16 août 2007

On peut se tutoyer?

"Quel temps hein! Bah! Pour un mois d'octobre, on n'a pas à se plaindre..."



Si comme moi, ami Blogueur, cette phrase te fait dresser l('absence d)e poil sur le caillou, tu es tombé sur le bon blog!! Pas que j'aie une dent particulière contre le mois d'octobre, après tout, c'est son choix de tomber au moment où il commence à faire dégueu.

Non, moi, ce qui me fait hurler intérieurement, c'est cette manie des gens de parler du temps. Surtout quand il est maussade, et donc déprimant. Moi, je n'ai pas envie qu'on me dise qu'il fait moche. J'ai qu'à mettre le nez dehors pour le savoir. C'est déjà assez pénible d'avoir un mois d'août qui ressemble de loin à un mois de janvier sans qu'on le fasse encore remarquer à tous les débuts de conversation.

C'est comme si meublezvosconversationsavechumour.com avait spammé la moitié de la terre. Tu claques une bise sur la joue de quelqu'un en lui demandant gentiment si ça va et là, c'est parti: "bah, ça va hein! finalement, on s'en tire pas trop mal pour un mois de novembre, avec le temps!". C'est là que le type -ou la nana- se dit que la conversation est -forcément- bien partie puisqu'il/elle a pu placer sa remarque -forcément- drôle.

Drôle, mon Q ouais!!! C'est tellement lourd que ça ferait passer un éléphant pour une bulle de savon! En plus, chez moi, elles ont systématiquement le même effet bizarre. Toutes mes pensées se mettent à se mélanger pour faire un grand vomi, qui se traduit verbalement par un "ahahah" poli ou un "c'est-bien-vrai-ça-madame" mécanique, version développée de l'onomatopée de base.

Car je suis fondamentalement incapable de parler du temps. C'est dommage, me direz-vous, après tout, ça meuble bien quand on ne sait quoi dire à son vis-à-vis. Sauf que. T'auras toujours quelqu'un pour te dire qu'il fait trop chaud/trop sec/trop humide/trop gris/trop venteux/trop doux/trop froid/trop tout pour la saison. Et que, quand je bosse, peu me chaut de savoir que dehors il grèle et quà cause du temps pourri, on a vendu moins de maillots pendant les soldes. J'ai envie de te dire que c'est de ma faute aussi, si on en a vendus moins, parce que je n'en ai pas acheté, n'ayant de toute façon pas pour habitude d'aller au boulot avec mon dernier une pièce doré. Non, n'insistez pas, j'ai des principes! Et comme je dis toujours "au boulot, pas d'maillot!".

Bref, je ne crois pas qu'on puisse retrouver une goutte de sang anglais dans mes veines, ou alors un bien tordu pas très à cheval sur les traditions. Seulement... le dites pas à ma mère, okay? Elle est tellement "fond of" zîî Ingliches qu'elle serait capable de me renier!

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