30 août 2007

Ciao a tutti!

Bon, ça fait des mois que j'en rêve, le grand jour est enfin arrivé! T'emballe pas trop, ami blogueur, ya pas eu de demande, de grand ouiiiii les yeux mouillés, de diamants étincelants et de projet à moyen terme.

Aujourd'hui, je pars en vacances. Bon, officiellement, elles ont même commencé mardi soir à 20h49 (heure à laquelle j'ai tiré ma révérence au boulot), mais j'avoue que la journée d'hier a été très très longue. J'ai survécu à une épilation maillot (et l'esthéticienne aussi), mes jambes de yéti ont disparu, laissant la place à de jolies gambettes glabres et lisses. J'ai cherché un bikini, mais j'ai pas trouvé. Je n'ai pas cherché les gels douche Bourjois, mais je les ai trouvés (et adoptés) quand même. J'ai fait du sport une dernière fois. Je suis allée dire au revoir à la famille et lui laisser la voiture. J'ai repassé plein de vêtements et j'en ai oublié plein aussi. J'ai voyagé en train et j'ai progressé en tricot (j'vous en reparlerai après les vacances). J'ai fait ma valise, cuisiné, refait mes ongles, tricoté puis dormi.

allez, cette fois j'y vais. à dans quinze jours. Vous ne devriez pas trop remarquer mon absence!

24 août 2007

Oh oui! Vas-y! Passe-moi les menottes!!

C'est trop injuste!!*


Pourquoi suis-je aussi sage, hein? Pourquoi ai-je autant de principes d'éducation? Et mon père, ce bienheureux, qui se réjouissait encore tout à l'heure que je sois devenue une personne si honnête... Franchement, il est en passe de ne plus être mon héros.

Car c'est certainement de sa faute (et de celle de ma mère, sachons reconnaître les torts quand ils sont partagés) si je frémis tellement à l'idée d'être contrôlée bourrée que je limite ma consommation d'alcool avant de prendre le volant. Qu'à part le joint, je n'ai jamais étoffé mon tableau de droguée potentielle. Que je vais directement à la police quand je trouve une carte de banque oubliée, sans d'abord vider le compte. Que je ne casse pas la vitre d'une voiture pour prendre le GSM ou l'iPod qui gît pourtant bien en évidence.

Non, rien de tout ça. Ma vie judiciaire est d'un calme plat, mes poussées d'adrénalines surviennent plus à la vue d'une paire de sandales Balmain que du prochain tour pendable que je pourrais réaliser, j'aime me péter la gueule mais uniquement lorsque je ne dois pas conduire (et encore, je calcule les calories par verre d'alcool et le nombre de litres de soupe que je devrai ingurgiter pour compenser...), et je n'ai aucune idée de la façon dont on peu craquer le code d'une carte de banque. Une nullité, je vous dis. Une cause perdue pour le scandale. Faites briller l'auréole et l'ordre du mérite, on finira par me les offrir.

Or, la tendance est plutôt à la case prison. Dans la famille Reprisdejustice, je demande le détenu. Ou plutôt la détenue. Surtout si elle est célèbre. T'es pas sage? Hop, prison! T'es qu'une pauvre petite fille riche qui fait rien qu'à s'embêter? Au trou! Ca doit être le dernier truc en date pour arracher des frissons à ceux et celles qui ont déjà tout testé et tout acheté.

Moi aussi, je veux arriver, telle une madone surmédiatisée, aux portes du pénitentier, pour purger ma peine avec courage. Avec un peu de chance, les directeurs de prison vont aménager une aile spécialement pour les filles tendance. Un miroir de star, des paillettes un peu partout, des rideaux roses (soyons fous!) et des menottes en strass. Moi aussi, je veux!! Bon, évidemment, aux repas, faudrait des sushis et des salades diététiques, sinon c'est pas drôle. Et comme on doit quand même rester longtemps en cellule, un joli pouf (j'ai pas dit une) super confortable pour lire des bouquins.

Ca serait tellement chouette que je serais prête à faire un effort pour devenir méchante. Quitte à dire que le blanc des dents de Christophe Willem n'a pas l'air très naturel. Ou que, pire!, Victoria Beckham ressemble plus à un sac en cuir (tanné et tiré de toute part) qu'à un humain. Parce que c'est devenu vachement tendance d'aller faire un petit séjour à l'ombre. A moins que Paris, Nicole, Lindsay et les autres blondes de leur genre n'aient trouvé que ce moyen-là de protéger leur peau du soleil!





*pour plus d'effet, lisez-le à la manière de notre petit ami à la coquille (meu non, pas Zidane!)

22 août 2007

Je ne suis pas une sainte

L'autre soir, M. Léludemoncoeur m'a demandé, une lueur d'inquiétude -à moins que cela ne soit un nuage de fatigue?- dans les yeux: "tu n'as tout de même pas l'intention de rentrer au couvent?". Il faut dire que je venais d'évoquer la possibilité que peut-être, à la rentrée, si ça se trouvait, je pourrais faire du bénévolat.

C'est vrai, j'ai l'impression qu'une vague de gentillesse/mansuétude/amour m'a submergée (et peut-être un petit peu attaqué le cerveau). J'ai envie de dire à tout le monde que je l'aime (d'aileurs, lecteur, t'ai-je déjà dit que toi aussi, je t'aime?), j'ai envie de donner de mon temps à ceux qui n'ont pas ma chance et d'être présente un max pour ceux qui, dans ma famille/mes amis/mes collègues (éventuellement), en auraient besoin. Pensez donc! Ya deux semaines, on a même fait une semaine "sans commérages" au boulot (et j'essaie toujours de me limiter fortement ;) ), c'est vous dire!!

C'est vrai aussi que, comme les bonnes soeurs, je sacrifie à certains sacro-saints rituels. T'inquiète, Ginette, j'en suis pas encore à égorger des poulets, c'est pas ça que je voulais dire avec "sacrifier à des rituels". Non. Moi aussi, j'ai des règles, que je suis le plus scrupuleusement possible, et qui rythment ma vie. Ainsi, tous les mardis, je regarde religieusement Dr House, les mercredis, je dois choisir entre Esprits criminels et Cold Case (quel déchirement de l'âme, c'est terrible!), le jeudi, c'est les Experts Miami, le vendredi je sais plus, le samedi FBI Porté Disparu et le dimanche (on commence plus tôt pour le jour sacré), Ugly Betty et Les Experts (les vrais). Pas facile de se plier à une discipline aussi stricte et exigeante, je vous le jure!

Mais à part ça, c'est bien mal me connaître. Car quand même, je préférerais transformer une hypothétique troisième chambre dans notre futur appart en dressing où stocker toutes mes paires de chaussures, plutôt qu'en chapelle où me retirer pour prier. Non mais vous me voyez, vous, avec une simple paire de Birckenstock pour TOUTE l'année? (chaussettes en hiver et pieds nus en été, cela va de soi). Et les bêtes Birckenstock, hein! Même pas celles avec des paillettes... Impensables!

Et la robe de nonne... On a inventé des trucs plus seyants depuis l'invention du sac à patates. Je dois en outre avouer que depuis ma rencontre avec le cachemire (la laine, pas la région sinistrée), j'imagine mal comment on peut se contenter d'une "bête robe". Et puis, ça signifie également "no shopping". Vous vous imaginez, vous, sans shopping?? Bon, ça éviterait les dépressions nerveuses dans les "outlet stores" où il ne reste plus, en jean's, que les tailles pour anorexiques. Sûr que ça élèverait mon âme de ne plus me prendre la tête pour des futilités pareilles, mais après tout, si M. Léludemoncoeur ne s'est pas encore barré en courant, c'est qu'il doit aimer ça, non?

C'est vrai que le couvent, ce n'est pas une prison (on ne s'y balade pas en pantalon de training ;) ). Mais justement, je doute que les visites conjugales y soient bien vues. Même si on réduit ça à une fois par mois... M. Léludemoncoeur pourrait alors devenir mon compagnon spirituel, mais vu le niveau de certaines de nos conversations, je doute que l'alibi de la spiritualité tienne longtemps (vu d'en haut, parfois, on est très lourds!).

Bref, soeur Sophie, c'est pas encore pour tout de suite, vous l'aurez compris. Si vous décidiez quand même un jour d'introduire une demande de sanctification, n'oubliez pas de préciser au Pape que ça ne lui coûtera pas un rond: il n'y aura pas besoin de me construire une église. Magnanime comme je suis, je me contenterai bien du ptit machin d'Istanbul.

16 août 2007

On peut se tutoyer?

"Quel temps hein! Bah! Pour un mois d'octobre, on n'a pas à se plaindre..."



Si comme moi, ami Blogueur, cette phrase te fait dresser l('absence d)e poil sur le caillou, tu es tombé sur le bon blog!! Pas que j'aie une dent particulière contre le mois d'octobre, après tout, c'est son choix de tomber au moment où il commence à faire dégueu.

Non, moi, ce qui me fait hurler intérieurement, c'est cette manie des gens de parler du temps. Surtout quand il est maussade, et donc déprimant. Moi, je n'ai pas envie qu'on me dise qu'il fait moche. J'ai qu'à mettre le nez dehors pour le savoir. C'est déjà assez pénible d'avoir un mois d'août qui ressemble de loin à un mois de janvier sans qu'on le fasse encore remarquer à tous les débuts de conversation.

C'est comme si meublezvosconversationsavechumour.com avait spammé la moitié de la terre. Tu claques une bise sur la joue de quelqu'un en lui demandant gentiment si ça va et là, c'est parti: "bah, ça va hein! finalement, on s'en tire pas trop mal pour un mois de novembre, avec le temps!". C'est là que le type -ou la nana- se dit que la conversation est -forcément- bien partie puisqu'il/elle a pu placer sa remarque -forcément- drôle.

Drôle, mon Q ouais!!! C'est tellement lourd que ça ferait passer un éléphant pour une bulle de savon! En plus, chez moi, elles ont systématiquement le même effet bizarre. Toutes mes pensées se mettent à se mélanger pour faire un grand vomi, qui se traduit verbalement par un "ahahah" poli ou un "c'est-bien-vrai-ça-madame" mécanique, version développée de l'onomatopée de base.

Car je suis fondamentalement incapable de parler du temps. C'est dommage, me direz-vous, après tout, ça meuble bien quand on ne sait quoi dire à son vis-à-vis. Sauf que. T'auras toujours quelqu'un pour te dire qu'il fait trop chaud/trop sec/trop humide/trop gris/trop venteux/trop doux/trop froid/trop tout pour la saison. Et que, quand je bosse, peu me chaut de savoir que dehors il grèle et quà cause du temps pourri, on a vendu moins de maillots pendant les soldes. J'ai envie de te dire que c'est de ma faute aussi, si on en a vendus moins, parce que je n'en ai pas acheté, n'ayant de toute façon pas pour habitude d'aller au boulot avec mon dernier une pièce doré. Non, n'insistez pas, j'ai des principes! Et comme je dis toujours "au boulot, pas d'maillot!".

Bref, je ne crois pas qu'on puisse retrouver une goutte de sang anglais dans mes veines, ou alors un bien tordu pas très à cheval sur les traditions. Seulement... le dites pas à ma mère, okay? Elle est tellement "fond of" zîî Ingliches qu'elle serait capable de me renier!

06 août 2007

Karl L. m'admirerait-il??

Je suppose que si on s'était déjà rencontrés, je m'en souviendrais, non? Faut dire qu'on peut difficilement rater son profil coupé au couteau dans du marbre, ses lunettes de soleil même en pleine nuit, son maintien "stijf" mâtiné de "regardez comment que c'est moi le plussss meilleur du monde", sauf qu'il dirait pas ça comme ça passqu'il aime paaaaas la vulgarité (pouah! caca!!!).

Ouais, Karl L. on peut vraiment pas le manquer. C'est pour ça que je doute de l'avoir déjà vu quelque part, vu que, quand même, j'suis un minimum physionomiste. Bon, ptêtre pas avec Mme Michu, mais quand même, j'suis cap' de me rappeler avoir vu une fille quelque part quand je la recroise dans un tout autre endroit, si c'est pas une preuve, ça, j'sais pas ce que c'est!

Alors, vu qu'on s'est jamais rencontrés (vous commencez à le savoir, maintenant, non? :) ); quelqu'un a forcément dû le rencarder. Parce que ça ne peut pas être une coïncidence. J'vous essssplique.

La saison dernière, aux soldes d'hiver, je suis tombée en arrêt devant une magnifique paire de gants en cuir. Quand je dis magnifique, je n'exagère pas (d'ailleurs, c'est pas mon genre du tout). Ils sont même presque spectaculaires. Ils ressemblent aux gants que les fans de vieilles voitures mettent pour conduire, mais en plus féminins, parce qu'ils sont turquoises. Ils sentent bons, parce qu'ils sont en cuir. Bref, dès que je les ai vus (et encore plus quand je les ai portés), ça a été le coup de foudre.

Jusque là, rien d'anormal dans ma vie (ni dans celle de Karl L., sauf qu'en fait j'en sais pas grand chose vu qu'on n'est pas intimes). Ce week-end, je me plonge avec délectation dans le ELLE (Belgique) et son supplément "nouvelle collection - Tendances". Je me balade au fil des pages ("oh! waw!", "oh! beurk!", "oh! euh... ça se porte???") et je tombe sur la page "gants" (ben tiens, quelle surprise...).

Et là, je vois... mes gants. Enfin non pas les miens, mais bon, ils y ressemblent assez fort. Sauf que fidèles aux classique de Karl L., ce sont des mitaines qui laissent passer les super longs ongles vernis du mannequin. Et qu'ils sont rose flash. J'vous raconte pas comme je suis montée de six ciels d'un coup mieux que si j'avais pris de l'EPO et de la coke mélangées.

J'ai atteint le véritable nirvana modesque en ouvrant le "vrai" ELLE Belgique, où j'ai retrouvé le même modèle que mes gants en cuir, dans une autre marque que celle de Karl L. Me souviens plus du nom, mais je checke dès que je rentre.

Je ne sais pas si M. Léludemoncoeur a assisté avec des yeux ronds à cette montée au septième ciel (m'étonnerait, l'ordi était allumé ;) ), mais promis! c'est la première fois qu'un mag me fait cet effet-là!!!