26 juillet 2008

Mais il est où le soleil? (Bordel)

Cette fois-ci, c'est dit, je n'en peux officiellement plus. Je n'en peux plus de ce ciel si bas qu'un canal s'est perdu, ce ciel si bas qu'il fait l'humilité, ce ciel si gris qu'on ne peut même plus lui pardonner. De cet été qui tarde à venir et qui, quand on l'annonce, finit quand même par renoncer.

Putain, mais celui qui fait la pluie et même pas de beau temps, faut qu'on le vire!!! Un résultat pareil en plein mois de juillet, ça pardonnerait pas dans une entreprise privée. Le moral des consommateurs de maillots de bain est dans les chaussettes qu'ils ont bien été obligés de remettre, vu la pourritude du climat.

J'en viens même à me dire qu'il doit avoir passé des accords avec les tour-opérateurs. Ca m'étonnerait pas qu'en douce, on découvre un cartel avec entrave à la concurrence et entente sur les prix. Qu'il gagnerait la palme du cartel le plus pourri, loin devant celui du CD&V et de la N-VA (désolée pour les amies françaises, ceci était la minutes d'étalement de culture politique belge).

Moi, franchement, j'ai jeté la serviette éponge. Et j'ai pris mon destin en main. Yfépabô en Belgique? Tant pis pour le grand air et la promotion du retour à la nature, j'ai opté pour le banc solaire. Je sais, c'est hy-per mau-vais pour la santé, mais là, c'est la seule façon de faire du bien à mon moral. Parce que d'habitude, moi, en été, je mets des robes légères et des sandales pour me sentir en vacances même si je me traîne au boulot.

Mais ici... à part des "méduses" (ou des Crocs? j'en frémis rien que de l'écrire), un ciré jaune et un pull marin en-dessous -rapport au taux d'humidité- je vois pas trop comment on pourrait s'habiller "vacances". Même que bientôt, c'est le look "je sors de ma cave" (teint de yaourt dénaturé et cernes mauves) qui fera fureur.

Moi, je veux du soleil. Je veux du chaud, du qui fait un peu transpirer. Je veux des lunettes de soleil sur le nez, des sandales aux pieds et des robes bain de soleil en coton. Sans la crainte de se faire doucher en milieu de journée et d'attraper un rhume au mois de juillet. Je veux de la lumière, enfin. Je veux des repas en terrasse et des cocktails rafraîchissants.

J'en veux tout de suite. Ou je risque de me retrouver accro au banc solaire. De devenir une vieille peau à trente ans.

Allez! J'demande pas la lune (juste un peu de soleil): ça laisse 4 ans à qui de droit pour nous faire le ménage à grandes eaux là-haut et faire en sorte que le type qui fait la pluie et la pluie ne nuise plus chaque été. Sérieux! On en a viré pour moins que ça!!

Et vous? Fait beau chez vous?

25 juillet 2008

Les tribulations d'une (ex)caissière

Lundi, j'ai lu Les tribulations d'une caissière, d'Anna Sam. Je ne vous mentirai pas, ce livre parle de l'expérience d'une caissière. Une de grand magasin. Si si! Et ne me remerciez pas de vous avoir évité l'angoisse du "est-ce vraiment d'une caissière de grand magasin qu'il s'agit? Essaie-t-on de nous tromper sur la marchandise?" Non. Personne ne cherche donc à vous faire prendre une femme de ménage pour une caissière. Enfin, pas immédiatement.

J'avais entendu parler de ce livre il y a quelques mois dans Le Soir. On y parlait de cette caissière Bac+5 qui tenait un blog pour raconter ses (més)aventures et qui venait de publier un livre en reprenant la "crème de la crème".

Pourquoi j'ai aimé

Parce que pendant quelques années, j'ai moi aussi été une "caissière du dimanche". Heureusement pour moi, je n'ai pas dû passer ensuite par la case "caissière faute de mieux" qui transforme la vie en un enfer de "bips". Mais en scannant toutes les histoires d'Anna, j'ai revécu une bonne partie de mes dimanches. Des barakis (c'est comme ça qu'on dit, chez nous) qui attendaient la levée du rideau de fer à 8h45 (un dimanche!!!) au type bedonnant en marcel qui venait chercher son carton de 24 carapils (bière cheap), en passant par les bourges qui te donnent un billet de 500 euros pour payer leurs courses du mois ou les ptits vieux qui ont besoin de causer, je les ai tous revus. J'ai ri à l'évocation de certaines situations, frémi à d'autres. Je me suis rendu compte, si besoin en était, que je ne fais pas mes courses de la même façon que le client "lambda", sachant ce que ça fait d'être de l'autre côté de la caisse.

Jamais je ne dirai "Ah! c'est gratuit!" quand un article ne passe pas, sachant que la caissière, à force d'entendre cette réplique spirituelle (?) à longueur de journée, aurait bien envie de m'en envoyer une dans la gueule. Jamais je ne téléphone en passant à la caisse. Toujours, je dis bonjour, merci, au revoir et bonne journée/bon week-end/bon dimanche (voire bon courage quand elle a l'air exténuée) parce que je sais que c'est un humain.


Pourquoi je vous le conseille

Parce que, que vous ayez vous zaussi eu une expérience comme caissière (on en sort plus savant qu'avant) ou pas, c'est un livre riche en enseignements. La prochaine fois que vous irez au supermarché, vous respirerez à deux fois avant de vous dire que cette grosse vach... cette brave fille avance quand même lentement et que vous avez EVIDEMMENT encore choisi la file la plus lente. Vous vous direz que des cons énervés, elle en a déjà vu au moins 30, et qu'elle en verra encore 30 autres avant de rentrer chez elle en essayant de se convaincre que le monde n'est pas plus agressif qu'avant (et qu'elle ne fait pas un boulot pourri). En arrivant devant elle, vous ferez un effort pour sourire en disant que non, vous n'avez pas la carte attrape-nigauds du magasin (ou alors vous pouvez dire oui, si vous l'avez, mais vous risquez de perdre votre sourire en sachant que vous faites partie des nigauds. Fin soit, on s'égare, je referme la parenthèse) Voilà.

Deuxième bonne raison, c'est une blogueuse publiée! Et ça, ça flatte quand même secrètement nos rêves de gloire et de reconnaissance, non?


Je vous dirai aussi que je me suis délectée d'"Une Gourmandise", de Muriel Barbery. J'ai goûté chacune de ses descriptions culinaires, imaginant les yeux ouverts tous les délices qu'elle partage. J'aurai certainement l'occasion de revenir sur ses deux romans. Je me réserve le temps de bien en parler :-)

Et vous? Qu'avez-vous mis comme découvertes littéraires dans vos caddies ces temps-ci? Vous souriez à la caissière, en général?

20 juillet 2008

L'attraction vachement magnétique du Tour de France

Depuis quelques jours, ma collègue Flo, elle est toute chose. Depuis, exactement, qu'elle a passé un week-end au boulot. Comme elle se faisait chi... qu'elle attendait le travail et qu'il n'y avait rien à la té... qu'elle voulait tester sa conscience professionnelle, elle est tombée sur le Tour de France. Et elle est restée scotchée devant pendant deux jours.

Elle est super fortiche! En deux jours, elle a appris le nom de tous les coureurs et de toutes les formations, toutes les tactiques pour partir plus vite que les autres, les piéger dans la dernière ligne droite ou faire gagner son équipier. En deux jours, j'exagère pas. Faut pas demander comme elle se faisait chi... elle attendait le travail.

C'est là que je me suis rendu compte que visiblement, le Tour de France était aussi addictif, voire plus, que Secret Story, Star Academy et l'Île de la Tentation réunis. Car enfin! On ne me dira pas que ces mecs en cycliste en lycra, qui grimacent et tirent la langue, qui restent pliés sur leur bécane ou partent en danseuse (si ça c'est pas un signe...), que ces coureurs donc ont un charme magnétique à vous faire lécher la télé. A part le casque, je vois pas, en tout cas. En plus, ils ont de marques de bronzage à faire hurler un string (je vous raconte pas le nombre de séances de banc qu'ils doivent faire après pour rattraper le coup...). Mais ma collègue Flo, ça la dérange pas. Elle peut faire le commentaire de la course même quand ya pas le son. Sans se tromper.

Elle peut aussi dire "çui-là il est dopé, c'est sûr!" et même que c'est vrai. D'ailleurs, pour Ricco, elle l'avait bien dit que c'était pas normal qu'il parte en quatrième en côte. Que certainement il avait un truc en poche, ou plus vraisemblablement dans les veines.

Ma collègue Flo, elle regarde pas le Tour de France pour les paysages. Non non. Elle, elle cherche des yeux Maxime Monfort dans le peloton pendant que moi, je cherche les crocodiles à Nîmes en lâchant "ooooooh! c'est là que je passais mes vacaaaaances quand j'étais petiiiiite!". Ma collègue Flo, elle est plus pragmatique et réaliste que romantique, sur ce coup-là.

Sauf quand elle continue à croire en la beauté de ce sport. Quand elle allume la télé, pleine d'espoir, au début de l'étape, pour les regarder s'élancer à du 55 km/h. Quand elle arrive vraiment à rassembler devant la télé presque autant de francophones que de flamands (mais eux, ils ont une télé séparée, faut pas déconner, on regarde le même Tour de France, mais pas sur les mêmes chaînes, oh!) pour regarder l'arrivée. Qu'elle arrive à dire qui a gagné, sans se tromper.

Par contre, je sais pas si elle avait réussi à prédire que Mark Cavendish, qui a gagné 4 étapes au sprint, allait abandonner parce qu'il est épuisé. Enfin, on s'en fout, tant que Maxime Monfort continue...

12 juillet 2008

In love

Aujourd'hui n'est pas une journée ordinaire!! Aujourd'hui, cela fait tout juste quatre ans que j'ai pris mon courage à deux mains et que je suis allée vérifier si tout ce qu'on disait sur la "belle" région du Centre est vrai.

Que dit-on sur la région du Centre?, se demande la lectrice française. C'est très simple: que c'est une région de pauvres, de racaille, de gens en training-casquette, où il y a encore plus de chômeurs que d'Italiens (c'est pas peu dire), où t'aurais l'impression d'être en vacances (rapport que t'entends de tout sauf du français) si c'était pas miteux, sale, noir et en Belgique (donc sans soleil). Une sorte de Naples sans le beau temps.

Mais qu'est-ce qui t'a poussée à prendre ce risque inconsidéré???, se redemande la lectrice interloquée. Tu sais, c'était un lendemain de veille. Un lendemain de fête arrosée avec des copines. Où on s'amuse et on boit. Et on boit et on s'amuse. Et puis on se réveille le lendemain et, dans un sens, on est encore dans ce trip d'amusement. Et quoi de plus drôle qu'un "cap ou pas cap"? Je vous le demande. Et je me le demande aussi.

Bref, plutôt que de prendre sagement mon train vers Ciney (autre verte contrée riante belge), j'ai sauté dans celui pour La Louvière. Rien qu'au train, tu sais déjà que tu te diriges vers un endroit craignos. Parce que le train, il est vieux, et moche. Et tu sais que la SNCB, elle est trop intelligente pour mettre des beaux trains qui seront soigneusement détruits par les voyoux de la région du Centre. En quelque sorte, en montant dans ce vieux train, tu entres déjà un peu dans la déchéance de la région.

Donc j'étais dans une humeur "cap ou pas cap". Mais yavait quelque chose d'autre, d'indéfinissable. Ou plutôt quelqu'un d'autre. Un mec qui me faisait rire sur le forum de l'unif, que je dragouillais gentiment, grisée par son humour. Sans avoir vu sa tête, ni son style.

Quand il est arrivé (après m'avoir laissé admirer la gare sous toutes ses coutures), je suis passée outre ses baskets (seule faute de goût ;-) ), il a fait semblant de ne pas voir mes ballerines roses et ça a été ze love at first sight. Ce jour-là, il est devenu M. Léludemoncoeur.

Et quatre ans après, il l'est toujours. On a dû surmonter des obstacles, j'ai laissé tomber les ballerines roses, lui les baskets, mais on est toujours là et on vit ensemble (enfin!). Et ya un phénomène bizarre qui se produit:

M. Léludemoncoeur, je l'aime d'amour un peu plus chaque jour!

08 juillet 2008

Délivre-nous du mal (et de cette addiction aux chaussures...)


Or donc, je vous disais hier que j'avais peut-être encore laissé parler mes instincts consuméristes de fauchée. Hem hem. Voici en images une partie du tableau de chasse. Soyez indulgents avec le cintre vivant. Spéciale salutation à M. Léludemoncoeur qui a fait les photos. :-)



Photo 1: Robe: Matin Blanc
Chaussures: BEOriginal (il semble que j'aie enfin trouvé les peep-toes idéales ;-) )



Photo 2: Robe: Implicate Woman Summer
Chaussures: BEOriginal (je vous ai dit que j'ai trouvé les chaussures de mes rêves? ;-) )



Photo 3: Tunique: je sais pas, la vendeuse a coupé l'étiquette et j'me souviens plus dans ma ptite tête...
Jean's: Only. Mon nouveau jean's que j'aime d'amour.
Chaussures: BEOriginal (que pour rappel, j'aime d'amour aussi)



Photo 4: Les quatre paires qui ont rejoint mon étagère (en attendant le beau temps... snif). De gauche à droite: Peep-toes New Look; Peep-toes BEOriginal (j'vous ai déjà dit que... ah? okay!); sandales et sandales Pauline B. (mais vous les aviez reconnues, j'en suis sure).

Et voilà. C'était le billet mode. Après, retour à l'hibernation modesque jusqu'aux soldes de janvier. Ou jusqu'au prochain coup de folie dû aux soldes.

Promis, je fais pas essprès... ;-)


(PS: merci (ou pas) aux commerçants qui sont venus lire ce blog et ont décidé de passer directement à 50% pour me faire plaisir. Ou me faire acheter, c'est selon)

07 juillet 2008

Où le week-end a été animé et s'est terminé de manière magistrale

Parce qu'on est lundi, qu'il n'y a pourtant pas trop de soleil, qu'on est au travail et que voilà, l'auteure de ces lignes tient à briller par sa concision, voici un résumé du week-end.

* Sophie 1 - bordel 0: Rassure-toi (ou rendors-toi, c'est selon), Ami Lecteur, nous n'allons pas parler ici de moeurs légères ou de néons de couleur. Non non. C'est beaucoup plus vertueux que ça. Vendredi, M. Léludemoncoeur et moi, on est venu à bout du bazar, du brol, du bordel qui avait comme une petite tendance tenace à s'incruster chez nous depuis quelques mois. L'origine de cet exploit? Une invitation à dîner maintenue malgré l'état palliatif de l'appart. On lance la musique de Mission Impossible, on ne prend pas la pose du Winner (pas le temps), et on frotte, récure, range, lave, aère, cuisine. Je dois avouer qu'entre 17h (heure de mon retour du boulot) et 20h30 (heure de l'arrivée de notre invitée -par ailleurs admiratrice anonyme citée sur ce blog-), j'aurais pu dépasser un Tom Boonen cocaïné au sprint en côte. Les doigts dans le nez.

* Le dîner proprement dit: à 20h30 tapante, retapée de frais (enfin, un peu de maquillage sur les yeux et une rasade de parfum un peu partout), je terminais tranquillement de préparer mes ptits fours (ahahah, courir, moi? mais nooooooooon) quand notre invitée et néanmoins admiratrice anonyme de mon blog depuis de longs mois est arrivée pour une soirée courte mais intense (malheureusement, la SNCB ne fait pas encore nuit blanche les vendredis et samedis). Moments agréables autour d'un verre de vin bien frais et d'une salade de pâtes à la coriandre et au gingembre (mouiiiiii, je me remets enfin à cuisiner).

* Samedi, journée "je suis une déesse du rangement et de l'organisation" (on peut rêver deux minutes, non?) (oui, je suis d'accord): les courses toute seule comme une grande, toute zen. Le rangement des courses en amoureux, tout cool, tout rapides. Extase devant l'état de l'appart. Je savoure.

* Dimanche matin, Sophie bricole: Combattant la procrastination avec force (et poussée dans le dos par le retour des voisins), j'ai enfin décidé d'aller chercher un store pour le Velux de la salle de bain. Le lecteur attentif remarquera que j'ai attendu le dimanche matin (ben oui, pourquoi faire simple, hein?) pour aller faire mon shopping, mais soit! De retour à la maison, il m'a fallu moins d'une demi-heure (foi de Facebook) pour monter le store. Et désormais, nous pouvons faire nos ablutions à l'abri des regards et des caméras indiscrets (oui, passque grâce au proprio, nous avons des magnifiques caméras de surveillance braquées sur notre appart).

* Dimanche, journée "famille et j'en profite -hop! comme ça!- pour regarder la finale hommes de Wimbledon: Sauf que vu la physionomie de la finale, ça a plutôt été "Je regarde la finale hommes et j'en profite -hop! comme ça!- pour prendre des nouvelles de la belle-famille. Il faut dire ce qui est, mes petits couinements et mes cris de déception ont bien fait rigoler la maman de M. Léludemoncoeur. Tout est bien qui finit finalement bien: Nadal a gagné. Bien sûr, je suis triste pour Federer, mais franchement, le Majorquin, il me fait craquer (sauf le tirage de slip, ça c'est moyen sexy). Autant dire que j'ai dormi comme un bébé, le sourire aux lèvres. Il en faut peu pour que je sois heureuse.

* Et aujourd'hui, me direz-vous? Retour au boulot. Back to work. Terug op het werk. Pour garder le moral, je me suis saoulée aux dépêches sur la victoire de Nadal, tout en ayant toujours un ptit pincement au coeur pour Rodgeur (il a vraiment l'air déprimé).

Il se pourrait aussi que j'aie encore laissé parler mes instincts consuméristes de fauchée. Et qu'il faille m'admettre dans une clinique de désintoxication pour soigner cette compulsion de la chaussure.


Enfin, j'exagère toujours. Aujourd'hui, je n'en ai acheté qu'une seule paire. C'est tout.



(Et une robe.)



(Et une tunique)

02 juillet 2008

Où les commerçants se plaignent que les gens n'achètent pas et qu'en fait, c'est de leur faute

Oui, je vous l'accorde, ce titre est un peu long et rappelle furieusement celui d'avant-hier (qu'en fait il est apparu hier), mais il dit bien ce qu'il veut dire.

Or, hier, donc, c'était le premier jour des soldes. Et dès le soir, les commerçants se sont plaints que franchement, c'est plus comme avant. Et vas-y qu'ils ont eu 5% de clients en moins, et plains-toi que c'est la faute aux médias qui font rien qu'à parler de la baisse du pouvoir d'achat que c'est même pas vrai d'abord.

Moi, j'y étais, aux soldes, en bonne petite fauchée qui veut quand même avoir sa part de tendance (ben oui, depuis janvier -ou depuis cinq jours*- que j'avais plus rien acheté comme fringues, pfff) (t'auras remarqué que rapport à avant, ça cause plus du tout de fringues, ici) (si tant est que ça parlait de fringues avant, mais laissons là les parenthèses, ça devient long). Et je peux vous dire que j'aurais bien aimé sortir des Grands Prés (le shopping mall de Mons) chargée comme l'accro au shopping un jour de crise.

Si les gens ont pas acheté autant que les autres années, c'est la faute aux commerçants. Parce que les soldes, fallait quand même les chercher. Bon, yavait bien quelques panneaux, mais en gros, dès que tu t'en éloignais un tout petit peu, tu remontais direct dans les prix. Trois rayons soldés, et le reste, tu peux aller te faire f... euh photographier en sous-vêtements (rapport aux fringues soldées que t'as pas réussi à trouver).

Oui, bon, ici, on parle de prix assez bas, déjà à la base. On va chez du Zara, du H&M et quand on a vraiment envie de faire une folie, chez du Esprit (ouuuuuh!). Mais bon, c'est le principe des soldes: quand on va les faire, on achète du soldé. Point barre. Sauf que.

Sauf que les trucs soldés sont les mocheries invendues des saisons précédentes. Les petites robes discrètement repérées la semaine passée n'ont pas bougé d'un iota (surtout leur prix) et malgré le premier jour des soldes, il ne reste que les tailles 48 que je n'atteins -heureusement- pas encore.

Bref, j'ai erré comme une âme en peine dans les différents magasins. Et ce n'est qu'en arrivant chez New Look (vous vous souvenez de New Look, l'endroit où j'ai constitué la base de ma garde-robes à un moment?) que j'ai retrouvé le sourire. Oh! Bien sûr, plein de jolis trucs classiques ne sont pas soldés (et restent donc chers pour ce que c'est), mais en cherchant bien dans les invendus des autres années, j'ai fini par dégotter une jupe noire, simple mais belle, et un chemisier dans les tons verts. Tous deux soldés. A environ 50%, l'honneur est sauf.

Je suis ensuite passée faire un tour chez Dod, où les vêtements de grandes marques sont déjà à prix plus doux en temps normal. Et là, ça a été un vrai bonheur. Parce qu'un pull en cachemire et soie Xandres à -30% et qui passe à 20 euros à la caisse, moi j'dis banco et j'en prends deux. Pareil pour les chaussures Pauline B. ou le pull Vue sur Mer.

Résultat des courses: je me suis retrouvée dans ma voiture une heure plus tard, le sourire aux lèvres, ayant acquis pour 150 euros trois pulls Xandres (décidément, je deviens fan!), un pull Vue sur Mer, une robe dos nu belle et sexy de jesépukelmarque et deux paires de sandales Pauline B.

J'aurais juste envie de dire aux commerçants: si vous voulez vraiment que les gens achètent, arrêtez de les prendre pour des cons et faites de vrais soldes. Vous verrez, ça marche!!



Et vous, la pêche a été bonne?



*cfr Anvers