07 juillet 2008

Où le week-end a été animé et s'est terminé de manière magistrale

Parce qu'on est lundi, qu'il n'y a pourtant pas trop de soleil, qu'on est au travail et que voilà, l'auteure de ces lignes tient à briller par sa concision, voici un résumé du week-end.

* Sophie 1 - bordel 0: Rassure-toi (ou rendors-toi, c'est selon), Ami Lecteur, nous n'allons pas parler ici de moeurs légères ou de néons de couleur. Non non. C'est beaucoup plus vertueux que ça. Vendredi, M. Léludemoncoeur et moi, on est venu à bout du bazar, du brol, du bordel qui avait comme une petite tendance tenace à s'incruster chez nous depuis quelques mois. L'origine de cet exploit? Une invitation à dîner maintenue malgré l'état palliatif de l'appart. On lance la musique de Mission Impossible, on ne prend pas la pose du Winner (pas le temps), et on frotte, récure, range, lave, aère, cuisine. Je dois avouer qu'entre 17h (heure de mon retour du boulot) et 20h30 (heure de l'arrivée de notre invitée -par ailleurs admiratrice anonyme citée sur ce blog-), j'aurais pu dépasser un Tom Boonen cocaïné au sprint en côte. Les doigts dans le nez.

* Le dîner proprement dit: à 20h30 tapante, retapée de frais (enfin, un peu de maquillage sur les yeux et une rasade de parfum un peu partout), je terminais tranquillement de préparer mes ptits fours (ahahah, courir, moi? mais nooooooooon) quand notre invitée et néanmoins admiratrice anonyme de mon blog depuis de longs mois est arrivée pour une soirée courte mais intense (malheureusement, la SNCB ne fait pas encore nuit blanche les vendredis et samedis). Moments agréables autour d'un verre de vin bien frais et d'une salade de pâtes à la coriandre et au gingembre (mouiiiiii, je me remets enfin à cuisiner).

* Samedi, journée "je suis une déesse du rangement et de l'organisation" (on peut rêver deux minutes, non?) (oui, je suis d'accord): les courses toute seule comme une grande, toute zen. Le rangement des courses en amoureux, tout cool, tout rapides. Extase devant l'état de l'appart. Je savoure.

* Dimanche matin, Sophie bricole: Combattant la procrastination avec force (et poussée dans le dos par le retour des voisins), j'ai enfin décidé d'aller chercher un store pour le Velux de la salle de bain. Le lecteur attentif remarquera que j'ai attendu le dimanche matin (ben oui, pourquoi faire simple, hein?) pour aller faire mon shopping, mais soit! De retour à la maison, il m'a fallu moins d'une demi-heure (foi de Facebook) pour monter le store. Et désormais, nous pouvons faire nos ablutions à l'abri des regards et des caméras indiscrets (oui, passque grâce au proprio, nous avons des magnifiques caméras de surveillance braquées sur notre appart).

* Dimanche, journée "famille et j'en profite -hop! comme ça!- pour regarder la finale hommes de Wimbledon: Sauf que vu la physionomie de la finale, ça a plutôt été "Je regarde la finale hommes et j'en profite -hop! comme ça!- pour prendre des nouvelles de la belle-famille. Il faut dire ce qui est, mes petits couinements et mes cris de déception ont bien fait rigoler la maman de M. Léludemoncoeur. Tout est bien qui finit finalement bien: Nadal a gagné. Bien sûr, je suis triste pour Federer, mais franchement, le Majorquin, il me fait craquer (sauf le tirage de slip, ça c'est moyen sexy). Autant dire que j'ai dormi comme un bébé, le sourire aux lèvres. Il en faut peu pour que je sois heureuse.

* Et aujourd'hui, me direz-vous? Retour au boulot. Back to work. Terug op het werk. Pour garder le moral, je me suis saoulée aux dépêches sur la victoire de Nadal, tout en ayant toujours un ptit pincement au coeur pour Rodgeur (il a vraiment l'air déprimé).

Il se pourrait aussi que j'aie encore laissé parler mes instincts consuméristes de fauchée. Et qu'il faille m'admettre dans une clinique de désintoxication pour soigner cette compulsion de la chaussure.


Enfin, j'exagère toujours. Aujourd'hui, je n'en ai acheté qu'une seule paire. C'est tout.



(Et une robe.)



(Et une tunique)

Aucun commentaire: