08 novembre 2006

Flair fait de moi une star!

... Ou presque. Mais c'est clair, quand je serai devenue une star riche et célèbre (on peut rêver), il faudra que je remercie Mme Flair et ses journalistes-bons-tuyaux. Parce que franchement, je leur dois une fière chandelle. En quelques semaines, j'ai en effet franchi deux étapes importantes de la star attitude grâce à elles.

Tout d'abord, j'ai acheté une paire de bottes magnifiques, griffées, et donc hors de prix. JAMAIS, sans doute, je ne les aurais achetées aussi vite sans le Flair. Des bottes magnifiques, brunes tirant vers le gris, des camarguaises à haut talons, féminines et "sport" en même temps, griffées Tommy H. Une véritable petite folie.

J'étais passée voir dans ce magasin de chaussures après avoir vu dans le Flair un bon de 10% à valoir sur une série de magasins de chaussures. Je suis curieuse, c'est ma nature. J'ai voulu aller voir ce que le magasin près de chez moi proposait comme trucs de bon goût. J'avise des bottes sympas et qui descendent à moins de 100€ si on déduit le bon. Nickel! J'essaie, mouiiii, pas mal. Puis je demande, innocemment, comme ça, genre "je suis forte, je ne craque pas, et j'essaie la moitié du magasin", si je peux "pour le fun" essayer les bottes Tommy H. qui trônent à côté de celles que j'ai vues. Je ne voulais pas les acheter, vraiment! Beaucoup trop indécentes pour mon budget et pour ma conception "the cheapest, the best".

Et puis je les ai essayées...
Franchement, elles me font un pied et un mollet de star, le genre de bonheur qu'on ne refuse pas. J'ai résisté autant que j'ai pu (je ne suis jamais arrivée aussi en retard chez Monsieur Léludemoncoeur, c'est dire...), mais finalement, j'ai craqué. J'aurais dû prier, sans doute, ou me laisser aller à la méditation pour arrêter la tentation, mais je suis faible et sans défenses face à une paire de bottes aussi magnifiques.

Même si, réduction déduite, elles coûtaient autant que les deux pneus que je venais de changer. Ma mère a cependant eu les mots consolateurs que j'attendais: "pour avoir une bonne paire de bottes, c'est malheureusement le prix qu'il faut mettre..." Les mamans, c'est formidable, quand même!
Me voilà donc relookée comme une star, et je pourrais faire pâlir Sienna Miller de jalousie si seulement on se rencontrait (et que je n'avais pas dix kilos à perdre). J'irai loin avec mes bottes.

Deuxième étape franchie hier avec succès. Tout le monde sait qu'une photo d'identité, c'est rarement réussi. Quel que soit le lieu où on les fait faire, on ressort quasiment toujours en pleurant sur cette bête gueule qu'on a reçue à la naissance. Je n'échappe pas à la règle. D'habitude, je tire une gueule pas possible, soit niaise, soit carrément tendance handicapée. Ma dernière carte d'identité reste d'ailleurs soigneusement cachée dans mon porte-feuille, gênée que je suis de la montrer. Heureusement, on ne me la demande pas trop.

Imaginez donc la pression que j'ai senti tomber sur mes épaules quand j'ai reçu une convocation pour changer de carte d'identité (on passe à l'électronique!!). Première pensée: "chouette, enfin débarrassée de cette photo immonde". Deuxième réaction: "oh! merde! peut-être que la suivante sera encore plus moche!" Oui, parce que je me connais, je suis certainement capable de faire pire.

Mais cette fois-ci, j'avais un joker. Flair avait en effet fait paraître un article bourré de conseils pour réussir (est-ce possible?) ses photos d'identité. Conseil make-up, vêtements, attitude, on savait tout pour pouvoir faire des photos d'identité sexy. J'ai relu cette page au moins cent fois, histoire de me préparer psychologiquement à affronter le photomaton ou le photographe.

Et hier, en allant faire des courses pour avoir de quoi bouffer au boulot, j'avise un photomaton! Arf, heureusement, j'étais maquillée, plus ou moins coiffée, donc je me prépare psychologiquement pendant mes courses à passer devant l'appareil photo.

A la sortie du supermarché, ya une vieille qui doit reprendre son souffle ou qui attend son mari, bref qui est assise sur le banc juste à côté du photomaton. Ca fait des années que j'avais plus mis les pieds là-dedans, je dois avouer, donc après lui avoir donné à manger (4€ tout de même, même si c'est moins cher que mes bottes...), j'entends une petite voix agréable et la petite musique "lounge" qui l'accompagne. J'espère qu'il n'y a personne dehors... (à une entrée de supermarché, c'est forcément raté, mais bon...).

Ouééé, cool, j'ai droit à trois essais! Si j'suis ratée, j'peux recommencer. Merde, mais si je delete un essai parce que je ne le trouve pas top canon et qu'après les deux autres sont moins bien, comment je fais? Bon, j'assume ma non-photogénie et j'me lance. Premier essai, on baisse un peu la tête (pas de nez en trompette!), on sourit vaguement, on se tourne à neuf dixième pour pas faire repris de justice et hop! flash! le premier essai est passé. Mouais. On recommence.

Et là, miracle! le deuxième essai est plutôt concluant. Résultat: clic okay, je valide, et il ne me reste plus qu'à attendre, en flippant un peu, que la machine recrache les 4 photos.

Sans me vanter, je crois que je n'ai jamais été aussi réussie de TOUTE MA VIE sur des photos d'identité. Vraiment, elles sont belles. Je euh... suis belle. Même mes cheveux ont l'air bien, sur cette photo, c'est dire...

Bref, vendredi matin, je vais aller, toute guillerette, présenter mes belles photos à l'administration communale pour avoir ma première carte d'identité de star! Yep ma'ame! Comme j'vous l'dis!

Donc pour tout cela, je tiens à remercier Flair.

Dommage que sur la photo d'identité, on ne voit pas mes bottes!

Aucun commentaire: