à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

Je sais pas s'il y a un vicieux près de chez M. Léludemoncoeur qui s'amuse à faire un élevage de moustiques de compétition, mais sérieux, depuis quelques jours, les bestioles sont lâchées. Objectif avoué: sucer. Jusqu'à la moindre goutte de votre sang.

Je ne sais pas sur quels critères (objectifs?) ils se basent pour choisir leur victime. Celle qui a le sang le plus sucré (ou le plus "au goût de chips")? Ca pourrait coller... Celle qui véhicule le plus d'oestrogène? Mouais, peut-être. Celle qui sent le plusssss bon? OuCENSURE. Celle qui ronfle le moins? on me dit dans l'oreillette que je ne peux pas répondre à cette question sous peine de guerre conjugale atomique, désolée.

Toujours est-il que des deux personnes qui partagent le même lit dans la chambre que j'occupe (pour les moins futés, M. Léludemoncoeur et moi, donc), c'est moi qui prends tout. A croire qu'il est marqué "piquez ici en toute liberté" sur mon corps... En une semaine, j'ai enregistré plus d'une vingtaine de plaintes de parties de mon corps.

Ces petits pervers ne se contentent pas seulement de piquer, ils le font également à des endroits énervants. C'est ainsi que j'ai commencé par me gratter dans le dos, à des endroits pas faciles faciles à atteindre (quiconque m'aurait vu essayer d'atteindre les piqüres m'aurait crue en séance de yoga particulièrement poussée...). Ca a continué sur les bras, là où, avec des ticheurtes manches courtes, c'est vraiment difficile de cacher quoi que ce soit. Plus fort!! Les dernières piqûres enregistrées le sont sur les doigts. Vous voyez, là, juste à la jointure entre deux phalanges? Là où ça quitte le banal petit chatouillis pour devenir douloureux? Ben voilà...

Tous les soirs, je me couche en défiant ces petits salauds de venir encore m'emm*rder. Tous les matins, je me réveille en redoutant le "prochain endroit qui chatouille".

Prions pour que, d'ici la fin de l'été, ils évitent d'être über pervers, et qu'ils aient le bon goût de laisseer mes fesses tranquilles. Il est des endroits où -méga classe ou pas- il vaut mieux ne pas trop se gratter...



Et vous, c'est quoi vos solutions pour pas vous faire bouffer?

Faites vos jeux...

Il paraît que ça y est. Que François et Ségolène se séparent. Oh! Je ne tiens pas à faire ma pipole cancanière, c'est pas mon genre (hem)... Je ne mange pas de ce pain-là, moi, Madame! Moi qui frissonne rien qu'au mot "ragot" et qui me tiens éloignée de tout ce qui pourrait ressembler à un commérage.

J'ai l'impression cependant que c'est Ze nouvelle de l'élection. Mieux que l'éviction d'Alain Juppé à Bordeaux (hinhinhin) ou la déculottée limitée du parti socialiste. On ne va pas faire ici de l'analyse politique. Je laisse ça aux spécialistes. Je dirai juste que je suis contente que la "vague bleue", où l'on prédisait une victoire écrasante pour l'UMP et un effet "Sarkozy" (traduire: une logique de rouleau-compresseur victorieux). Après tout, ce n'est pas mon pays, et j'crois qu'on a assez d'agitation politique en Belgique.

Mais là, la rupture entre Ségolène Royal et François Hollande, c'est quand même quelque chose... Le couple mythique de la politique française, loin devant le petit Nicolas et sa grande perche de Cécilia. Ensemble depuis trente ans, quatre gosses, un parti. Ils s'identifiaient totalement à "leur" PS.

Et c'est ptêtre ça le problème. Elle qui a fait la nique à tout le PS (et donc à son premier secrétaire, ce qui fait désordre dans le couple) au moment de se profiler comme candidate à la présidentielle, elle qui les a tous évincés, ces éléphants du PS (dont... oui, vous avez compris), elle qui a joué cavalier seul pendant toute la campagne (et même après), se présentant comme la seule interlocutrice crédible du parti socialiste...

Imaginez un peu les discussions houleuses le soir après les meetings...

François: "Ségo, tu exagères!! Tu m'as encore fait passer pour un imbécile incompétent ce soir!!!"

Ségo: "Ah bon? Pourquoi? Ce n'est pas ce que tu es?? Si j'étais secrétaire du parti..."

François: "Secrétaire, voilà ce que tu aurais dû faire... Secrétaire de direction ou secrétaire médicale. Après tout, une femme qui porte la culotte, c'est pas encore super bien vu!! Et je passerais moins pour un imbécile!!"

Ségo: "Même sans moi, tu passerais pour un imbécile!! Et puis, c'est pas toi qui te retrouves au second tour de la présidentielle! Aucun des éléphants n'aurait réussi ce que j'ai réussi!"

François: "Tu insinues que je suis lourd, là?"

Ségo: "François, tu es lourd!"


Eh oui! Pas franchement top top la vie quand on est tout les deux dans le même métier. Jamais totalement libéré de ses obligations, on en arrive vite à confondre vie pro et vie pri.

Le truc insensé, c'est que Ségo annonce normalement sa rupture... dans un livre!! Dans "Les Coulisses d'une défaite", elle raconte qu'elle a demandé à François Hollande de quitter le domicile conjugal. Ya pas à dire, c'est super élégant, comme façon de faire... Elle s'en est peut-être rendu compte, puisqu'elle a annoncé, le soir du second tour des législatives, que François et elle, c'était fini. Basta. Ya plus rien à voir. C'est tout aussi élégant, mais au moins, François ne l'aurait pas appris par hasard, en lisant l'explication de la défaite des socialistes dans un bouquin. Ya pas à dire, Ségo a le sens des convenances!

Juste après, elle a déclaré qu'elle se verrait bien patronne du PS. C'est sûr que, s'ils étaient restés en couple, ça aurait été difficile de faire avaler ça à Monsieur sans qu'il bronche...

Et si elle avait été élue présidente de la République? Le couple aurait-il mieux tenu? François Hollande serait-il devenu Monsieur Royal? Aurait-on vu plutôt l'explosion du couple Sarko? En voilà deux qui doivent bien rigoler (jaune?) depuis l'Elysée...

La fonction ferait-elle le couple?

17 juin 2007

Expérience métaphysique

Vendredi, j'ai vécu une presque-expérience métaphysique, comme l'annonce si sobrement mon titre ;). Je m'baladais dans les avenues du shopping mall de Mons (ça pète direct moins quand on annonce où il se trouve...), à la recherche de cadeaux pour ma tendance de ptite soeur. Dans sa liste de souhaits figurait en bonne place le "ticheurte avec des inscriptions dessus". Attention! Pas n'importe quel "Zara" ou "Mango". Non, une inscription rigolote, qui fasse d'elle une "je vois la vie du bon côté and you?" ou une sexygirl en diable.

Bref, passage obligé chez Zara (nothing), New Look (un truc, mais qui faisait un peu "cheap") puis chez Mango, sait-on jamais. Et là, selon le bon vieil adage qui veut que quand j'achète pour quelqu'un, j'essaie aussi (avant d'acheter) pour moi-même... j'ai pris un ou deux jean's qui me semblaient chouettes. Direction: les cabines.

Le premier faisait un peu trop "Flamande post-grunge" pour moi (des filles avec des frocs pareils, j'en voyais des centaines lors de ma cure de flamand après ma rhéto). Le second... était un slim!

Bon, déjà, j'ai prié pour que ma fierté et mon moral n'en prennent pas un coup et pour que le 40 que j'avais prudemment pêché en rayon ne reste pas bloqué à mi-cuisses. Je prie aussi pour ne pas avoir à trop rentrer le ventre au moment de boutonner la bête. Puis je m'apprête à hurler, ou rire, ou hurler de rire, devant le spectacle de ma petite personne dans un slim.

Derrière le rideau de la cabine cependant, nul cri, nul éclat de rire ou de sanglots. Simplement une fille qui se regarde dans le miroir. Certes, il y a encore un sacré boulot avant d'arriver à Kate Moss (combien de mois devrais-je m'affamer? Deux? Trois?), mais pour la première fois, j'ai l'impression que je ne suis pas SI ridicule que ça. Une petite voix ajoute même que combiné à une tunique joliment colorée, ce slim, sur moi, pourrait sans doute faire un carton!! C'est l'état de grâce total dans cette cabine.

Sûr que la vendeuse n'a pas vu le rayon lumineux descendre au-dessus du box n°4, toute occupée qu'elle était par trois jeunes péronnelles en train de pépier à propos d'une robe (très jolie d'ailleurs) que l'une d'entre elles hésitait à acheter. "Mais là, tu rentres trop le ventre, ça se voit trop!!! Si tu relâches, tu vas péter cette magnifique robe!!" (sympa, les copines...); "euh, non, je rentre rien du tout, là... J'suis tout à fait normale... Par contre, j'ai péter la bretelle gauche et si vous m'aidez pas à l'enlever, je vais péter la droite aussi, hihihi".

Moi, je me mirais et admirais ces jolis mollets galbés dans ce joli slim. Je passais brièvement sur les cuisses (sûr qu'il y a encore du travail à la salle de sport...) et sur le ventre (là aussi...) pour me dire que ouais, franchement... Ca se pourrait que ça m'aille.

Puis j'ai enlevé cet objet du diable de mes fesses zé cuisses encore un peu cellulitées, j'ai enfilé mon pantalon blanc, j'suis sortie, et j'ai laissé le slim sur le bras de la vendeuse.

En me disant que c'était dommage, vraiment, que j'aie fait mon shopping toute seule. Ptêtre qu'une amie ou M. Léludemoncoeur auraient réussi à me convaincre (ou me dissuader totalement) que ce slim et moi étions faits pour nous entendre...

15 juin 2007

Bienvenue au club des "vieux"!

Jusqu'ici, avoir 25 ans n'avait pas révolutionné ma vie. Okay, ça ne fait que quatorze jours exactement, mais aucun signe extérieur ne m'avait passer du statut des 24 à celui des 25. Le matin de mon annif, les "tu te sens vieille?" et autre "Alors? Pas trop triste d'avoir 25 ans?" n'avaient soulevé que des réponses négatives et perplexes. Non, je ne sentais pas la différence.

Jusqu'à hier après-midi et mon Rendez-vous à la Banque. Une des banquières de mon agence traditionnelle (lire: du bled-de-mes-parents) avait déjà tâté le terrain un peu avant mon anniversaire en me proposant de me fixer un rendez-vous pour parler "de mon avenir" à l'aube de mes 25 ans. Inspirée, j'avais convenu de venir le 2 juin à 10h, soit le très tôt matin suivant le jour maudit. Puis j'avais repoussé le rendez-vous, pas vraiment convaincue par un lever très matinal le lendemain de gnagnagna.

D'où ma visite d'hier dans ma banque. J'avais été obligée, pour obtenir un rendez-vous en semaine, de faire les petits matins à l'agence. J'aime bien, hein!, bosser à 6h du matin. Mais à 15h30, en me présentant à mon rendez-vous, j'avais une petite envie de faire la sieste. Ajoutez à cela que la banquière, visiblement, était en conférence téléphonique super importante (puisqu'elle m'a fait attendre un bon quart d'heure), et vous comprendrez qu'en entrant dans son bureau, je n'avais pas spécialement la tête aux chiffres.

Entendez-moi bien, je ne suis pas véritablement ce qu'on pourrait appeler une "matheuse". J'ai toujours développé des allergies à mes profs de math -allez savoir pourquoi!- et me suis fermée presque hermétiquement à tout ce qui pouvait ressembler à un langage mathématique.

Les banquiers sont par contre des gens merveilleux. D'abord parce qu'ils vous parlent chiffres, déductibilité fiscale, avantages pension, assurance-vie et crédit hypothécaire, tout ça dans la même phrase et en vous regardant droit dans les yeux, vous mettant au défi de dire "désolée, j'ai pas tout saisi à votre blabla". Parce que oui, nom d'un ptit bonhomme (un banquier, ça jure pas), c'est super simple, même qu'on a rien inventé de plus simple depuis l'ascenseur à cornichons.

Au bout d'un quart d'heure d'explication technique, où il vous explique pourquoi le Home Invest Plan serait plus avantageux pour vous que le Plan de Pension complémentaire pour Indépendants (bah oui! Zêtes même plus indépendant!!!), surtout si vous le combinez à une épargne-pension classique même que vous pouvez placer de l'argent en bourse, tout ça -évidemment!- sans vous filer de pense-bête ou de brochure publicitaire vantant tous les mérites dont il vient de vous parler, je peux vous assurer qu'à l'intérieur du cerveau, ça fait une sacrée soupe de chiffres!

Surtout, vous vous appliquez à ne pas montrer le moindre signe de fatigue. Vous ne vous frottez pas le coin de l'oeil, de même que vous ne vous massez pas les tempes. Pas de bâillement, non plus, il vous prendrait pour une irresponsable qui n'en a rien à foutre de son avenir... Bref, pour me donner une contenance hier, j'ai sorti mon carnet de notes et j'ai noté. Furieusement. En essayant de me rappeler les termes techniques qu'elle venait d'utiliser. Et en mourant de peur qu'elle me dise "bon, allez, vous signez?". Parce que je n'aurais pas su. Pas su quoi dire et ce que j'aurais signé. De temps en temps, je lui faisais un petit sourire entendu et posais une ou deux questions innocentes.

A la fin de l'entretien, elle me glisse que mon compte "jeunes" a dû passer à un compte "plus de 25 ans". Merci, j'avais déjà remarqué sur mes extraits de compte. "Vous avez déjà reçu votre carte?", me demande-t-elle innocemment. Non, pas encore. Parce que je ne suis pas passée chez mes parents. En attendant, elle m'énumère tous les services bancaires magnanimement offerts par ma banque pour "2,30 euros par mois seulement". Puis me congédie.

Une fois rentrée chez PôpaMôman, je découvre effectivement ma nouvelle carte, toute blanche en comparaison de mon ancienne carte verte translucide. Et c'est là que j'ai la révélation, le choc: cette fois, ça y est, je fais partie des "grands", des adultes. Je ne suis plus une "jeune" comme l'affirmait mon compte précédent. J'ai versé dans la catégorie qui-va-forcément-vouloir-faire-construire-ou-acheter-une-baraque.


Au secours!!!!!

13 juin 2007

Je ne suis pas digne de faire de la politique, mais dis seulement une parole...

Je suis une journaliste indigne. Jamais je ne pourrais prétendre au titre de Journaliste Politique, tellement prestigieux que j'en ai le tournis rien que d'y penser. Car dimanche, si je suis allée voter, j'ai préféré regarder le tennis plutôt que les premiers sondages "sortie des urnes". Je sais, c'est trop la honte, et ça fait une sale tache sur mon CV de sérieux. Mais je propose que vous fouettiez plutôt PocketGirl qui a fait la même chose, en pire, puisqu'elle n'a pas voté, na!

En bonne petite citoyenne belge (et donc obligée de voter), je me suis rendue aux urnes dimanche matin. J'avais pas vraiment le choix, ni de mes actes, ni du moment, puisque je bossais aussi l'après-midi. Enfin, comme dit ma mère "j'aime encore bien parce que c'est une des rares occasions de revoir des gens qu'on ne voit plus jamais!".

Une fois au boulot, mon cerveau est branché "finale messieurs de Roland-Garros" dès le début. Telle un cochon cherchant sa truffe, je me mets en chasse d'une télé ousqu'on est bien et tranquille pour regarder le tennis (et où j'ai pas trop trop l'air de glander). Le poste des agences internationales me convient donc très bien. D'un sourire enjôleur, j'expédie le malheureux journaliste qui s'en était occupé jusque là au desk intérieur. A lui les coups de fil de correspondants, les meurtres, les démissions, les traductions et... les élections; à moi le tennis, le tennis, et aussi parfois quelques dépêches à relire. Le bonheur selon Sophie.

A 15h00 pétantes, je me visse le casque sur les oreilles (pour pas faire trop de bruit) et je m'apprête à palpiter de concert avec les spectateurs du court Philippe Chatrier. Peu m'importe, franchement, que sur l'autre chaîne publique, l'émission "spécial élections" ait commencé elle aussi. Après tout, on n'attend pas les premiers vrais résultats avant 17h00. Rapide coup d'oeil dans la rédac': ça roule à fond pour la balle jaune. Ouf! Mon honneur politique est -provisoirement- sauf!

Au risque d'en décevoir une bonne flopée, mon chouchou à moi dans la finale, c'est Nadal (en plus c'est tout pile pour le slogan, zavez remarqué?). Je trouve ça romantique que ce soit les deux mêmes personnes qui gagnent chez les hommes et chez les femmes trois années de suite; je trouve ça romantique aussi que Federer ne soit pas encore arrivé au bout de son Graal: choper enfin le Grand Chelem. C'est une idée follement romantique, vous ne trouvez pas?

Ouais, Nadal, je l'aime bien. J'aime son regard de tueur et de Sioux en même temps. Ya juste la remise-de-slip-en-place qu'est pas sexyglamour chez lui. Le reste, c'est top. Alors pendant trois heures, je me suis régalée. Et j'ai à peine relevé le casque quand un de mes collègues, qui s'était, lui, branché sur les élections, m'a demandé où en était le score. Pour la forme, je me suis informée du score de son côté. Puis j'ai replongé dans le tennis.

C'est comme ça que, un peu après 17h00, j'ai appris par l'AFP que Yves Leterme, président des sociaux démocrates flamands, était le grand gagnant des élections belges. Que le parti libéral, en Wallonie, cartonnait également. Mais que le PS faisait grise mine. Au même moment, Nadal menait deux manches à une contre Federer. Je n'allais tout de même pas zapper, si?

Ce n'est qu'une fois le match et les discours terminés que j'ai regardé la soirée électorale. J'avais vérifié, hein! pour les discours. Du tennis, on était passé à la Formule 1 et ça.... comment dire?... j'y suis totalement hermétique. J'préfère la politique. Après, je me suis rattrapée, hein! J'ai bouffé du politique jusqu'à minuit, frisant l'overdose de couleurs.

Mais je crains que ça ne soit trop tard... J'ai comme qui dirait le pressentiment que quand il faudra choisir entre mon collègue-branché-sur-la-politique et moi, pour intégrer le service POL, on s'orientera plutôt vers lui. Pensez! Une journaliste politique qui regarde le tennis, même si ya le prince Felipe d'Espagne, c'est pas une excuse: c'est nul!

J'pourrai même pas virer journaliste sportive, puisqu'à mon avis, c'est presque mission impossible d'intégrer la rédaction la plus testostéronée de la boîte.

Il reste quoi? Journaliste toucourt. Ouais. De toutes façons, moi, tant que je peux regarder le tennis...

Note de conclusion

Lundi 14h45 (oups, euh... pardon)


Coup de tonnerre dans mon ciel bloguesque. Pour la première fois depuis mes débuts sur blogger, un de mes billets suscite insultes, menaces et agressivité. Je dois vous faire une confidence: l'agressivité et la violence (verbale aussi) me font complètement perdre mes moyens. Mon cerveau se met directement en mode "pause". La panique et le dégoût s'en mêlent. Et s'emmêlent. Je ne comprends plus rien de ce qui arrive -littéralement. Je suis incapable de voir le second degré, l'ironie et je n'arrive plus à mettre du sens sur les mots. Je suis incapable de revenir à la définition du mot "plagiat".

Directement, je convoque une réunion au sommet -par mail- avec des collègues lectrices de mon blog, puis avec M. Léludemoncoeur. Ai-je eu tort? Suis-je réellement une plagiaire? On m'assure que non. Je n'arrive pas à penser. Finalement, j'efface. Pas envie de faire des vagues. Une fois le message effacé, j'hésite à faire subir le même sort à mon blog. Politique de la terre brûlée. Puis je pense à changer d'adresse. Ne refiler la nouvelle qu'à quelques-uns. Pour vivre heureux, vivons cachés?



Quand j'ai créé ce blog, personne -ou presque- ne savait qu'il existait. Il a d'ailleurs connu des moments d'hibernation de plusieurs mois parfois. Comme aujourd'hui, il était une sorte de fourre-tout défouloir où je parlais de mes états d'âme. J'essayais cependant toujours d'en lécher le style. Jamais mon blog n'a été une vitrine de mon travail journalistique. Au contraire, même, il en est le pendant. Je me permets, sur mes terres bloguesques, le style et la verve dont je ne pourrais même pas rêver au boulot.

Je me suis sans doute laissé aspirer par une mode bloguesque, une sorte de standard de blog de filles. En ai-je perdu mon identité? Je pense que les différentes blogueuses se nourrissent de leurs propres idées et de celles des autres. Après tout, nous sommes toutes des jeunes femmes. Nous craquons toutes à la perspective d'une virée Ikéa, nous avons toutes l'un ou l'autre complexe, nous lisons toutes des mag féminins et nous aimons toutes la mode. Comment des blogs humeuristes et diaristes de filles peuvent-ils être radicalement différents?

Je reconnais cependant ma maladresse dans "l'histoire du billet supprimé". J'ai vu dans le récit chronologique une super-idée pouvant aussi s'appliquer à mon cas. Jamais je n'ai eu l'envie ou l'idée de "plagier" ou "copier" qui que ce soit. Je ne sais pas, pour être honnête, si j'aurais adoré la situation inverse (voir qu'on reprend ma structure de texte quelques jours après moi). J'aurais trouvé ça un peu facile aussi, même si ce n'est pas par facilité que j'avais repris cette structure. Bref. Mes plates excuses pour cette maladresse.




Cette aventure m'aura quand même fait comprendre une chose: il est plus que temps que je chouchoute mon égo, histoire qu'il ne se brise pas en miettes à la moindre critique un peu virulente. Rien que pour ça: merci!

08 juin 2007

Welcome to the émission la plus hipness du moment!

Amies Blogueuses zé Amis Blogueurs,

Bienvenue dans la nouvelle émission über tendance et topy topy: la Locataire Academy!!!!!


*et on applaudit bien fort!*


A ma droite, vous le voyez, un superbe duplex de 95 m², deux chambres, salle de bain spacieuse, pièce de vie lumineuse et grande, cuisine super-équipée. Terrasse. Parking. Cave. Une perle, c'est clair. Ah! C'est qu'on n'a pas l'habitude de vous b*iser dans notre émission, hein!! Alors pour en rajouter une couche, je vous dirai qu'il a été entièrement refait en 2005, qu'il n'est même pas trop cher et qu'il est su-per-bien situé. On le louerait direct, pas vrai?

A ma gauche -oooooh! regardez comme ils sont stressés...- les quinze candidats locataires. Devant vous, mes chers Blogueuses zé Blogueurs, ils vont se battre, s'étriper, donner le meilleur d'eux-mêmes, tout ça dans un but: devenir le locataire de cet appartement qui tue.

Passons directement à la présentation du couple candidat n°1. Bonjour, comment vous appelez-vous?

N°1: Sophie et M. Léludemoncoeur.

* Racontez-nous pourquoi vous vous êtes inscrits à l'émission...

N°1: En fait, on habite toujours chez les parents de M. Léludemoncoeur et bon... on commence à vouloir voler de nos propres zailes.

* C'est merveilleux! Un couple de jeunes tourtereaux... Vous avez pu visiter l'appartement. Comment le trouvez-vous?

N°1: Pour être honnête, je le trouve vraiment génial et c'est sûr qu'on voudrait l'avoir...

* Ah! Ca! Ce n'est pas encore gagné, hein! Je vous rappelle, Amis Blogueuses zé Blogueurs que quinze, oui QUINZE candidats sont en lice pour occuper ce mêêêêêêrveilleux appartement.

N°1 (timidement): c'est vrai qu'il est merveilleux...

* Que comptez-vous en faire, si jamais -par chance!!- vous l'obteniez?

N°1: oh! eh bien... écoutez... tout d'abord, euh... comme il y a deux chambres, nous en transformerions une en bureau. C'est très important, parce que M. Léludemoncoeur travaille beaucoup à domicile...

* Ah ouiiiiii? Et que fait-il comme boulot, M. Léludemoncoeur?

N°1: en fait, il est journaliste.

*Say: aaaaaaaaaaaaaaah!*

N°1: oui, journaliste. Indépendant.

*Say: ooooooooooooooooooh!*

N°1: Ca va, vous savez, il s'en sort bien! D'ailleurs, il a aussi un job de salarié à tiers-temps qui lui permettrait de payer de loyer!!! Mais c'est sûr que dans l'absolu, il nous faut un bureau, pour séparer clairement pièce où on... dort et pièce où on travaille.

* Mmmmh, indépendant, ce n'est pas très sûr, ça... Et vous, vous êtes indépendante aussi, c'est ça?

*Say: ahahahahahahahahahahahah*

N°1: Non non, je suis journaliste, mais je suis salariée.

* Vous avez un CDI, alors, j'imagine. Quoique, vous êtes jeune...

N°1: mon CDD vient d'être reconduit pour un an. Mais normalement, j'obtiendrai mon CDI après...

* C'est celaaaaaa oui. Est-ce que vous êtes sympa?

N°1: Euh... oui, je pense. Enfin vous comprenez, c'est difficile à dire soi-même. Mais je pense honnêtement qu'on est assez faciles à vivre.

* Non, vous comprenez, c'est pour les voisins. Faudrait pas non plus que les nouveaux locataires sèment la discorde...

N°1: bien sûr, je comprends. Je les aime déjà!

* Autre question, cruciale aurais-je envie de dire... Sophie... êtes-vous propre?

N°1: Pardon???

* Etes-vous soigneuse, ordonnée, connaissez-vous tous les produits d'entretien dont vous aurez besoin?

N°1: hum... J'ai sans doute encore des progrès à faire, mais je me montrerai digne de l'honneur qui nous sera fait, c'est promis! Vaisselle, fenêtres, sols, tout sera nettoyé, c'est juré!!


Aaaaah! Ma chère Sophie... Mon cher M. Léludemoncoeur, vous êtes très sympathiques... Mais arriverez-vous à supplanter les 14 autres candidats dans le coeur des propriétaires de ce mââââââââââgnifique appartement, mais aussi dans le coeur des locataires actuels et -bien sûr!!!- de notre public???!!!


Vous le saurez dans quinze jours (ou trois semaines) lors de notre prochain praïme. Amis Blogueuses zé Blogueurs, attendez-vous à voir des larmes, beaucoup de larmes. Car quelle que soit l'issue, vous pouvez être sûrs qu'ils pleureront toutes les larmes de leur corps!!

C'est la fin de cette émission. Surtout, ne zappez pas! Après la pub, l'émission "Qui veut devenir locataire?"

A bientôt!


PS: hey, les gars! votez pour moi!

05 juin 2007

Pourquoi que Roland-Garros, c'est bieeeeeen

Le tournoi de Roland-Garros (du tennis pour les Martiens qui auraient débarqué il y a peu) est entré dans sa deuxième semaine, et donc dans sa phase la plus intéressante. J'sais pas vous, mais moi, j'l'aime bien, ce tournoi.

  • On peut mater tranquilou les fess... euh les mollets des Nadal, Safin et autres Djokovic. On peut aussi admirer les pétas... euh les joueuses russes et leurs jambes loooooongues, fines, musclées et sans un gramme de cellulite.
  • On n'a pas trouvé mieux comme excuse pour regarder la télé au boulot. On n'a pas l'air frivole comme quand on regarde les séries télé le soir. Après tout, le sport, c'est sé-rieux!!!
  • On peut regarder les matches en direct. Pas question ici de calculer le décalage horaire par rapport à Melbourne ou New York (et même avec Londres!!). Et ça, c'est bien pour nos cervelles de blon... euh de non-mathématiciennes.
  • C'est le seul tournoi où on est (presque) sûr que Justine Henin et Rafael Nadal vont gagner. (et qu'Amélie Mauresmo ne passera pas le 3e tour).
  • Ya autant de spectacle dans le public que sur le terrain. Et quand les caméras balaient les gradins, on fait sa pipole en reconnaissant Patrick (Bruel), Jean-Paul (Belmondo), Guy (Verhofstadt, oui bon...) et toute la classe politique belge (plus le Roi) quand Justine est en finale.
  • Quand on est en examen, on fait des pauses de 2h dans l'étude parce qu'on a une bonne raison. Et que les parents ne peuvent pas nous en vouloir de tout interrompre pour encourager, même de loin et devant la télé, un compatriote.
  • L'arbitrage est en français. Quand on a ramolli du bulbe, ça évite de devoir faire la traduction. Et on pourrait même se passer des commentaires sur France 2. Et ça, c'est inestimable.
  • Grâce à Nelson Monfort, on refait des stocks de mauvaise foi pour toute une année. Après ça, tout le monde s'étonne de notre capacité à accepter une critique sans trouver la mauvaise excuse du siècle. ("Yes, Lucie, you won against euh Amélie, but there was an advantage for you because of her bad preparation"; "Ah! Amélie, il ne t'a pas fallu grand chose pour la battre, hein!")
  • Parce que Roland-Garros, c'est une occasion unique pour les Belges de dire que Paris, c'est un peu leur jardin (ou çui de Justine Henin, mais bon, on va pas chipoter, hein!)


Et vous, c'est quoi vos mauvai... vos bonnes raisons de regarder Roland-Garros?

04 juin 2007

Ode à M. Léludemoncoeur

Ne vous enfuyez pas (tout de suite)!! Ce billet ne sentira pas (trop) l'eau de rose et ne tombera que très peu PAS DU TOUT dans le mélo.

Il faut en fait que je répare une injustice flagrante et totalement injuste. Car il faut bien reconnaître qu'en général, quand je parle de M. Léludemoncoeur sur ce blog, c'est soit pour vous dire qu'il n'apprécie pas que je tapise mon espace-d'expression du mot "fille", soit pour le mettre au défi, soit pour râler. Aujourd'hui, je vais donc tenter un truc totalement inédit: je vais vous dire à quel point M. Léludemoncoeur est merveilleux.

Oh! Ne sombrons pas dans la guimauve la plus totale!! La force a aussi son côté obscur. Mais nous ne sommes pas ici aujourd'hui pour casser du Léludemoncoeur. Donc je serai muette sur ce point.

Par contre, il a le don de faire fondre mon coeur comme un gros marshmallow cuit au feu. Mercredi dernier, l'homme m'annonce que, pour fêter dignement mes 25 ans, il faut que je trouve un resto-folie qui me ferait envie. Miam! Le bougre sait s'y prendre: parlez nourriture et vous êtes sûr de me gagner à votre cause...
Jeudi, M. Léludemoncoeur me lance un "chérie faut qu'on parle!" à faire frémir. Il m'avoue tout penaud qu'il va me révéler la surprise qu'il me concocte pour mon anniversaire "parce que ça doit être compatible avec tes horaires". M. Léludemoncoeur a prévu de m'offrir, pour mon anniversaire, une... journée relooking!

Il faut que je vous explique: ça fait des mois que je pense faire une analyse des couleurs qui me vont, celles qui font qu'on pense "wouaaaaaah!" plutôt que "beurk!" en vous voyant. Le hic: ça coûte super cher! D'où l'idée de demander cela pour mon anniversaire. Mais c'est à mes parents que je l'ai demandé et je n'en ai jamais parlé avec M. Léludemoncoeur. Qui a quand même dû entendre mes nombreux soupirs (je soupire très très bien) au moment de lâcher un "j'ai rien à me mettre et ce que j'ai, ça ne me va pas...".

C'est là qu'il est génial aussi, M. Léludemoncoeur. Parce qu'il est rassurant. Sur les kilos pris depuis que nous sommes ensemble ("moi, j'te préfère avec des formes"); sur les fringues que je mets ("mais noooon, t'as pas l'air d'une vieille en deuil!!!"); sur mes accès de paranoïa ("mais non, c'est pas parce que j'ai pas vidé ma penderie pour toi que tu n'as aucune place dans mon coeur..."); sur mes talents d'écriture ("ya pas à dire, il est quand même bien écrit, ton blog!").

Et il est là, aussi, quand j'ai besoin d'une aspirine parce que j'ai une migraine à vouloir m'en arracher le cerveau ou quand il faut soigner mes pieds pleins de cloques. Ya juste quand je râle... qu'il avoue ne pas m'aimer. Car il faut bien lui reconnaître cela, le plus grand mérite de M. Léludemoncoeur, voire sa plus grande qualité, c'est de supporter sans trop broncher mon caractère de cochon.

Alors c'est clair, vous l'avez compris, M. Léludemoncoeur n'a certainement pas usurpé son titre. Car je le clame haut et fort: M. Léludemoncoeur, je t'aime!!


(et tu es merveilleux!)


(C'est bon, les gars, vous pouvez revenir!! j'ai fini avec la guimauve!!)

01 juin 2007