30 avril 2007

Eh Oh! Ya quéqu'un?

Brrr, ça y est, ça recommence. Dès qu'un jour férié vient se coller-mais-pas-tout-à-fait à un week-end, c'est le même cirque! Tout le monde part en week-end... sauf moi.


Pourquoi? Parce que je bosse, pardi! Le seul endroit où je pourrais faire playa, c'est mon jardin, et encore, faut les odeurs de fenouil pour sentir le dépaysement. Moi, j'prends pas l'avion une fois les quatre jours de congé venus. D'ailleurs, j'ai même pas quatre jours de congé. Aujourd'hui, je BOSSE. Mais je suis presque la seule. Parce que les politiques, les responsables d'association, les économistes et tous les autres, ils sont eux aussi en train de se faire dorer la pilule au soleil!!!

Loin de moi cependant l'idée de me poser en successeuse (ouais, ça se dit!) de Caliméro. Parce que bon, faut avouer que c'est pas méga désagréable d'avoir du temps pour bichonner un peu son ptit blogounet; pour pondre des tartines (si, ça se peut!) sur des sujets encore plus légers que d'habitude (aaaaah! quel bonheur cette actu presque vide!); pour prendre le temps de chercher Ze photo qui fera bien -j'ai pas encore trouvé, vous aurez remarqué.

Alors voilà, mon égo bloguesque est regonflé à blog et c'est à ce moment de l'histoire que je me mets à guetter réactions et commentaires. Las! Dans le secteur des commentaires aussi, on fait le pont et on agite ses doigts de pieds en éventail.

Résultat: Soeur Anne Soeur Anne ne voit que des textes qui bloguoient et l'ennui ouèbien qui rapplique au galop. Damn! Sera-ce ici que l'intérêt toujours pertinent et étrangement affriolant de ce blog va rendre son dernier soupir?

Demain, promis, moi aussi je mets la clé sous le paillasson, je pose mes fesses (et le reste) sur un transat et je fais comme si j'étais à Barcelone.

J'y crois très fort.

Allez quoi! Revenez les coupines!

Profession: représentante de la marque New Look

Je vais encore faire des jalouses, mais soit! Il faut ce qu'il faut... Pour que les vilaines puissent ricaner en douce, j'agrémenterai mon récit de mes réflexions personnelles.

Car ce matin, je suis retournée faire du shopping à Mons! Ahaaaaaah! Ze événement, ça fait au moins deux semaines que j'y étais plus allée, et au moins quatre semaines que j'avais plus rien acheté. Trop dur! Il fallait donc absolument que je mette un terme à ce néant shoppinguesque. C'est fait.

Ca n'a pas été de tout repos, je dois bien l'avouer. Attirée comme une abeille par un pot de miel, je vais d'abord chez Zara. Zara, ils ont des super chouettes trucs, parfois un peu rigolos, et je suis d'humeur "aujourd'hui je teste et je n'ai pas peur du ridicule". J'adorerais, je le confesse, acheter une robe baby-doll sur les bors et sixties en plein milieu. Bref, la pure tendance de ces temps-ci.

Je chope (et shoppe) donc de jolies robes, des ptits tops tout légers (après tout, fait beau et faut en profiter), bref, de quoi me transformer en déesse de la tendance.

Une fois dans la cabine, je dois bien me rendre à l'évidence: je ressemble à tout (ou plutôt à rien) sauf une déesse. Et vas-y que ça boudine par ci, et vas-y que ça ressemble à rien par là... La trend-suiveuse qui sommeille en moi n'a plus qu'à retourner hiberner encore quelques années.

Chez Esprit, je relève mon deuxième défi: essayer un slim. Euh... je n'ai même pas osé sortir de la cabine et j'ai juste eu l'impression d'être un jambon emballé sous vide. Le slim aura ma peau (et ma santé mentale).

Totally désespérée, je m'accroche à ma bouée de sauvetage: New Look. Et si je ne trouve rien dans les fringues, j'irai pleurer devant les chaussures, nom d'un ptit Anglais! Là cependant, je découvre plein de nouvelles fringues qui n'étaient pas là lors de ma dernière visite, et, très vite, je me frotte les mains: mais c'est qu'il y a pleeeeeiiiin de trucs mimiiiiiiii!

En ressortant des cabines, je ne rends que deux des cinq pièces que j'avais élues. Première victoire. J'avise dans mon dernier-tour-avant-la-caisse une petite veste toute mimi elle aussi. Elle a l'air de me tendre les manches, cette jolie petite chose beige genre sixties rock. Grouaaaar, elle ne met pas longtemps à me séduire. Une fois enfilée (on arrête là toute analogie avec le vocabulaire amoureux!!), je tombe en extase, non seulement cette veste est jolie sur un cintre, mais elle l'est aussi sur moi!!! Là, ça tient du miracle! Et ça ne fait ni "ma tante bourge" ni femme enceinte qui en est encore à le cacher. Hourra!

J'en ai été tellement heureuse (ENFIN, j'ai trouvé ZE veste que je voulais) que j'ai aussi pêché une paire de lunettes de sunshine oversized et un crop beau crop beau sautoir dans les tons verts.

Bilan total de la pêche:

- un pantalon en lin blanc avec des motifs un peu strassés
- une tunique assez courte bleu roi avec un décolleté carré (très english romantic)
- ZE petite veste beige
- des sunshine glasses oversized (oh yeah!)
- un sautoir

Et tout ça pour moins de 100 euros (ok, un tout tout ptit peu moins)! J'vais pouvoir me faire des total look New Look, hiiiii, j'en hystérise d'avance!

Avec tout ça, et la pub gratos que je fais à la chaîne sur mon blog, j'me dis que je pourrais bien commencer à bosser pour eux (on a droit à des fringues gratuites?).




So, I think que je vais leur send my CV et que je vais prendre le first Eurostar qui filera to London!

Et de trois!

Ca y est, après Maxima et Mary, c'est au tour de Letizia d'Espagne d'accoucher... d'une petite fille elle aussi.


Et le bébé s'appelle Sofia, soit la version espagnole de Sophie. Ya pas à dire, ya des parents qui ont bon goût! ;-)

27 avril 2007

Où il est question de marge de progression

Mercredi n'a pas été QUE négatif. Bon ok, ya eu plein de trucs chiants. Mais ya eu une nouvelle vachement bonne. Allez, je vous explique.


Je passerai donc sur la conférence de presse méga intéressante, mais dont une Flamande avait déjà donné toute la sève deux jours avant (sans rien me dire évidemment). Je passe aussi sur le séminaire d'entreprise où on est mortes de chaud et de rire au moins cinq fois avec Flo (les miracles qu'on peut faire avec un carnet de notes et un bic, c'est extraordinaire... ;-) ).

J'en arrive à la fin d'après-midi et j'espère que vous êtes pas trop décoiffés par l'accéléré de ma journée. A un moment, Ze Boss vient me trouver: "Sophie, tu as dix minutes?". Faut que je vous dise, la dernière fois que je l'ai entendu dire ça à quelqu'un, la fille est revenue vingt minutes après nous dire au revoir définitivement. C'était la semaine dernière... Donc là, c'était mon heure du jugement. Les signaux avaient beau être positifs, j'en menais pas énormément large.

Il m'a d'abord offert une eau pétillante en signe de paix et ça c'est une bonne nouvelle, parce que c'est vrai que j'adore l'eau pétillante. Mais soit. Là, il a sorti les grands discours genre "blablabla, ton contrat arrive à échéance lundi prochain et blablabla"


Moi dans mon moi intérieur: "Ah bon? déjà? Ouh que le temps passe vite... Lundi prochain, zêtes sûr? Brrr, m'en étais pas rendu compte!"

ZB: "Tes compétences ne sont certainement pas remises en cause: on voit que tu as déjà été journaliste et que tu n'hésites pas à aller chercher l'info."

Moi: "oui, c'est vrai, je me donne parfois l'impression d'être un pitbull...." (oui, j'ai VRAIMENT dit ça, mais si on veut être honnête, il faut rajouter des rires préenregistrés à la fin, comme à chaque fois que je fais une blague con).

ZB: "Mais ce qui est intéressant, c'est que tu as encore une marge de progression, pas comme *** que nous avons virée (grossièrement, NDA) la semaine passée. Une marge de progression chez nous, mais aussi en-dehors."

Moi dans mon moi-même intérieur: "il me met la pommade pour mieux... là non?"

ZB: "La pratique maison, c'est de donner deux contrats à durée déterminée avant d'engager définitivement... Tu vas donc resigner pour un an. C'est pas un piège, tu sais!"

Moi: "euh... merci!"

MDMMMI: "yessssssss!!!! OUFFFFFFFF!YOUPIIIIIIIE!!!! (ouais, fallait plus trop m'en demander, là...)

Okay, c'était pas vraiment une surprise. Il aurait fallu un sacré revirement de situation pour que mon contrat ne soit pas prolongé. Ce qui me fait plaisir, c'est qu'on va pouvoir continuer la colonisation fillesque à la rédac', qu'on continuera à rigoler hystériquement à chaque nouvelle paire de chaussures ou chaque nouveau potin. Et que je vais continuer à travailler avec elle et elle.

La plus jolie surprise, c'est le soir que je l'ai eue. Quand je suis rentrée, M. Léludemoncoeur avait préparé le dîner (ce qui, en soi, n'est pas méga surprenant), mais en allant faire les courses, il avait aussi acheté mon champagne préféré, mais dans un millésime que je n'avais pas encore goûté.

Genre Duval-Leroy Blanc de Chardonnay année 2000, que je rêvais d'étrenner pour une occasion spéciale.


A votre santé!

On ne peut décidément compter sur personne...

Surtout sur son esthéticienne... Faut que je vous raconte ma "settimana horribilis" niveau beauté. Tout a commencé par une mauvaise nouvelle mercredi. Coup de fil de l'esthéticienne, voix d'huître lobotomisée:

Esthéticienne: "c'est pour vous dire que nous ne pourrons pas assurer votre rendez-vous de vendredi...".

Moi, grand seigneur: "Zut, c'est embêtant... Mettez-moi un rendez-vous samedi matin alors, si ça vous arrange."

Elle: "Samedi ce ne sera pas possible non plus..."

Moi dans mon moi-même: "Je pue le pâté? Suis-je persona non grata?"

Elle: "En fait, la parfumerie ferme définitivement ses portes, la décision vient de tomber. Ya plus de parfumerie à Huy, c'est fini."

Moi dans mon for intérieur: "naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan, mais c'est pas possiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiible, qu'est-ce que je vais deveniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir? A qui vais-je confier mes jaaaaaaaambes et mes sourciiiiiiiiils?"

Moi en vrai: "Ah! Ben merde! (notez la sobriété tout en surprise, NDA) Je suis vraiment désolée, parce qu'en plus j'aimais vraiment bien venir chez vous... Bon, ben... bonne chance!"

Ma tête d'enterrement n'a pas échappé à la sagacité de mes collègues préférées et elles ont bien ri en entendant mes mésaventures matinales...


Bon, là, privée d'esthéticienne et prête à entrer en compèt' avec le Yéti pour savoir qui est le plus poilu (j'aurais jamais cru qu'être blonde était une bénédiction...), fallait que je trouve une solution.

Violette proposait la solution du laser et du "byebye les poils forever", mais j'avoue que je ne me suis jamais renseignée et que ce qu'elle raconte sur son blog me fait pisser de peur (ça fait suuuuuuuuuper maaaaaaaaaaaal :s). berf, en attendant, fallait que je trouve une esthéticienne, et fissa encore. Mais l'esthéticienne, c'est un peu comme le gynéco, le psy ou le fournisseur en chaussures, faut une bonne raison pour en changer et faut longtemps pour que la relation de confiance s'installe...

Dans la commune de M. Léludemoncoeur, ya quatre instituts de beauté, dont le meilleur a fermé ses portes subitement. Soit. Aujourd'hui (vendredi), j'ai poussé la porte de l'un des trois qui restent. Ca sent l'amateurisme et l'artisanat, mais ne soyons pas trop préjugéesque dès le départ. Si ça tombe cette fille épile à merveille et après tout, c'est ce qu'on (enfin ce que je) lui demande.

Verdict demain à 17h30. Elle va peut-être me convaincre en une seule séance de l'intérêt de l'épilation au laser, "que sera sera" comme on dit par ici.

En attendant, comme il fait chaud et que j'avais envie de jupe, j'ose le style "nature" total, poils à gogo et tout. Blonds, je rappelle. En revendiquant haut et (pas très) fort que certaines filles sont adeptes de ce retour inconditionnel à la nature (je frémis rien qu'à l'évocation d'une aisselle poilue...).


Oui, mais vivement demain aussi. Histoire que mes sourcils en broussaille ressemblent eux aussi à nouveau à quelque chose...


edit: concernant l'épilation au laser... les sites que j'ai consultés à l'instant parlent de poils foncés pour que le laser fonctionne. Euh, ça veut dire que les blondes sont condamnées à rester poilues???

25 avril 2007

Moi, j'ferais pipi dans le lavabo

Vu que Céline m'a une fois de plus mise au défi... je me lance dans le délire imaginesque le plus tordu... Ce que je pourrais faire (ou pas) et ce que je ferais (ou pas) si j'étais un mec. Un couillu, un vrai.


Ce que je pourrais faire/ce que je ferais si j'étais un homme:

- JE POURRAIS FAIRE PIPI DANS LE LAVABO!! (non j'ai pas eu une crampe subite du doigt) Et ça, c'est rudement chouette. Je doute que je ferais EFFECTIVEMENT pipi dans le lavabo (imaginez vous laver les dents après... brr), mais rien que de savoir que j'en aurais la possibilité.. hmmm!

- Je pourrais parler foot, tennis, formule 1 et politique sans qu'on me regarde avec des yeux ronds.

- On ne me dirait plus "t'es blonde" à tout bout de champ quand je fais une blague (mais je ferais sans doute plus souvent des bides).

- J'en profiterais pour devenir un grand patron qui va au-dessus du plafond de verre et qui gagne en un mois ce que je n'oserais pas penser gagner en un an.

- Je ne devrais plus m'épiler les sourcils et les jambes

- J'organiserais de temps en temps une surprise pour Mme Léludemoncoeur; ou je lui offrirais un petit cadeau juste-comme-ça; fin bref, je ferais le romantique. (hem)

- J'pourrais boire plus d'alcool avant d'être bourré, et ça, c'est rigolo.

- J'essaierais juste une fois le "salut tu baises?" dans un bar, pour rigoler.



Ce que je ne pourrais plus faire/ce que je ne ferais plus:

- rigoler comme une hystérique avec les collègues quand on se fait des blagues connes.

- Minauder au téléphone avec des interlocuteurs masculins pour essayer d'avoir plus d'info. (no comment).

- parler de trucs cons sur un ton léger sur mon blog. J'serais au moins obligée de faire un blog d'actu super sérieux, et ça, c'est chiant.

- faire du shopping pendant des heures et avoir la tête et le coeur qui s'affolent devant tant de fringues. Faire du shopping sans dire au bout d'une demi-heure: "mais en fait, qu'est-ce que je suis venu chercher?"

- fantasmer sur William d'Angleterre et sa grosse... couronne!

- Regarder Desperate Housewives et me dire que je voudrais ressembler à Lynette.

- Fondre devant Dr Mamour.

- Lire des magazines de filles.

- Craquer sur des tas de paires de chaussures sans que ça paraisse être une anomalie génétique.


Mis en balance, en fait, je crois que l'état de mec ne fait pas le poids avec l'état de fille. Vive donc les règles, les casse-tête esthéticienne, les crises de régime et le shopping!

23 avril 2007

OK, ça va, je vous dis tout!

Ou presque. Nan, mais j'suis obligée, c'est elle qui me l'a dit. Grande bavarde que je suis, il faut que je trouve cinq trucs que même les gens proches de moi ignorent ou presque... pas facile! car ouais, je suis une pipelette peu avare d'anecdotes sur ma vie passée, présente et future (j'en profite pour demander pardon à toutes celles et tousseux que j'inonde de ma vie...). Donc en gros, elle qui m'invite à me coller à l'exercice doit connaître à peu près tout sur ma vie.


Nous disions donc:

- J'ai de drôles de manies. Par exemple, je m'arrange toujours pour terminer par le pied droit quand je monte ou descends un escalier. Au début, c'était une sorte de porte-chance, aujourd'hui, c'est devenu une habitude, voire une obsession. Que ce soit au boulot, à la maison, chez des copines ou dans le métro, marche par marche ou deux par deux, c'est toujours mon pied droit qui termine la volée d'escaliers. Un jour, j'ai lu que les Romains faisaient pareil à leur époque. Ca leur portait chance. Dans le même genre d'idée, je suis aussi très routinière et si je vois qu'un truc marche bien, je vais avoir tendance à le reproduire à l'identique à chaque fois. C'est valable pour les chemins, pour la façon de m'habiller, pour mes gestes beauté matin et soir, etc.

- Mon premier amoureux s'appelait Pierre, j'étais en maternelles. Il l'est resté même quand j'ai changé d'école. Je ne sais pas s'il était au courant. Pendant longtemps, j'ai été une adepte des amours platoniques.

- J'ai gagné plusieurs prix quand j'étais en secondaire. Un prix d'écriture ou d'orthographe, je sais plus, mais je me souviens avoir gagné plusieurs livres. J'ai aussi gagné un prix de néerlandais quand j'étais en rhéto. Il a fallu qu'on me pousse pour que j'y aille parce que je ne me sentais pas préparée, mais finalement, j'ai raflé le gros lot (ce qui m'a permis de payer mon voyage en Corée *oui, je saiiiiiis*). Faut dire que la concurrence n'était pas énorme. A côté de cela, je me faisais traiter d'intello et de "pétasse froide et hautaine" par de charmants camarades de classe. Toute médaille a son revers, c'est ça qu'on dit?

- J'ai eu une expérience comme mannequin, en octobre l'an dernier. Je dois avouer que ça m'a surprise parce que bon... j'ai la taille mannequin + quelques kilos, je ne me considère pas comme une beauté et je n'avais jamais fait ça de ma vie. Bilan de l'expérience: j'aimais vraiment bien la tenue que je portais, mais j'avais les cheveux tirés en arrière et plaqués avec de la laque et du gel, ce que je déteste; on était tous des mannequins d'un jour, mais les filles qui se croient belles (et qui sont juste des petites pétasses) sont insupportables de vacuité; c'est pas facile de bien se tenir, d'avoir l'air sexy et langoureuse et de cartonner sur les photos... et ya tellement de temps entre deux défilés que je ne comprends pas comment les mannequins professionnels ne sont pas toutes des encyclopédies ambulantes et polyglottes...

- Je prépare mes billets blog... dans ma voiture. Je réfléchis (parfois à voix haute, hem) à ce que je vais écrire, comment je vais le faire et c'est là que j'élabore certains mots que je trouve bon. Mes trajets vers le boulot et pour en revenir ne me semblent jamais longs.


Voilà cinq infos et demi sur moi. En vrac et pour que tout le monde soit au courant: j'ai fait mes études à l'Université libre de Bruxelles (où j'ai rencontré des gens très très chouettes) en journalisme, j'ai quatre soeurs toutes plus jeunes, j'ai une tache de naissance sur la tempe mais cachée par mes cheveux, j'ai fait mon baptême estudiantin (et j'ai pas mangé grand chose de vraiment dégueu); j'ai été modératrice sur des forums; j'ai fait un stage au Soir et au Vif l'Express; je suis partie à Amsterdam faire du reportage pour la RTBF; Je n'ai des Amies que depuis l'unif; je suis une puriste de l'orthographe; j'ai chanté au mariage de Philippe et Mathilde; J'ai déjà enregistré un CD; je lis Flair et Point de Vue (mais ça, je l'ai déjà dit...)


Maintenant, je cours me cacher. (et je mets Cindy au défi!)

21 avril 2007

A rose for Mary's baby

Chuis trop contente!!! Mon samedi au boulot se trouve tout illuminé par la bonne nouvelle que je viens de lire.


Ma "new princess" préférée vient d'accoucher. Ouais bon, c'est pas vraiment une surprise que Mary de Danemark était enceinte. Elle a juste accouché deux semaines à l'avance. D'une petite fille dont on ne connaît pas le prénom. Normal: au Danemark, on attend normalement le baptême pour dévoiler le nom de l'enfant.

Mary de Danemark, c'est ma préférée princesse, je le disais. Parce qu'elle est jolie, mais plus que ça, elle a l'air super sympa. En plus, cette nana se fringue grave bien, ce qui n'est pas non plus pour déplaire à mon côté fashionista esthète. Elle a une classe folle, elle est intelligente en plus et la petite Australienne s'est mariée avec un des plus beaux princes d'Europe.

Franchement, des princesses new generation, celles qui étaient comme vouzémoi avant de rencontrer le prince vraiment charmant, je trouve que c'est elle qui cartonne le plus, en tout. Juste devant Maxima des Pays-Bas, puis Letizia d'Espagne, qui sont classes et sympas aussi, mais un peu moins.

Mathilde est hors catégorie, je dirais, parce que autant elle peut être sublime en robe de soirée, autant les vêtements haute-bourgeoisie qu'elle porte "dans l'intimité" sont à chier. La parka chasseur et les mocassins genre sa mère a les mêmes, c'est pas top génial pour le sexyglamour. La princesse Claire, la femme du rebelle, est parfois très audacieuse dans ses tenues officielles (elle a osé la toile de Jouy en total look avant tout le monde), mais elle craint aussi en bourge à parka chasseur dès qu'elle se joue la décontract-attitude.

Ne parlons pas de Mette-Marit de Norvège qui, si elle a fait des efforts ces dernières années, n'a pas toujours été une icône du style. Puis elle se tient très mal (la Quasimodo attitude la guette...), ce qui l'empêche d'être tout à fait élégante. Enfin, notons en sa faveur qu'elle a connu la période Achéème, qui doit quand même laisser des traces, surtout qu'à l'époque, Madonna ne dessinait pas encore des vêtements pour les suédois (ahahahaaaaa).



Tout ça pour dire donc... qu'il y a quelque chose de nouveau au royaume de Danemark. J'l'avais déjà dit? Pardon...

20 avril 2007

Mon Prison Break préféré

Vous avez aimé Prison Break? Vous allez adorer le Prison Break wallon, aussi intitulé "Prison biesse". La série wallonne n'en est encore qu'à quatre épisodes, mais je dois dire que j'attends avec plus d'impatience que le cinquième sorte que pour la "vraie" série.


L'humour de 'Prison Biesse' passera certainement à quinze kilomètres au-dessus de la tête des Français et de certains bruxellois, mais soit! On a bien le droit de rire dans notre coin, de temps en temps.

'Prison Biesse', c'est Prison Break revisité à la mode liégeoise, avec de vrééééé boulets liégeois (pour ceux qui connaissent la gastronomie de là-bas). Ca parle wallon, on cause de Lantin et du Brico. Toutes les feintes ne sont pas d'un goût super raffiné, mais bon, on n'a jamais dit que le wallon se parlait dans les salons des précieuses...

Les doublages sont presque tous effectués par la même personne et c'est vraiment savoureux. On a parfois gardé le sens des dialogues de base, mais en wallon, ça donne tout de suite autre chose!

Et puisqu'un épisode vaut mieux qu'un long discours, vous pouvez trouver la vidéo ici (désolée, j'sais pas encore comment on fait pour importer une vidéo sur mon blog).


En fait, je reviens sur ce que j'ai dit: c'est idéal pour les Français, histoire qu'ils voient enfin ce que c'est le wallon.


Et donc le Belge... ne parle pas belge, mais français (ou wallon dans certaines parodies), comme ça c'est dit.

Je vois des étoiles: normal, j'suis sur mon nuage

Ce matin, je suis allée au fitness. Si j'en parle, c'est que c'est la première fois de ma vie que je rentre dans un vestiaire de fitness, que je mets des habits de sport pour rentrer ensuite dans une salle pleine de machines plus fitnessesques les unes que les autres et que, bien sûr, je monte sur ces trucs pour faire... du fitness!


J'ai dû évidemment surmonter ma timidité naturelle pour oser annoncer d'une voix rougissante (ben oui, on peut rougir de la voix!): "euh, en fait, c'est la première fois que je fais du fitness... de ma vie!" La madame de l'accueil a été super gentille, m'a tout bien expliqué et, une fois lâchée dans l'arène -pardon, la salle de sport-, j'ai été reprise en main (en tout bien tout honneur, je précise) par un habitué des lieux.

Premier constat: vaut ptêtre mieux bien observer les appareils de spinning avant de choisir le sien. Parce que sinon, on se retrouve avec le seul dont la selle a été réglée pour un basketteur de 2,02m ou éventuellement Eva Herzigova. Or, je ne suis PAS Eva Herzigova et encore moins un basketteur de 2,02m. C'est ennuyeux. J'ai donc commencé par faire du vélo en danseuse. Tom B., tu as du souci à te faire (sauf que t'es sans doute mieux épilé que moi en ce moment... hem!). Sept minutes plus tard, je redescends du monstre, les jambes flageolantes. Surtout faire bonne figure et pas "moule qui n'a jamais fait de sport" Ahahahaaa, le sport ne m'aura pas!

Deuxième constat: le rameur, c'est bien. Mais quand il y a des trucs électroniques, directement, je panique. Donc j'évite de toucher le ptit cadran (on ne sait jamais que je casse tout...) et je commence à tirer ce truc d'avant en arrière. Mouais. Faudra peut-être que je mette sur niveau neuf pour sentir quelque chose... (c'est pas de la frime, j'le jure)

Troisième constat: la première fois qu'on fait du fitness, l'important c'est d'observer. D'observer à quoi servent les machines (ouais, yen a certaines qui ressemblent plus à des instruments de torture qu'à un truc pour faire du sport), de voir comment les autres font (très fort le coup de la serviette pour éviter d'étaler sa sueur partout!), de repérer les instruments sur lesquels je travaillerai la prochaine fois, etc.

Quatrième constat: quand je m'installe sur une sorte de vélo où on est assis comme dans une voiture (vous visualisez?), je remarque direct que je me tiens comme en voiture: la main gauche posée sur une poignée devant moi, comme un volant, et la droite sur ce qui pourrait être un frein à main. Je ne suis pas conditionnée, non... Là, je me lance dans la technologie et je programme quinze minutes de pédalo. En voyant défiler mes kilomètres, puis ma moyenne à l'heure, il me vient l'idée un peu folle de "piquer un sprint". Donc vers 13 minutes, je commence à m'agiter et je pédale de toute la force de mes (grosses) jambes. A 14 minutes, j'ai l'impression que je vais exploser, mais ma fierté est en jeu et je continue à exploser ma moyenne (42km/h...). Je n'ai pas levé les bras à l'arrivée et je n'ai pas reçu le maillot jaune, mais j'avais le coeur qui battait la mesure et franchement, j'étais contente de moi.

Là où ça s'est corsé, c'est quand je me suis levée. J'ai vu des étoiles et je n'arrivais pas à récupérer. J'ai essayé de crâner et de monter sur une autre machine, mais le coeur (et la tête) n'y était pas. Gentiment, je suis rentrée au vestiaire.


Mais ce qui est génial, c'est que je me sens super bien (comme à chaque fois que je refais un peu d'exercice physique). Vivement lundi que je puisse y retourner!!!

19 avril 2007

Ouuuuh! Le copieur!!!

John Galliano va voir son portefeuille s'alléger de 200.000 euros. Perso, ça me ferait mal au Q. Le sien en a sans doute déjà vu d'autres (pardon, j'suis vulgaire), mais franchement, ça la fout mal. Parce que ce n'est pas pour nourrir des ptits Sahéliens, ou faire son shopping orphelinesque aux quatre coins du monde (it's sooooooo hype) qu'il va claquer toute cette thune.

Non, c'est beaucoup plus trivial que ça. John aurait copié. Plagié un autre modeux pour lui piquer ses idées. Moi, j'ai envie de lui dire: "pas bien John!". Mais bon, peut-être que ses parents ne lui ont jamais dit que c'était pas top génial de copier les autres. Ou peut-être, tout simplement, qu'il en a eu marre d'entendre tout ce blabla sur le découvre-toi toi-même et tout ça. Souvent, c'est vrai, c'est chiant des parents qui font leurs speeches. Il a ptêtre tout simplement fermé les écoutilles, le John.

Bon, l'honneur est sauf, il n'a pas copié les vêtements de quelqu'un d'autre, sinon, le monde s'écroulerait. C'est la technique photographique d'un photographe célèbre, William Klein (le frère de Calvin?).

Résultat: John est puni. Ouais, comme les petits! Il doit payer 200.000 euros d'argent de poche, et en plus, ça va se savoir (*relents nauséabonds*), parce qu'il doit publier la décision de justice dans trois journaux. Enfin, moi, quand j'râlais parce que ma soeur me copiait tout le temps, ma mère répondait invariablement: "on ne copie que ce qu'on admire". Consolation bancale...

Là, visiblement, John a raté son coup sur toute la ligne. Parce qu'en plus, William, ce méchant et rancunier, a déclaré qu'il avait découvert les publicités lorsqu'un ami lui a dit: "William, pourquoi tu as fait cette mocheté pour Galliano?"


C'est pas gentil de dire ça!


(source: AFP)
(Photo: William Klein)

Faire Bruxelles - New York à la nage, c'est pas du gateau

Vous la connaissez celle-là? Monsieur et Madame Parisàlanagec'estpasdelatarte ont un fils, comment s'appelle-t-il? Google ferait bien de réfléchir à la question aussi.

Aujourd'hui, ce géant de la recherche inaugurait son service Google Map en Belgique, et moi je dis tant mieux. Déjà ils vont massacrer comme ils le font si bien mappy et viamichelin et tous ceux qui pour le moment nous montrent charitablement le chemin, à nous les pauvres démunis de GPS.

Et puis ça permettra quand même d'éviter quelques désagréments causé par son grand frère français.

Voyez plutôt. Allez sur
ce site. Là, à "lieu de départ", notez Bruxelles et à "Lieu d'arrivée", New York. Puis, cliquez sur itinéraire.


Allez ensuite voir l'instruction n°29...



Vous voyez? Donc je disais, rendez-vous demain à la piscine pour les cinquante premières longueurs d'entraînement!

M'en fout d'avoir un iPod!

Ouais, c'est vrai. Ce que mon titre veut dire, c'est que je n'ai pas d'iPod et que je m'en balance. Je dois faire partie de ces 4 paumés du fond de la classe, là, vous voyez, ceux qu'on aime pas trop parce qu'ils sont pas vraiment comme nous la preuve y'zont pas d'iPodd (là, les garces disent "ouuuuuuh!").

Non, je n'ai pas d'iPod, et ça ne m'empêche pas de dormir. Okay, on m'offrirait un iPod rose, je ne le jetterais pas à la poubelle. Idem pour le blanc. C'est mimi, ouais. Ca fait de la musique aussi, c'est bien. Et maintenant que je fais du sport (presque, presque!), je vais certainement en vouloir un, pour courir en rythme et faire ma pétasse. Quoique non. J'ai déjà essayé le jogging avec un lecteur mp3, et ça ne va pas. C'est pas du snobisme ou quoi, mais je préfère rythmer ma course par ma respiration. C'est mieux. Et ça coûte pas 250 euros à l'achat.

Mais là... Je serais presque prête à virer ma cutti. Presque, j'ai dit!! Parce que je m'en fous, des iPod, d'ailleurs tout le monde en a un, c'est même plus drôle. Moi, ce que je veux c'est ça:




Ca ressemble à un joli tube de rouge à lèvres, ya différentes couleurs, mais c'est en fait un lecteur mp3!!! j'trouve que ça ferait trop classe dans mon sac à main. Franchement, je suis prête à faire un geste et à en adopter un. Allez, mettez-moi le ptit bleu, là!


Si c'est pas de la grandeur d'âme...

Elle est à vendre

Et moi j'achète! Faut dire qu'avec Zoé, ça ne pouvait que coller.

Déjà, c'est Céline qui m'en a parlé la première, un lendemain de concert, des étoiles (roses) encore plein les yeux. "Personne ne la connaît, mais elle est trop forte!!!", m'a-t-elle dit alors. Et quand j'ai vu, le jour du concert de Saule, que Zoé venait en concert le 18 avril, je me suis basée sur ces déclarations pour tanner M. Léludemoncoeur.




"t'essaierasd'avoirdesplacesdisdisdisdis???". Le susnommé, habitué à mes lubies, a obtempéré et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés au théâtre de La Louvière hier soir (ça en jette du glam à mort, hein?).

Là, je tombe par hasard sur un pote (j'vous raconte pas ma vie, cette anecdote aura une importance par la suite) qui me dit lui aussi tout le bien qu'il pense de la donzelle. Soit. Dans la salle, c'est au moins trois fois moins la foule que pour Saule et ses Pleureurs. Une fois confortablement installée au troisième rang, j'ai le temps d'observer la scène.

Et là, je craque littéralement. Parce que là, devant moi, il y a des modules de cuisine Ikéa rouges (ou rose foncé) avec des motifs roses! Que sur le porte-assiettes, il y a des assiettes roses! Bref, que c'est une ambiance très "fille". Et quand je me retourne vers M. Léludemoncoeur, tout excitée, en lui chuchotant: "c'est CA que je veux dans notre cuisine, plus tard!", il me grimace un "aïe, je m'y attendais..." tout british.

Puis elle arrive, Zoé. Avec un robe rose fuchsia et orange, et un tablier orange à motifs par dessus. Le summum? Elle porte des baskets dorées! Je l'aime, cette fille!

Après bon, elle assure grave aussi niveau voix (elle fait penser à Maurane, dont elle a été la choriste), niveau textes (elle est rigolote et engagée) et niveau scénographie (les modules cuisine recèlent plein de surprises...).

Mais la surprise la plus rigolote est venue dans les rappels, lorsqu'elle a pêché... mon pote rencontré juste avant pour faire de la figuration pour une chanson. Et quelle chanson! Un truc sur les bisous où elle lui a léché la joue, lui a fait un bisou ventouse et un autre papillon (avec les cils). Bref, la totale. A la fin, il avait pris ses marques (et le genou de la dame par la même occasion), et a pu l'embrasser à la fin. Je dois avouer qu'on a bien ri!



C'est tellement chouette qu'après le concert, j'ai acheté son CD. Un CD de fiiiiiiiiiiiille, tout rose, qui va encore flatter mes bas instincts. Yessssss!!

Ca, c'est fait!

Je finirais pas croire que les blogs ont réellement le pouvoir de faire des miracles. Parce que, ça y est, c'est fait, Sophie s'est inscrite au fitness! Pour un mois, okay, mais elle a bien l'intention d'aller faire du sport pour la première fois demain et d'y traîner M. Léludesoncoeur pour qu'il s'inscrive aussi.



Finalement, c'était pas si difficile que ça! (et la pression bloguesque aidant...)






(Je parle de moi à la troisième personne si je veux, na!)

18 avril 2007

Pas ce soir, chérie, j'ai la migraine

Il est temps de réparer une injustice flagrante qui touche de nombreuses femmes. Celles-ci sont stigmatisées, mises au ban de la société et souffrent de blagues aussi lourdes que celles sur les blondes, c'est dire.

Je parle de ces femmes qui ont la migraine et pour lesquelles la célèbre phrase "Pas ce soir, chéri, j'ai la migraine" sonne comme une moquerie sans fin. On les taxe de frigidité, on se fout d'elles comme étant des bonnes soeurs déviantes ou presque.

Mais une étude néerlandaise risque de bousculer toutes ces idées mal placées. Parce que d'après les auteurs de l'étude, ce serait les personnes avec une libido trop développée qui souffriraient de maux de tête, voire de maux de dos. Ah! Donc Messieurs, quand madame vous dit "pas ce soir chéri, j'ai mal à la tête", elle se consume peut-être tout simplement de désir pour vous; un désir tellement fort qu'elle en a la tête qui brûle. Mais ça, vous n'y aviez pas pensé!

Directement vous ressortez vos histoires de mauvaise foi et de mauvaise volonté, alors qu'en fait vous aviez sous votre toit une bombe sexuelle prête à exploser. Vous mériteriez presque qu'elles fassent la grève du sexe (Aristophane n'a jamais été aussi up to date)!

Mais le sommet du summum (ou l'inverse), c'est que d'après cette étude, ce ne sont pas les femmes, mais les hommes qui souffriraient le plus souvent de maux de tête dus à leur libido. Question: et ceux qui ne souffrent pas de maux de tête, ça veut dire quoi? (qu'ils ont un ptit zizi?)

Les femmes avec une libido développée pratiqueraient aussi plus souvent le sexe oral. Et yen a qui parviennent à se plaindre de ça...


Franchement, des deux, c'est qui le simulateur???

Du sport, du sport, du sport, du sport!!

Pour gagner ma guerre contre les kilos (voir post en dessous), rien de tel que de faire du sport. C'est vrai, puisque tous les mag féminins (et Meight Matchers (tm) ) le disent. D'ailleurs, j'ai décidé de m'y mettre moi aussi. Depuis au moins six mois.

Au début de l'année scolaire, j'ai repris la danse moderne, ce qui me permettait déjà de me défouler. La prof combinait des exercices de fitness et une chorégraphie, un cocktail idéal pour se remuscler en douceur.

Oui mais voilà, après, j'ai été engagée à Bruxelles (oh shit!) et les cours du lundi soir n'étaient donc plus suivables (ouh le joli mot!). Bref, bye bye le sport et la remusculation. Je suis retombée dans mon néant sportif, où mon seul effort physique consistait à zapper en cadence. J'ai atteint les sommets de la moulitude, je le confesse.

Pas loin de chez M. Léludemoncoeur, il y a une salle de sport, où l'abonnement mensuel est à un prix défiant toute concurrence. Depuis des mois, je me dis que je vais pousser la porte du centre, aller me renseigner puis m'inscrire. Je l'ai tellement annoncé et réannoncé que mes collègues accueillent avec un petit sourire sceptique toute nouvelle hypothèse de tentative.

Je n'y peux rien, je fais un blocage psychologique. Déjà, je n'ai jamais supporté de mettre des baskets et PIRE, de me balader en baskets. La simple idée que quelqu'un puisse me voir chaussée de telles horreurs m'insupporte. Plutôt embêtant quand on veut faire du sport. J'ai aussi un problème avec les trainings, que j'arrive à surmonter plus ou moins depuis que j'ai acheté un joli pantalon de sport blanc et rose. Mais la phobie du training, dans la région du "Minghia pè en Tacchini-casquette", c'est aussi plutôt embêtant. Passons.

Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer que cette salle regorge de poules toutes plus musclées, peroxydées et bronzées les unes que les autres; que personne là-bas n'a de kilos à perdre; que tout le monde est "fit en gezond"; que j'aurai l'air d'un OCNI (objet courant non identifié) à suer au bout de cinq cents mètres sur mon tapis roulant.

Flo m'a assuré que dans la réalité, les salles de sport sont remplies de grosses suant à grosses gouttes pour perdre leur graisse, de mous du bulbe qui effectivement sont là pour cultiver leurs muscles, mais certainement pas de pétasses super en forme(s) et super bronzées qui te regardent de haut en bas parce que t'as quatre kilos (ou cinq) à perdre. Comme elle y va à Anderlecht, j'me dis que ça doit pas être très différent dans ma province. Mais malgré tout, ça bloque.

Et c'est là que l'information suprême est tombée hier: l'agence va aménager une salle de sport!! Avec des appareils de fitness. Ca c'est une idée qu'elle est bonne!! Bon, peut-être que je ne pourrai pas en profiter, parce que, à quinze jours de la fin de mon contrat, je n'ai toujours pas reçu de confirmation officielle qu'il sera prolongé. Mais si ça se fait... youhouuuuuuuu!

Reste à savoir si j'oserai me mettre en vêtements de sport devant mes collègues. Ca va me demander un travail sur moi.





Finalement, ça va peut-être être le déclic que j'attendais pour aller m'inscrire à la salle près de chez M. Léludemoncoeur... Qui a dit versatile?

17 avril 2007

La torture totale

Non, je n'ai pas réalisé devant un magasin de chaussures plein de paires toutes plus ravissantes les unes que les autres que j'avais oublié ma carte de banque; je ne dois pas non plus traduire un énorme texte pondu par notre charmant collègue flamand (délicatement auto-surnommé "Pig") sur un satellite russe dernier cri.

J'ai faim. Juste faim. Il est 16h24 et je crève la dalle. Je n'ai pas énormément mangé à midi, ce qui peut expliquer mon gros creux de maintenant. Mais dans ces cas-là, mon esprit se focalise (à croire que je n'ai qu'un neurone...) et imagine toutes les options que j'ai, avec quelques passages particulièrement pervers.

Car c'est évidemment quand je CREVE littéralement la dalle que je me rappelle ce site si intéressant et si bien fait (comme par hasard!). Je salive devant chaque recette, je planifie déjà mon prochain repas pantagruélique...

Puis je culpabilise. Parce que bon, c'est bien de se bâfrer, mais finalement, ce midi, je n'ai pas mangé si peu que ça (deux morceaux de pain et un jus de légume). Alors bon quoi, je pourrais quand même attendre encore deux petites heures avant de manger, après tout c'est pas la mort, je remporterais en plus une victoire morale contre mes kilos à qui, chut! ils ne le savent pas encore, j'ai déclaré la guerre.

C'est vrai que dire que je pars à la chasse aux kilos en m'engouffrant un truc genre mini-paquet de chips ou barre de chocolat, ça ne le ferait pas trop. Même si j'expie ça en faisant au moins huit mille abdos (ou quinze, on verra) ce soir.

Oui, mais le truc, c'est qu'on dirait que mon cerveau a déménagé dans mon estomac. Parce que quand j'ai faim, je ne fais plus rien de bon, je réfléchis moins bien, et ne parlons même pas de DIRE quelque chose (de sensé ou pas). J'en veux pour preuve ce billet, déjà. On voit directement sur les cartes que mon encéphalogramme est en train de virer plat.

Bon, c'est pas tout ça. Je vais encore essayer de tenir une heure (courage citoyenne!). Si j'y arrive, je déclarerai officiellement lancée la chasse aux kilos 2007!!

Plus qu'une heure à tenir...

Comment se prendre 5 ans en 2 phrases

Hier, j'étais bien décidée à profiter de mon après-midi (faut bien que ça serve à quelque chose, de commencer à 6h), du soleil et de la chaleur. La meilleure façon de le faire étant bien sûr... de bronzer, tout juste!

J'avise un ou deux bouquins que je voudrais (re)lire, genre Edgard Allan Poe, je récupère un ou deux Point de Vue; je ne me mets pas encore en bikini parce que ma silhouette ne ferait pas encore pleurer Sienna Miller de jalousie, mais je suis en suffisamment léger pour que les parties de mon corps que je souhaite exposer soient à l'air (rassurez-vous, c'est juste les bras, les jambes et le décolleté!) et je me dirige négligemment, voire nonchalamment, vers les transats.

Enfin... LE transat parce qu'un des deux fauteuils de piscine-même-si-ya-pas-de-piscine est déjà squatté par la nièce de M. Léludemoncoeur. En bikini, déjà brunie par deux jours de crêpe intensive durant le week-end, elle soulève le truc (j'ai pas réussi à déterminer ce que c'était, tissu, mouchoir mouillé ou...?) qui lui protège les yeux et me demande, du haut de ses 15 ans et dans un haussement de sourcils:

Elle: Tu vas bronzer???

Moi: euh, oui, ça pose un problème?

Elle: ... nan nan...




Bizarrement, j'ai directement eu l'impression d'être un paquet de viande plus très fraîche qu'on déballe quand même pour le barbecue.

Le sommet de l'après-midi, c'est à une vieille cousine de la famille qu'on le doit. En guise de bonjour, elle a lancé un tonitruant: "alors, on se met les fesses à l'air?"


Là, j'ai abandonné, et je me suis rabattue sur le rosé et le barbec. Pas la meilleure chose pour éviter la date de péremption...

Mettra? Mettra pas?

Le dilemme du mardi matin: vais-je oser les mocassins dorés pour aller au boulot?


Pour: ça casse un peu le total look bleu que j'affichais hier

Contre: est-ce que mon boss aime le doré?

Pour: une de mes collègues (flamandes) ose bien les chaussures rouges

Contre: oui, mais tous les francophones se foutent de sa gueule ("c'est quoi ces chaussures de bourrin?")






Heureusement que je ne bosse qu'à treize heures...

15 avril 2007

Candidature spontanée

Mon cher William,

Je t'écris pour t'assurer de mon soutien. J'ai entendu hier au Journal télévisé que Kate et toi*, c'est fini. Over. Circulez ya plus rien à voir. Et je trouve ça vraiment triste. C'est vrai, tu vas à nouveau crouler sous les demandes en mariage de fans hystériques. Plus qu'Orlando Bloom et Johnny Depp réunis. Tu ne pourras plus faire un pas quelque part sans que des dizaines de filles se mettent à pleurer et à s'évanouir. Depuis Saint-Andrews et Kate, faut bien dire que ça s'était calmé un ptit peu. Et que ça devait t'arranger finalement parce que bon, provoquer des crises de larmes et des évanouissements, même si c'est par passion, c'est pas top pratique pour parler de la météo et des courses à Ascot, bref pour avoir une conversation. Je suppose que tu seras d'accord avec moi. Franchement, je compatis, le plus dur reste certainement encore à venir.

Vous vous êtes quittés d'un commun accord, ils ont dit. Je ne sais pas qui était plus d'accord que l'autre, mais c'est dommage. Heureusement -l'honneur est sauf!- elle avait décliné l'invitation de ta grand-mère, The Queen, de passer Noël dans ce qui ne sera jamais sa famille. T'imagine l'impair? Pendant des années, on aurait ressorti le portrait de Noël avec une dinde permanente?? Ca n'aurait fait classe pour personne. Bon, on peut la comprendre. Vivre 24h/24 sous les flash des paparazzis, ça ne doit pas être évident. Surtout qu'avec cette meute devant soi, on ne peut pas vraiment regarder où on va. Ca me lasserait aussi. Mais bon, elle a quand même eu la chance de se faire inviter dans la loge royale aux courses d'Ascot et pas par n'importe quel quidam! "Je suis l'invitée du Prince William", ça le fait quand même.

Bon, je ne suis pas là non plus pour pérorer (enfin, pas uniquement...). Mon cher William, je voulais juste te dire que je suis là. Pour toi, si tu le souhaites. Tu sais j'aime l'Angleterre. Ok, je n'y suis encore jamais allée, mais ça peut se discuter. Parce que le magasin où je me rue à chaque fois que je vais à Mons, c'est New Look. Si c'est pas un concentré d'Angleterre, j'y comprends plus rien. D'ailleurs, je parle anglais chaque fois que j'en ressors... si c'est pas une preuve...

Je bois du thé. Si si. Bon, pas tous les jours au tea time, mais ça peut aussi se renégocier. Je veux dire: à 17h, généralement, je bosse. Mais si je m'installais à Buckingham Palace, je te promets que j'y penserais tous les jours à la même heure. Je suis même prête à tester les scones.

Je serais prête, aussi, à faire un effort sur les fringues. S'il faut s'habiller en haute couture tout le temps, je devrais pouvoir m'habituer. Je crois que je ne ferais pas trop cloche, j'ai déjà flashé sur quelques modèles d'Elie Saab et puis n'oublie quand même pas que je suis du même pays qu'Edouard Vermeulen, fournisseur officiel d'un bon nombre de têtes couronnées européennes. Et qu'à quelques coups d'escarpins de là, on trouve aussi Fabienne Delvigne, la femme aux chapeaux majestueux. Si c'est pas un signe, ça...

So... William, n'hésite pas à m'appeler. Je ferai de mon devoir de venir te consoler. Monsieur Léludemoncoeur? T'inquiète, je lui expliquerai le principe de la raison d'Etat. Il est sensé, il comprendra.

Allez Darling, I look forward to hearing from you soon et d'ici là, porte-toi bien!


Sophie


*j'me permets de le tutoyer, parce que tu ou vous, en anglais, c'est "you vert et vert you" ;-)

13 avril 2007

Un jour je serai chroniqueuse royale

L'autre jour, je me suis mise au soleil avec un bouquin. Pour bronzer un brin et pourquoi pas me culturer aussi. Je n'ai pas choisi mon livre par hasard, non, il me fallait quelque chose qui fasse écho à la personne que je suis.

Voilà pourquoi j'ai opté pour un des bouquins de Stéphane Bern. Je vois déjà vos moues horrifiées ou votre petit regard condescendant. On se calme les chipies! Okay, le livre n'a pas excellente mine genre "quand je veux être sexy intello, c'est celui-là que je sors". Au contraire, même. Il fait plutôt mémé tricot: un peu vieillot, la couverture pas sexy pour une roupie. Bref, le genr de trucs qu'on se dit qu'on va lire, mais qu'on repousse à chaque fois (pour lire Flair). Une fois ouvert, c'est pas mieux, les soupçons de bobonnite aiguë se confirment, puisque votre grand-mère aveugle n'aurait pas besoin de loupe pour suivre l'histoire de ce cher Stéphane.

Car oui, "Mon Royaume à moi" raconte une partie de l'histoire privée de Stéphane, en parallèle avec sa passion grandissante pour les royaux. Lui, c'était plutôt le Grand-Duché qui le fascinait. Moi, j'avoue un ptit faible pour les Belges, d'abord (mais il n'a pas eu la chance de naître dans un royaume, gniark gniark).

Au fil des pages, j'ai retrouvé quelques-unes de mes obsessions d'enfant et en suivant l'évolution du franco-luxembourgeois, je me suis mise à rêver d'un poste de chroniqueuse royale.





Puis j'ai chopé un rhume, et j'ai arrêté de penser.

Le jour où j'ai vécu ma mort sociale

L'autre jour, j'ai vécu une expérience socialement traumatisante. Je vous ai déjà parlé des toilettes de l'agence, où on n'est jamais vraiment coupé du monde, et surtout de son voisin. Je vous ai dit ma répugnance pour cet endroit lorsqu'il est occupé.

La semaine dernière, je devais m'y rendre et je le faisais le plus discrètement possible. Au moment où je franchis la porte, celle qui signifie deux chose, soit que tu fumes -un vice que je n'ai pas- soit que tu vas faire pipi, je remarque une autre fille de l'agence qui se dirige d'un pas résolu vers le même endroit que moi.

Horreur et damnation! Je ne pouvais décemment pas faire marche arrière au risque de lui faire croire qu'elle est absolument repoussante ou totalement insupportable. Je ne suis pas comme ça, moi. Bref, je prends sur moi et je m'enferme dans mon box (si ya bien quelque chose que je détesterais, c'est les discussions autour du lavabo).

Mais là, évidemment, pas question de m'assoir et de faire pipi, puisque je mourrais plutôt que de savoir que quelqu'un m'entend. Mais la personne à côté non plus n'a pas l'air de s'y mettre. La mort dans l'âme, il faut bien que je m'exécute.

Sauf que moi, je ne sais pas faire pipi discrètement. Le ptit ruisseau chantant, très peu pour moi. Bref, j'ai été au supplice le temps que ma mort sociale achève son oeuvre.

J'ai attendu que l'autre soit partie pour sortir de mon box en catimini. Et pendant trois jours, je n'ai plus osé croiser son regard. Alors qu'en fait, sans doute, elle s'en fout total.





Faudrait que je me retape l'intégrale d'Ally McBeal pour apprendre à me comporter de façon cool aux toilettes...


Et vous, c'est quoi vos plus grandes hontes sociales?

12 avril 2007

Grandeur et décadence

Hier, on apprenait qu'avant-hier*, la maison de Johnny Cash a été entièrement détruite par les flammes. Le pauvre, me direz-vous! Eh bien non! Car il se trouve que dans son malheur, Johnny Cash a de la chance. En effet, il est mort il y a trois ans et, à moins qu'il ait été enterré au milieu de sa baraque (ce qui serait encore possible, vu que c'est une star américaine...), il n'est pas devenu un sans-abri (mort) de luxe.



La vie est bien faite (et la mort aussi).


Là où c'est moins chouette, et où on compatit un ptit peu, c'est que la baraque avait été rachetée l'an dernier par Barry Gibb, l'un des Bee Gees, qui voulait en faire sa résidence d'été. Le brave chanteur disco avait décidé de faire réaliser des travaux et c'est sans doute ça qui a précipité l'incendie, ou qui l'a nourri en tout cas.

Ce qui est injuste, c'est que notre gentil Gibb avait dû payer une couille et demi pour obtenir cette baraque, et voilà son attribut et demi parti en fumée... Mais bon, en même temps, il fait partie des Bee Gees, et pas d'un groupe de basses. Vu comment ils chantent, on peut légitimement penser que Barry n'avait déjà plus grand chose dans le pantalon. La perte ne sera donc pas trop cruelle.



La vie est bien faite, je vous disais...



*oui, je sais, ça a l'air super vieux, dit comme ça, mais je voudrais vous y voir, vous, après vous être levés à 5h du mat pour aller bosser...

(Source: AFP)

11 avril 2007

Je suis maudite!!!

Je crois que le bon (ah ouais???) Dieu doit m'en vouloir... Okay, j'prie plus depuis longtemps et j'aurais ptêtre dû quand même me fendre d'une ptite prière pour Pâques. J'aurais pas dû non plus médire sur le cardinal et l'évêque.



Pourtant, à part ça, j'le jure, je suis quelqu'un de très sage, et de pas très remuant. Tenez, la guerre en Irak, c'est pas moi! (c'est pas une preuve, ça?) De même, c'est pas moi qui ai tué Kennedy, ni Kurt Cobain (passque je sais pas si vous savez, mais i s'est pas suicidé!)? J'vous jure aussi que j'y suis pour rien dans la Star Academy (qui a dit que c'était justement ça, le péché?? toi, tu sors!), ni dans la brillante carrière d'André Rieu.

De même, c'est pas moi qui ai inventé les chips au pickles, les bigoudis, les 35 heures, les leggings, le parti socialiste belge, les blaireaux, la faim dans le monde et les fautes d'orthographe.

C'est pas à cause de moi non plus, enfin, si les Namurois sont lents, les Liégeois trop chauvins, les Hennuyers trop pauvres et les Bruxellois... trop insupportables! (:-)) )










Mais j'imagine que quand même, j'ai dû le vexer, le bon Dieu, pour que j'arrive à filer deux paires de Dim en trois jours!!!

Voynet et moi, c'est du pareil au même

Dans moins de quinze jours, c'est l'élection présidentielle française. C'est pas que c'est déjà la fièvre, mais le thermomètre est pas loin d'éclater quand même... Et Ségo par ci, et Sarko par là, on dirait que c'est en Belgique qu'on va voter.

Bel RTL l'a bien compris, d'ailleurs, puisqu'avec Télémoustique, elle lance une "fausse élection présidentielle" sur son site. En gros, ya moyen de voter pour son candidat préféré. J'trouve ça un peu con, mais soit, quand on est chaîne privée, on ne se refait pas, hein?

Parce que quand même, quand on est une fille dans le vent, et journaliste de surcroît, on est un ptit peu obligée de s'intéresser à l'élection de l'année, je suis allée faire un tour sur ce site.

J'ai répondu à quelques questions balayant tous les thèmes de campagne... et le couperet est tombé. C'est de Dominique Voynet, la cheffe de file des Verts, que je suis le plus proche.


Pas étonnant! Moi qui serais prête, pour sauver la planète d'une mort par surchauffe, à planter des éoliennes dans le fond de mon jardin; qui attend de pied ferme de pouvoir construire une maison écologique, avec panneaux photovoltaïques, citerne à eau de pluie et autre isolement thermique; qui suis pour l'extension des réseaux de transports en commun et leur démocratisation (2 euros le trajet, c'est criminel -pour l'environnement), qui laisserai tomber la voiture dès que possible pour ne pas trop polluer.

Bref, Monsieur Léludemoncoeur m'a déclarée bonne pour figurer sur des listes écolo un de ces quatre matins...

Juste après, j'ai le plus d'affinités avec Olivier Besancenot puis avec Ségo.

(résultats partiels: Dominique Voynet: 56%; Olivier Besancenot: 48%; Ségo: 44%)

Carnet rose

Juste parce que j'aime bien et que les bonnes nouvelles c'est fait pour être partagé, je vous annonce que la princesse Maxima des Pays-Bas a accouché hier soir de sa troisième fille! On ne connaît pas encore le prénom du bébé, mais je parierais sur un nom en "a", puisque ses grandes soeurs s'appellent Amalia et Alexia...



Alors, les paris sont ouverts: comment, à votre avis, s'appellera la nouvelle princesse des Pays-Bas?

10 avril 2007

Enchaînée à la télé


Enfin... plutôt à l'ordinateur. J'explique.

Ne faisant pas partie de ces happy fews super nombreux qui peuvent planifier qu'ils regarderont leur série préférée tous les mercredis soirs à la même heure, j'ai, je l'avoue volontiers, manqué la diffusion de Prison Break sur la chaîne privée belge. Pire, je ne l'avais même pas vue en avant-première... C'est dire si, sur ce coup-là, je n'en arrivais pas presque à être une has-been.

Bon évidemment, sur le moment, j'ai joué celle sur qui les tendances n'ont de prise que quand elle les devance allègrement. Donc quand on m'arrosait copieusement d'un "rhooooo, j'suis trop accro à Prison Break, t'as vu les trois épisodes hier soir???", je répondais nonchalamment, voir dédaigneusement "non, désolée, hier soir, j'étais trop occupée par le dernier épisode en date de la dernière saison en date de Desperate Housewives... pfff, mon/ma pauvre..."

Je savais qu'un jour ou l'autre, il faudrait bien que je m'y mette aussi, à cette série scotchante-dont-tout-le-monde-parle-et-gnagnagna. Et c'est Monsieur Léludemoncoeur qui a pris les choses en main. Innocemment, il a fait son shopping et m'a annoncé que nous disposions des deux premiers épisodes de la série, juste-pour-voir.

C'est vrai que c'est passionnant. Que l'intrigue est bien ficelée, que Michael Scofield (alias Wentworth Miller) est quand même à croquer. Là où je n'ai plus été d'accord, c'est quand il s'est fait couper deux orteils, et même avant, quand l'autre en a égorgé un lors de la mutinerie.

Parce que ouais, j'avoue, je suis une chochotte de première. Je déteste le sang et la vue du sang et tout ce qui peut ressembler à de la violence dans des films. Ca me stresse, surtout quand ça touche des personnages que j'aime bien. Je flippe trop fort, je vis trop mes séries et mes films mais soit. (et je mourrais plutôt que de regarder un film gore ou d'horreur)

Je me suis réfugiée dans les bras de Monsieur Léludemoncoeur et je me suis serrée très fort contre sa poitrine. Lui, ravi, n'en demandait pas tant et, dès le lendemain, j'avais les deux épisodes suivants. J'ai quand même regardé... mon électro-cardiogramme avant de lancer l'épisode, mais yavait pas de contre-indication. Tant pis! Et tant mieux pour M. Léludemoncoeur qui a serré pendant deux épisodes une petite chose tremblante au bord de l'évanouissement.

Mais ya pas à dire, c'est prenant, et je crois que je vais continuer à me serrer très fort dans ses bras en regardant d'un oeil et demi la suite de ma nouvelle série préférée...

Ciao! Mi chiamo Sophie

In questo momento, sto imparando l'italiano per andare in Sicilia con mio ragazzo. La sua famiglia veni da una città della Sicilia e vogliamo andare nel mese di settembre.
Pero parlano tutti l'italiano. Non è un problemo per mio ragazzo, pero io non parlo molto bene...


Bon, j'vous l'accord, ya encore des progrès à faire, mais ça fait des mois que je ne sors plus sans mon Assimil "l'italien sans peine". Bon ok, pour le moment, c'est plutôt pour faire bien et ça fait un bout de temps que je ne m'y suis plus vraiment mise.

Mais d'ici septembre, je serai, je le jure!, capable de tenir une petite conversation. Je suis trop bavarde pour rester muette quinze jours, surtout quand on s'adresse à moi! ;-)

Program of the week

Juste parce que je commence la semaine en mode autistique et que je ne me suis jamais autant amusée qu'en faisant des listes, voici un aperçu de ma semaine:


- Ce soir, je mange avec une copine avec qui j'ai plus papoté depuis très trèèèèèèèès longtemps (va nous falloir plus qu'un repas pour rattraper notre retard, j'en ai peur... ;) )

- Mais quand même, faut pas que je papote trop, parce que demain matin, c'est debout aux aurores, et même avant. Je fais en effet mon premier 6h-14h! Ce qui veut dire debout avant 5h, histoire d'avoir un oeil ouvert quand je pars, à 5h20... Un jour je vous expliquerai pourquoi cette nouvelle me ravit...

- A quatorze heures, mes instincts de carpette/crêpe se battront avec ceux d'acheteuse/shoppeuse compulsive. Car oui, mes dernières pulsions fashion à peine assouvies, je me remets en chasse: il faut que je trouve une petite veste (en jean's ou pas, mais un ptit manteau d'été). Donc, si je suis pas trop "creved", je referai une petite séance shopping. Sinon, j'irai m'affaler au soleil dans le jardin, et je dormirai en prenant des coups de soleil. Le bonheur!

- Demain soir, rebelote sortie, cette fois avec les collègues et Monsieur Léludemoncoeur. Oui, le même qui, il y a deux jours, l'air tout abattu, me disait "tu me laisses toujours tout seul, le soir, parce que tu sors toujours avec tes copines...". Cette fois c'est dit, je l'emmène avec moi.

Je ne sais pas jusqu'à quelle heure on tiendra, mais ce qui est bien, c'est que le lendemain, je peux faire grasse mat' (je commence à 14h... hihi). Sans doute, je mettrai ma nouvelle jupe et mes nouvelles chaussures (hiiiiiii).

Pfiou! Avec tout ça, ya qu'une chose à dire... Vivement le week-end!!!!!

Bilan du week-end

Là, en fait, c'est un post pour dire qu'on peut être restée chez soi (quoi??? t'es même pas en vac'??? -nan, sorry.) et avoir profité du week-end, genre impression d'une semaine de déconnectage. Alors, dans l'ordre (ou pas), voilà de quoi s'est composé mon week-end:

- Premiers bains de soleil (timides)
- Premiers coups de soleil, aussi
- Premier barbecue, hmmmm!
- Deux réunions de famille
- Une Leffe miraculeuse (le miracle, c'est que ça ne goûte pas vraiment la bière...)
- plein de viande d'agneau (burps!)
- Des ptits oeufs en chocolat (mais pas trop quand même, c'était pas des Galler...)
- Un ptit succès avec mes nouvelles chaussures New Look (:-)))))) )
- Une sacrée bonne humeur grâce à mon chemisier jaune
- Une balade dans toute la région de Charleroi (en Punto, avec un Italien, ça ne s'invente pas ;-) )


Bref, QUE DU BONHEUR!!!


Le seul truc que j'ai pas fait... c'est aller m'inscrire au sport! (ouuuuuuuuuuuuuuuuhhh pas bieeeeeen!)

07 avril 2007

Personne n'a une caravane résidentielle???

Mon grand trip du moment, outre les chaussures, c'est de me mettre enfin sérieusement à chercher un appart pour abriter notre amour, à Monsieur Léludemoncoeur et à moi. Mais s'envoler du nid, c'est vachement plus dur que ce que je ne croyais, surtout à cette époque.


Les gens ont-ils oublié de mettre leur maison ou leur appart en location avant de partir? Sont-ils plus intéressés par la vente? Quoi qu'il en soit, mes visites sur les sites spécialisés commencent furieusement à se ressembler. Notez, j'ai le temps. Du moins si on considère que Cindy, ma collègue (hey you!) est restée la reine absolue d'Immoweb à l'agence pendant près de deux ans et demi. Comme les optimistes le disent si bien, il ne faut jamais désespérer, et le jour où elle a trouvé, ça n'a pris que deux mois, grand maximum, entre la décision et l'emménagement.


Je vous passe le tableau des collègues qui bavent d'envie devant "SA" virée Ikéa, celle qu'on attend toutes. Je dirai seulement qu'à ce moment-là, la frénésie de clics a redoublé dans la jeune génération (féminine) de l'agence. Nous aussi, comme elle, nous voulions enfin faire la popote dans nos propres casseroles, et même, le samedi, faire le ménage et les courses!

Mais pour en arriver à ce samedi idéal, il faut d'abord trouver l'appart idéal. Pour nous, il faudrait qu'il ait deux chambres, histoire d'en transformer une en bureau (non, le ptit premier n'est pas prévu pour tissouite tissouite) où Monsieur Léludemoncoeur puisse écrire les meilleurs articles du Hainaut tout entier. Il faudrait aussi qu'il soit près d'une gare pas trop loin de Bruxelles (vous suivez?) pour que je puisse abandonner ma bagnole quand je fais des horaires pas trop barbares. Dans l'absolu, je préférerais qu'il soit rénové ou en bon état, du moins. Je détesterais louer un truc genre "faux vieux", brrr.



ah oui!, j'oubliais! Il faudrait aussi qu'il soit abordable, histoire que nos salaires n'y passent pas en grande partie. Pour le moment, ya tellement rien que ça en devient désespérant (mais c'est pas non plus comme si je passais toutes mes journées là-dessus non plus...). Résultat: en attendant, on reste où on est, et on met de côté. Tout bénef pour le mobilier et mes idées déco, en ébullition et de plus en plus extravagantes au fil du temps.

Ce que je peux promettre, c'est que la pendaison de crémaillère sera aussi grandiose que l'attente a été longue... On en parlera jusqu'à Liège, juré!!!

06 avril 2007

La tristesse ne passera pas par moi!

Je suis sûre que depuis des heures, vous rafraîchissez la page d'accueil de mon blog avec une sorte d'impatience dans le clic, avides que vous êtes de connaître le résultat de mes pérégrinations shoppinguesques. "A-t-elle encore craqué pour du noir?", "Va-t-elle enfin vivre avec son temps et adopter la couleur?", "New Look a-t-il pu assouvir son fantasme?"

Il faisait beau ce matin à Mons. Mais ça, tout le monde s'en fout, à commencer par ceux qui étaient au centre commercial. Parce que tout est couvert, là-bas. J'avais déjà repéré quelques chouettes trucs que je me faisais déjà une fête d'essayer à mon aise.

La grande nouvelle, c'est que je n'ai pas regardé UNE SEULE fringue noire! Hop, direction la couleur à chaque fois. Bon, j'ai quand même pris un ou deux trucs bruns qui me semblaient jolis, mais je n'ai pas exagéré. Et pour tout dire, ça m'a paru fade (je me suis paru fade?) une fois enfilés.

Donc de la couleur: du jaune, du vert, du turquoise, des couleurs estivales qui font déjà fureur maintenant. J'ai évidemment essayé des trucs qui faisaient au choix:
1. sac total
2. boudin des montagnes
3. pire que ma tante bourge
4. peur à hurler

Ca a du bon, parfois, les cabines d'essayage avec miroir en pied. Ca m'a totalement décidée à aller à la salle de sport dès demain chercher un abonnement. Histoire que le gras qui s'installe autour de mes genoux n'y passe pas sa (longue) retraite et que mes bras arrêtent de ressembler à du flanc flagada.

Oui mais au final, me direz-vous, suis-je repartie les bras pleins de paquets?? Suffisamment pour ne pas déprimer et pas assez pour que ma carte de banque crie grâce. Bref, raisonnable.

J'ai acheté un chemisier ligné jaune et blanc chez Zara, de même que deux T-Shirts (turquoise et vert). Chez Vero Moda (mon magasin préféré pour les jupes, toujours superbes), j'ai acheté une jupe kaki avec des motifs verts plus flash, un T-Shirt avec un papillon pailleté imprimé dessus (c'est les paillettes, j'ai pas pu résister...) et une paire de mules fermées devant et dorées. Trooooop belles, je les avais déjà repérées.

Chez Now Look enfin, j'ai essayé quelques trucs qui m'ont donné l'air d'une Lily Allen pas trop bien dans ses baskets et j'ai finalement opté... pour des tongs toutes fines noires (que je porterai comme pantoufles pour admirer mon vernis à ongles) et une paire de chaussures à semelle un peu compensée. Non, elles ne sont pas jaunes. Ni vertes, comme annoncé précédemment. Elles sont bleu nattier et en daim. Et elles déchirent quand même leur race, sans vouloir en rajouter.

Bref, voilà une matinée shopping qui se termine plutôt positivement. Dommage qu'après, il ait fallu aller bosser...

05 avril 2007

Doesn't matter if you're black or white

Sacré Michael, c'était un visionnaire! On ne peut pas dire que niveau look, il a toujours cassé la baraque. Quand il était encore black, il portait une veste en cuir rose saumon du plus bel (c'est là qu'on s'interroge...) effet. Ok, il avait pour excuse que c'était les années 80, et qu'on sait tous qu'il fallait être Hibernatus pour ne pas être victime de cette saloperie de mode des caleçons moulants et du rose saumon.

Donc Michael avait une excuse, mais quand même pas de classe. Surtout que depuis ces années-là, il continue à porter des mocassins noirs et des chaussette blanches. Ok on les dirait sorties d'une pub pour Dash (manquerait plus que ça qu'elles soient sales), mais ça craint quand même. Surtout si le pantalon est noir aussi. Ce qui est le cas.

Mais le sujet de ce billet n'est pas, contrairement aux apparences, Michael le black pas vraiment white. Le vrai de vrai sujet, c'est le black n' white, le look. J'en suis une adepte de plus en plus convaincue. Du noir beaucoup, éclairci de blanc (euh... une chemise?) ou même pas. Bref, le look corbeau revisité.

Je ne suis pas gothique du tout. Ni en deuil. Ni même d'un naturel triste, ou particulièrement boulotte (le noir, ça amincit, non?). C'est juste que:
1. le noir c'est indémodable
2. Ca va avec tout, même avec du brun et du bleu marine désormais
3. ça peut être vachement glam'

Ahah! Pourquoi se priver, donc? Sauf que, si on choisit mal les fringues, ça fait nonette, ou femme en deuil. Mais voilà, je n'arrive pas à savoir quelles sont les couleurs qui me donnent un tein sublime et celles qui donneraient à tous ceux qui me croiseraient l'envie de se suicider illico presto (ou d'appeler l'hosto pour me prendre un rendez-vous). Je n'ose pas. Je sais qu'il faut faire le test avec de l'argenté et du doré pour voir de quel type on est (plutôt couleurs chaudes ou plutôt froides) et je crois que je suis plutôt "doré". Mais à partir de là, je navigue dans le... noir le plus complet!

C'en est à un point tel que Flo ne me demande même plus la couleur de mon dernier coup de coeur, ou de ma robe de soirée trop-belle-que-même-cinq-ans-après-j'en-suis-encore-amoureuse. C'est noir. Black. Zwart. Nera. Quelle tristesse!

La dernière fois que je suis allée faire du shopping, je me suis juré de me faire violence et de craquer pour de jolies choses colorées, même s'il fallait commencer uniquement par des jupes (qui par définition n'arrivent normalement pas tout près de mon visage). Emplie d'espoir, j'ai arpenté les différents magasins de mon shopping mall (oh yeah!) préféré.

J'ai vite déchanté et le constat a été amer.

Parce que, petit un, la grande tendance du printemps, c'est justement le black n' white. Que la moitié des magasins n'est composée que de fringues noires et blanches (et parfois les deux ensemble). Qu'en plus c'est super joli, tous ces imprimés, et ces petits tops, et ces trop jolies chemises.

Que, petit deux, franchement, l'autre moitié, la colorée, là, c'est soit inmettable, soit moche, soit triste. Alors mettre des couleurs pour avoir l'air triste, c'est pas génial, ça fait trop clown. Résultat: cette fois-là, je n'ai rien acheté et je suis sortie du shopping en soupirant et râlant un peu (une fois de plus, vous dira M. Léludemoncoeur).

Depuis j'ai réfléchi. Je me suis dit que s'il ne fallait qu'une seule touche de couleur, ce serait mes chaussures, et j'attends avec impatience que demain arrive, pour que je puisse aller m'acheter les chaussures sur lesquelles je fantasme depuis une semaine au moins.


Hiiiii, plus qu'une fois dormiiiiiiiiir!

"Kawaï!"

Non, ce n'est pas le cri de colère de Monsieur Léludemoncoeur découvrant ma prose récente. Ni l'expression de ma passion pour un infâme manteau informe en pseudo plastique antitranspirant qu'on roule en boule quand on n'en a plus besoin. "Kawaï", en japonais, ça veut juste dire "mignon".

Pas de quoi en faire un oeuf sur le plat ou même un billet, mais ça me fait penser que ça fait parfois du bien de rentrer chez ses parents. Tenez, moi, ça m'a même inspirée dans ma tenue aujourd'hui!

J'avais décidé d'étrenner mon chemisier M by Madonna (le seul truc potable de la collection de la star) blanc sur un pantalon noir. Les gens qui me connaissent savent que c'est le genre d'uniforme que je porte de plus en plus. Parce que je préfère un look classique avec des accessoires un peu décalés. Et parce que je n'ai pas encore découvert les couleurs qui font de mon tein une star à coup sûr. Bref, le basique, c'est au moins la certitude de ne pas faire une faute de goût impardonnable qui ruinerait ma crédibilité pour au moins... une journée.

Donc me voilà en noir et blanc à fureter dans ma chambre. Comme je suis dans une période "Replongeons-nous dans nos souvenirs" (j'ai même regardé mon album photo de quand-j'étais-ptite), je retombe sur des fringues (ooooooh!), des bouquins (aaaaaah!) et ma boîte à bijoux "made in Korea" (hiiiiiii!).

Le lecteur Lambda se dit à ce moment du récit: "et elle se vante d'avoir une boîte à bijoux made in Korea??? Quelle cruche!!" et il aura tort! Parce que:

- uno, j'suis pas une cruche, sinon ça se saurait.
- Deuxio, c'est méga bien, une boîte à bijoux coréenne, surtout quand elle est faite à la main et qu'on l'a ramenée de là-bas. Là, c'est tout de suite plus la frime.

Donc voilà, j'ai eu la chance, ya un petit temps déjà, d'aller faire une tournée de 10 jours en Corée. Avec ma chorale. Un jour, je vous dirai tout sur la chorale, mais si je commence ici, on va perdre le fil. Soit. Durant ces dix jours, j'ai rencontré plein de gens et reçu plein de cadeaux. Des bijoux, et une boîte pour les contenir.

Donc en ouvrant les minuscules tiroirs ce matin, j'ai fondu en retrouvant des bracelets dont je ne me souvenais presque plus. Et je me suis dépêchée de ressortir un bracelet bouddhiste et mon collier avec pendentif en forme de coeur. Ceux-là, au moins, je sais que personne n'a les mêmes, et que c'est de l'authentique.

Tout en choeur avec moi: "Kawaaaaaaaaaaï!"

04 avril 2007

"T'es une femme, pas une fille!"

Monsieur Léludemoncoeur a été le premier supporter de ce blog parfois inégal. il est donc un observateur privilégié et un commentateur obstiné des changements de ligne éditoriale et de look des bonheursdesophie. Rendons-lui tout d'abord hommage par quelques lignes de silence...













Maintenant que c'est fait, allons-y pour le cassage de sucre!! (rassure-toi, chouchou, c'est pas vraiiii). Or donc hier, nous dissertions autour d'un repas mortel pour mes fesses (une pizza quatre moules, faudra que je vous raconte cette spécialité un de ces quatre). Nous dissertions de tout zé de rien, mais surtout de rien, et voilà pourquoi nous en sommes arrivés à parler de mon blog.

Ce n'est pas un secret: ma tendance à parler "fille" énerve Monsieur Léludemoncoeur. Hier, c'est quand je lui ai dit que mon lectorat se féminisait vachement, proportionnellement, que la conversation a commencé:


Monsieur L (attention, ce n'est pas une façon de le rendre plus fille, hein!): rhooo, mais t'arrêterais pas un peu de parler "fille" partout?

Moa: comment ça?

Monsieur L: Imagine le cas contraire: un mec qui ferait un blog "de mec" et qui rappellerait toujours que ç'en est un. Ca serait saoulant! "ouais, alors ici t'es sur un blog de mec et c'est pas de la rigolade! On va parler tuning parce que c'est un blog de mec et ici, on a des couilles!"

Moa dans ma tête: merde, ça donne vraiment cette impression-là de l'extérieur???

Moa: Mais enfin!! Tu remarqueras quand même que j'ai fait un effort et que j'ai enlevé presque toutes les mentions "filles" de mon blog!

Monsieur L: Oui, mais c'est un ensemble: on dirait que c'est devenu hype de se comporter comme une gamine, de porter du rose et des tresses, de dire qu'on est une fille et pas une femme et de faire un blog léger avec des mots légers "hihihi". C'est lourd à la fin! Après 18 ans, on est une femme et plus une fille!

Moa: mais euh... du sérieux, j'en écris à la pelle toute la journée. Et du chiant aussi. Alors entre les trucs chiants-sérieux, j'préfère parler de trucs légers et anodins, comme du chocolat Galler chez Harrod's (même qu'en plus, j'ai écrit un truc dessus à l'agence aussi, na!). Et en plus, si je parle de trucs sérieux genre monde des médias ou actu super pointue, qui dit que j'aurai pas l'air d'une conne?

Je suppose qu'après ça a dû arriver une bouchée de pizza quatre moules parce que je ne me souviens pas de la fin de la conversation. Je promets ici solennellement à Monsieur Léludemoncoeur que je vais essayer, promisjurécraché, de moins faire la fille et de plus faire la femme.





Chéri, vendredi, j'prends ta carte Visa pour aller m'éclater chez Zara! Ca va comme ça? ;-)


(L'image vient du site de Laurel, une dessinatrice de talent et de Spirou, qu'on peut retrouver à l'adresse: http://laurelneisse.free.fr/illustration/divers/images/fillette.jpg )

Aujourd'hui, c'est mon jour préféré!

Le mercredi, c'est un jour spécial dans ma semaine. Le demi-jour de congé de l'école est bien loin, mais il n'empêche. Car mercredi rime avec magazine (je sais, faut beaucoup d'imagination pour entendre la rime...) et les magazines, j'adore ça.


Il fut une époque, pas si lointaine, où je me cachais pour assouvir mon vice du mercredi: me rendre à la librairie et acheter le Flair. Ouais, parce que, au risque de vous décevoir, je n'achète pas de magazines cochons, pleins de fesses masculines (et plus si affinités). Désolée. Je suis plutôt mode, psycho et déco.

Quand j'étais à l'université (période à laquelle j'ai commencé à acheter le Flair), le mercredi était attendu mondialement, ou plutôt impatiemment par les nanas du kot. Suivait une séance de lecture qui durait généralement l'après-midi.

Puis j'ai commencé à bosser. Dans un journal qui sentait plus la testostérone que l'oestrogène, tendance, en sus, campagnard. Bref, pas beaucoup de compassion pour la lectrice de mag' féminins que j'étais. Du moins, c'est ce que je me suis imaginé. Et tant pis si un des "mecs" de la rédac lisait ouvertement le Flair de sa copine, ou une des rares autres journalistes "fille" de la rédac avait bossé pour Flair, j'allais m'approvisionner à la librairie avec une discrétion de Sioux et des tendances paranoïaques qui frisent l'internement psychiatrique. La bonne vieille peur de paraître superficielle et pas sérieuse, j'imagine (avec ce blog, tous mes efforts sont anéantis... ;-) ).

Puis je suis arrivée à l'agence où je travaille désormais. Et là, ç'a été la véritable libération quand Cindy m'a dit qu'elle était abonnée (elle n'a, affirme-t-elle, pas reçu le sex toy pourtant offert pour tout abonnement ;-) ) et que Flo le lisait régulièrement aussi, même si "c'était mieux aaaaavant". J'ai pu enfin laisser libre cours à mes instincts de lecture et discuter des derniers articles du Flair avec les collègues. Le bonheur!

Mais je n'ai pas tout dit, et il est temps que je fasse mon coming-out total. J'ai recommencé à acheter Point de Vue. Oui, je sais, ça fait bobonne, mais il faut dire ce qui est: l'actu royale me passionne. Il fut un temps où je pouvais citer les dates de naissance de toute la famille royale belge, le roi Albert en tête, ou de la princesse Madeleine de Suède, ou du miam mioum prince William, ou de Victoria de Suède*. Je connaissais tout et (presque) rien ne m'échappait. Aujourd'hui encore, je dois avouer que j'ai toujours un sacré faible pour tout ce qui est royal ou princier. A l'université, j'en ai même fait le sujet d'une émission radio de 50 minutes, avec analyses sur le sujet.

Donc voilà, c'est dit, je lis Point de Vue et Flair tous les mercredis. Et j'y ajoute désormais le ELLE Belgique tous les mois. Je ne suis plus vraiment récupérable, mais c'est pas grave: je me complais dans ma situation. Allez, j'vous laisse, j'ai des magazines à aller acheter!







* 6 juin 1934, 10 juin 1982, 21 juin 1982 et 14 juillet 1977. (Je sais, c'est grave.)

03 avril 2007

ya quelque chose de belge au centre de Londres aussi

C'est pas bon pour nos fesses, mais on ira quand même! La chocolaterie Galler, celle qui fait l'un des meilleurs chocolats de Belgique, a ouvert un magasin à Londres.

Et pas n'importe où, à Londres. Car les chocolats belges, on ira les chercher chez Harrod's!





Même que dans le jargon branché, on dit "nous venons d'ouvrir un corner chez Harrod's", ouep m'ame!



(désolée pour les -nombreuses- fautes que j'ai laissées, faute d'une relecture un minimum attentive...)

Et Dieu dans tout ça?

Hier, quand mon chef est venu me trouver avec le planning des conférences de presse pour aujourd'hui, je ne peux pas dire que j'ai hurlé de joie. Parce que c'est à une conférence religieuse qu'on m'expédiait aujourd'hui.


A une époque pas si éloignée (dix ans maximum), j'étais encore enfant de choeur tous les dimanches à la messe. Même quand je n'étais pas de service, j'allais à la messe quand même. Après (on en a déjà parlé), j'ai commencé à bosser le dimanche matin pour assouvir mes envies de voyages et j'ai de plus en plus délaissé croix, cloches et curé.

Quatre (voire cinq) ans d'ULB, couplées à des années de folklore ulbiste, ont fini de décaper le vernis catholique patiemment appliqué par mes parents pendant mes dix-huit premières années. Bon, évidemment, déjà avant cela, certaines positions de l'Eglise me turlupinaient. Pas de préservatif parce que c'est empêcher la vie, pas de communion pour les divorcés, pas de mariage des homosexuels ni pour les prêtres... tous des sujets qui me faisaient grincer des dents bien avant l'unif.


Mais bon voilà, l'ULB n'est sans doute pas étrangère à ma crise de foi. Désormais, je ne vais plus à la messe que pour les mariages et je grimace quand le prêtre parle de péché au milieu de ce genre de cérémonie. Alors aller à une conférence de presse où le cardinal de Belgique va discourir sur le point de vue de l'Eglise sur la société... brrrr!

Sur place, outre les journalistes des médias traditionnels (qu'on reconnaît à leur air blasé), on retrouve des gens aux mains jointes, au regard allumé: des Catholiques. J'le sais, yen avait plein dans l'église près de chez moi. Après un bon quart d'heure d'attente, le cardinal arrive et se met à parler des vues de l'Eglise. Pffff...

Je ne nie pas qu'il doit être agréable et intéressant de rencontrer cette pointure (le seul cardinal belge, tout de même!) et d'avoir une bonne discussion avec lui. Mais là, dans le rôle de récepteur du message catho, j'dois avouer que j'ai décroché rapido et que mon texte était prêt cinq minutes avant la fin de la conférence de presse.

Allez, c'est pas grave, on ira quand même tous au paradis! (Sauf moi?)

02 avril 2007

snob, oui, mais intellectuelle

Depuis quelques semaines, une petite question me chipote et me turlupine: suis-je en train de virer snob?

Etymologiquement parlant, j'en suis une en plein. Parce que "snob", c'est la contraction de "sine nobile", littéralement "sans nom" (ouh dis donc, qu'est-ce qu'on se culture sur mon blog!!!). Pas que je n'ai pas de nom (tout le monde sait que je m'appelle Sophie, et que j'ai un joli nom derrière), mais je n'ai pas LE nom. Celui à rallonge, avec des "de" et -Belgique oblige- des "van" partout.

Mais c'est vrai que je m'inquiète. Est-ce le petit confort que procure le salaire fixe? Toujours est-il que je me découvre un goût pour les jolies choses chères. Ca a commencé avec le make-up (voir les autres posts), puis ça a continué avec la bouffe. C'est ainsi que j'ai acheté de l'huile de truffes (super bon dans le risotto!) et que j'ai même un jour cuisiné du homard au beurre du même champignon de luxe!

J'avais de quoi commencer à flipper... La prochaine étape ce serait quoi? Le carré Hermès? Tomber en pâmoison devant un mââââgnifique petit top à 300 euros? Il fallait que je me rassure à propos de la folie snobinarde et c'est un de mes magazines de chevet qui m'a apporté la réponse.

A l'intérieur du numéro de cette semaine: "tous les endroits où être vu si vous voulez être un snob", suivi du test "quel genre de snob êtes-vous?"


Bon, évidemment, je n'habite pas à Paris et certains endroits, je l'avoue, sonnent un peu creux à mes oreilles. J'ai cependant fait le test jusqu'au bout. Déjà, c'est marrant, on part du principe que t'es snob d'office.

On te demande si t'es plutôt du genre "Paris Hilton" ou "Comtesse de Paris", si tu bois plutôt du champagne ou du vin, et si tu préfères un yacht ou Gstaadt pour tes vacances. Mouais. Tout ça sent les grosses caricatures, mais enfin...

Au final, il s'avère que je suis une snob bobo (tiens donc...) et que je suis celle qui, du fond de ma propriété de la Provence, fait et défait les tendances culturelles et littéraires, entourée des happy few que je daigne inviter...




C'est tellement joli et invraisemblable que j'en ferais bien un livre!!