30 mars 2007

Au secours! J'ai des gros seins!!!


Le parent pauvre de ma garde-robe, c'est le tiroir à lingerie. Autant je peux m'affoler pour un pantalon, un T-Shirt ou une jupe, autant j'ai du mal, vraiment, à franchir la porte d'un magasin de lingerie. Pas que je n'aime pas, non, mais j'sais pas, j'ai sans doute peur de me tromper, d'acheter le mauvais soutien-gorge, trop flashy, pas assez sexy ou, pire, trop petit.


Pourtant, je fonds à chaque fois que je rentre chez Etam Lingerie. J'aime les jolis imprimés, les corsets sexy et les strings à faire tourner fous tous les hétéros. Je pourrais rester des heures, et acheter des tas. Je vous le concède, c'est sans doute pas chez Hunkemöller et Etam Lingerie qu'on trouve les plus jolies pièces, mais la ptite radine qui sommeille en moi a vraiment du mal à mettre bocou bocou de thunes dans si peu de tissu... soit!

Ya quelques semaines, je rentre chez Etam Lingerie, bien décidée à me laisser tenter pour mieux tenter, plus tard, Monsieur Léludemoncoeur. Je pioche dans les rayons après avoir vérifié ce que je crois être ma taille (je fais partie de ces femmes qui ne savent pas vraiment quelle taille de soutien-gorge elles font... shame on me!). J'accumule et je craque, puis je vais en cabine, pour essayer.

Et là... misère! Ca déborde de partout. Déjà, je me rends compte que je me suis fiée à la taille française (bien vu), mais qu'en plus, j'ai l'impression qu'il n'y a pas grand chose de plus grand que ce que j'ai pêché. Le misérable bonnet B que je tiens en main ne cache rien du tout, et ya même pas moyen de fermer ce truc... push-up, en plus. Mouais.

Un peu dégoûtée de me dire que là, j'devrais prendre du D, j'ai remis fissa les soutifs à leur place, essayant de me faire à mon nouveau statut de (future) vache à lait.

Hier soir, quand je suis rentrée, Monsieur Léludemoncoeur regardait la fiche de présentation d'une (jeune) échevine. Au lieu du traditionnel "bonjour!", j'ai eu droit à... "wouah! Elle a d'gros seins, celle-là!"


Grmblf


(La photo a été prise par un -grand- photographe de mes connaissances)

Mon blog se paie un lifting

C'est pas que j'ai rien à faire au boulot (au contraire, même, j'ai cent cinquante mille trucs à traduire), mais je pars ENFIN à la découverte des fonctionnalités de mon blog...

Il est temps, au bout de deux ans!! Ouais, je suis une sacrée feignasse, et puis le design précédent de mon blog me plaisait bien aussi. Mais, il faut l'avouer, ce n'était quand même pas top top pour les yeux et à presque vingt-cinq ans, je me dois d'y penser!

Bref, comme à chaque fois que je découvre un truc, je suis dessus pendant des heures, au détriment de ma dextérité légendaire en traduction. Faut que je me grouille, ce serait bien de battre mon record de 5 traductions en 1h15!


PS: le fait que j'aie inscrit mon blog sur "nuage de filles" doit jouer aussi dans ma frénésie de lifting. Bientôt, j'ajouterai des pubs et je deviendrai super riche MUHAHAHAHAHAHA (rire diabolique)


PPS: si ça me paie déjà une paire de pompes chez New Look, ce serait pas mal... ;-)


PPPS: n'hésitez pas non plus à laisser un chtit message pour dire ce que vous en pensez, j'vous fais confiance pour ça! ;-)

Jamais sans ma palette Chanel! (et mon blush Guerlain)

Il est loin, le temps où ma trousse de maquillage regorgeait de produits discrètement subtilisés dans des chaînes de droguerie... Où j'en piquais "juste comme ça" quand je voulais tester une nouvelle couleur ou une nouvelle marque...


Avec le salaire, les envies de "vrai" maquillage se sont fait plus pressantes. J'ai mis le doigt dans l'engrenage le jour où je suis entrée dans un institut de beauté pour un cours de maquillage. Là, bien sûr, on n'utilise pas des produits blancs, pensez! Le but, c'est quand même de faire acheter les jolis produits super chers...

Et ça marche! Ce jour-là, j'ai acheté les Météorites de Guerlain. Une jolie boîte, un parfum de violette, mais surtout un tout chouette produit qui continue à me bluffer (et blusher) plus d'un an après.

J'ai cru que mes envies de luxe s'arrêteraient là et pendant un temps ça a été vrai. Las! Un jour, je me suis mise à repenser à la palette Chanel que mon amie Céline gardait précieusement dans sa trousse de maquillage et que j'avais eu le privilège d'utiliser pour un bal. J'en ai demandé une pour ma Noël (après tout, pourquoi acheter soi-même quand on peut se la faire offrir?) et je me suis mise à la vouloir crès crès fort.

Monsieur Léludemoncoeur m'a entendue en partie et m'a offert... une palette Dior. Ma famille "Deluxe" s'agrandissait. Mais je n'avais toujours pas ma palette. Résultat: à ma virée suivante chez l'esthéticienne, je me suis offert mon fantasme poudré, mon envie de femme enceinte pas enceinte. Et hop! La cotation de ma trousse de maquillage en bourse augmentait subitement, tandis que la mienne, de bourse, criait grâce.

Mais quelques jours plus tard, attirée par les conditions soldesques proposées par mon esthéticienne, je profitai de mon épilation mensuelle pour m'offrir de l'Estée Lauder. Ben oui! j'avais même pas encore de rose et de mauve dans ma collection de fards à paupière, d'abord!

Rebelote ya une semaine. Vendredi dernier, c'était le bal de mon cercle, en robe longue et trucs de star. Comme, pour changer, j'avais prévu de m'habiller en noir, je voulais une bouche très rouge, histoire de faire diva. Profitant encore de mon passage à l'institut, je demande quel type de rouge m'irait le mieux et, ni une ni deux, je me retrouve avec un superbe rouge Lancôme et le crayon à lèvres qui va avec (inutile de dire que je n'ai jamais utilisé un crayon à lèvres de ma vie et que je n'ai presque pas essayé de l'utiliser vendredi...).

Mon portefeuille crie (presque) grâce, mais pour mon malheur, j'ai déjà flashé sur ma prochaine victime, une mââââgnifique palette Givenchy 9 couleurs.




Qui m'offre une virée chez Di pour calmer mes ardeurs???

29 mars 2007

Ya du changement chez Dior!

J'aurais jamais cru faire un post pour ça un jour, mais pour mes dix dernières minutes de boulot aujourd'hui, soyons un peu futile (mais réactive sur l'info).

Hedi Slimane n'est plus directeur artistique chez Dior. Celui qui avait sublimé les collections homme de la grande maison s'en va après quand même six ans à la tête du département hommes.

Et normalement, c'est un Belge qui le remplacera! Kris Van Asche a trente ans, il est diplômé de l'académie des Beaux-Arts d'Anvers, et a déjà bossé pour Yves Saint-Laurent.

Moi j'dis "cocorico!", puis "bravo!" aussi.





Wouéééé, encore une raison de se vanter d'être Belge, à Paris! ;)


(Source: AFP)

Puisqu'on est bien parties...

Autant continuer dans le coup de gueule féministe! Naméo! Demain, Mesdames et Mesdemoiselles, c'est l'"Equal Pay Day". Mais naaaaaaan, c'est pas politiquement incorrect, et c'est pas lié à la Gay Pride! Pffff...


C'est juste que, c'est prouvé par les stats, une fille gagne moins qu'un mec pour un travail équivalent. Pire, plus on monte dans la hiérarchie, moins ya de nanas. Quand on sait que le président du conseil d'administration de Belgacom a gagné 164.000 euros en 2006 (ça fait combien de paires de chaussures?), ya de quoi avoir envie de s'installer dans un fauteuil du CA aussi! Surtout si en plus on a BelgacomTV gratos!

Bref, d'après mon sous-chef, chez nous, ce serait pas pareil, simplement parce qu'il y a des barèmes, et qu'on est payés en fonction de ça... Mouais, moi j'demande à voir (toutes les fiches de salaires)... D'ailleurs, le plafond de verre s'applique aussi à l'agence: le boss général est un mec, pareil pour les deux rédacteurs en chef et les sous-chefs aussi, et ça, tant du côté francophone que néerlandophone...

Ya pas à dire, ya encore du pain sur la planche...

Tout est une question de moitié

En Iran, l'expression "voici ma moitié" pour "voici mon épouse" n'est pas un vain mot! C'est qu'ils savent les vraies valeurs, ces Iraniens! Pensez!

En Iran, la vie d'un homme a un prix. Si vous en tuez un, intentionnellement ou pas, vous pouvez être amené à payer à sa famille le prix du sang, une forme de dédommagement financier pour la perte subie.

Un homme, en Iran, vaut 37.600 dollars (ça vaut encore moins en euros). Si c'est sa femme qui se fait tuer... sa vie en vaut la moitié. Ben oui quoi! Après tout, une femme, ya toujours moyen de la remplacer par un robot ménager... (et une poupée gonflable et non-gonflante pour la nuit).

J'espère qu'un juge belge n'aura pas l'idée, un jour, de se baser sur ces critères pour évaluer la valeur d'une vie (voir ce qui s'était passé la semaine dernière en Allemagne....)

26 mars 2007

C'est reparti pour un tour!

Je n'ai encore rien signé, même pas eu de confirmation de la part du Boss, mais je crois que mon contrat va être renouvelé! Ce qui me fait dire ça? J'ai eu un "cours de dépêche" aujourd'hui!

Visiblement, c'est devenu l'habitude de la maison, de présenter aux jeunes journalistes une forme de gourou de la dépêche. Il s'agit en fait d'un ancien journaliste de la RTBF radio, disponible pour relire des dépêches et dire ce qu'il en pense. Il n'a, selon ses propres dires et ceux du Boss, qu'un rôle de consultant, d'aide. Mais il y aura un feed-back régulier.

La bonne nouvelle, c'est que le prochain rendez-vous avec lui, c'est au minimum à la mi-mai. Or bon, mon contrat se termine en avril. Pourquoi aurait-on pris la peine de me le faire rencontrer si c'était pas pour me garder, hein?

16 mars 2007

Dis-moi ce que tu écoutes...

Je vais sans doute faire grimper les mélomanes acharnés aux rideaux, mais soit! L'autre jour, je passais en revue ma (maigre) discothèque et je me disais que quand même, il serait impossible de me "réduire" à un genre musical particulier...

Pas étonnant que j'aie toujours eu les pires difficultés à répondre à la question: "t'aimes bien quoi, comme musique?". Parce que je ne suis pas une grande fan de hard rock, ni de rock tout court. J'aime la musique classique, mais pas tout dans la musique classique. J'aime la musique française, mais pas France Gall ou Julien Clerc.

En gros, on pourrait dire que je suis éclectique. Je pioche ce que j'aime dans la musique que j'entends, et il n'est jamais sûr que j'aimerai un disque jusqu'au bout.

Dernièrement, j'ai craqué pour la comédie musicale "le Soldat Rose". Il faut dire que l'oeuvre de Louis Chedid rassemble une jolie brochette de chanteurs français, dont mon chouchou Bénabar. Car s'il ne devait rester qu'un artiste dans mes range-CD, ce serait lui et ses chansons mi-rigolotes mi-sérieuses.

Dans ma boîte à CD, à côté de lui, on trouve aussi Saule et les Pleureurs, deux ou trois CD de Madonna, trois CD de Nirvana, la BO de Kill Bill, celle de moulin Rouge, les Corrs (eh oui...), Gwen Stefani et les Black Eyed Peas, Moby, Norah Jones, Calogero, Mozart, Depeche Mode, Gorillaz, et certainement d'autres que j'oublie.

Sur mon ordinateur, une masse de chansons, que j'acquiers au fil de mes coups de coeur, ou des conseils des autres. C'est ainsi qu'il doit encore s'y trouver quelques chansons des Cow Boys Fringants, "tout doucement" de Bibi et quelques chansons issues de comédies musicales comme Hello Dolly. Hmmmm, j'adore!


En fait, je détesterais me limiter à un style de musique en particulier. Comme je déteste me limiter à un sujet en journalisme. Comme on dit: touche à tout, mais spécialiste de rien...

15 mars 2007

90 km/h? Mon oeil!

J'espère que le sang qui bout ne contribue pas au réchauffement de la planète, sinon je suis mal barrée, et mes efforts pour rouler mollo n'auront servi à rien.

C'est pas neuf (du moins depuis hier), on sait qu'avec ce temps mâââââgnifique à aller boire des verres en terrasse, la pollution en profite elle aussi et s'installe durablement pour faire souffrir nos poumons (remarquez comme je vulgarise bien...).

Bref hier, la Flandre a décidé de limiter la vitesse sur autoroutes à 90 km/h. Heureusement, j'écoute la radio avant de partir et suis donc prévenue. A partir d'après Rosières, sur l'E411, on roule à 90, Flandre oblige... Même chose aujourd'hui sur le ring. Pas mauvais, notez, pour la consommation de carburants (un jour, vous aurez un bilan chiffré de mon opération escargot du mois de février, promis!). Bref, on roule plan plan et on profite à l'aise du soleil. Mais tout n'est pas rose, loin de là.

Premier constat: c'est pas parce que c'est limité que les gens font gaffe. Donc en gros, la plupart des gens se sont assis dessus. La pollution, c'est pour les autres. Aujourd'hui, il me semble que ça ralentissait un peu plus, mais la mesure était loin d'être la règle...

Deuxième constat: même quand on roule bobonne depuis plus d'un mois, c'est quand même difficile de respecter la limitation, surtout quand elle est imposée. Hem! Hier, j'ai donc parfois fait du 95, voire du 100... paaaas bien! Mais franchement, j'ai essayé de respecter le plus possible.

Troisième constat: les gros pollueurs se contrefichent de la limitationde vitesse. Aujourd'hui, je n'ai pas vu un seul 4x4 respecter le 90, ou tenter le 100 à la limite. Ils ont foncé comme des bolides. Et je me suis même pris des appels de phare parce que je roulais trop lentement...


L'écologie n'est pas encore une valeur pour tous...

12 mars 2007

Ya d'la joie

Bonjour bonjour les hirondelles! Ouep, troisième jour de beau temps en suivant. Ya pas à dire, c'est vraiment chouette. Et ça rebooste le moral.

Ce joli soleil de printemps, moi, j'l'aime bien. Parce que ça signifie que bientôt, mes cheveux vont blondir à nouveau et que j'aurai AU MOINS une bonne raison de supporter les blagues sur les blondes qu'on ne manquera pas de m'envoyer. ;)


Mais les premiers effets du beau temps se font déjà sentir. Aujourd'hui, j'ai ouvert mon toit ouvrant pour la première fois de la saison, même que j'ai pas eu froid! La prochaine fois, je me la joue Grace Kelly avec le foulard noué pour protéger mes cheveux et mes petites oreilles fragiles et les lunettes de soleil pour mes petits yeux qui souuuuuuuffrent à cause de la luminosité trop forte.

Mais c'est au bureau qu'on remarque le plus gros changement dû au soleil. Bon, personne n'est top bronzé pour avoir fait la crêpe dans son jardin/à la mer (au choix). Ca peut paraître criminel d'aller s'enfermer huit heures dans un bureau alors qu'il fait si beau, mais c'est comme ça... selon mon contrat, c'est plutôt ne pas s'enfermer au bureau pendant ces mêmes huit heures qui est criminel (c'est là que je me souviens pourquoi je ne suis pas responsable des relations humaines dans une boîte quelconque...). Donc bon, bien obligée d'aller pointer le bout de mon nez...

Et là, miracle, les gens sont tout guillerets, ils sourient, ils sont contents, ils font des petites blagues. Tout le monde répond "comment ça pourrait aller mal avec ce beau soleil?" quand tu prends de leurs nouvelles... Ya pas à dire, c'est autrement plus rafraîchissant que les gromellements habituels...

Moi, j'vote pour le soleil tout le temps!

06 mars 2007

La toilette préférée des femmes

C'est celle près de la fenêtre. Du moins à l'agence. Il faut que je vous explique un peu la configuration des lieux (et en avant pour un post d'utilité publique!!! ;) ).

La rédaction compte deux toilettes pour les femmes (du côté des mecs, j'suis jamais allée inspecter...) au même étage que la newsroom (parlons branché!). Après quatre mois de bons et loyaux services, je crois pouvoir déduire lequel des deux ptits coins est le plus prisé.

Et sans conteste, la palme de la fréquentation revient au wc près de la fenêtre! En fait, c'est normal. C'est le seul endroit d'où on peut plus ou moins voir quel temps il fait sans avoir à sortir et où on peut avoir une petite impression d'évasion-même-si-c'est-pour-de-faux. Tenez, moi, par exemple, le jour où il a neigé à Bruxelles, je l'ai vu grâce à un détour par la toilette!

Généralement, les filles se suivent dans ce ptit box. Faut dire que c'est plus ou moins le seul atout de cette toilette. Bon ok, elle est propre, aussi ('est plutôt un bon point), mais sinon, il s'agit vraiment de 'box'. Les deux toilettes sont séparées par des cloisons qui ne descendent pas jusque par terre. Autant dire qu'elles ne font que protéger la pudeur physique des filles en besoin.


Parce que je sais pas vous, mais moi, j'déteste qu'on m'entende quand je suis à la toilette. Imaginez alors le supplice quand, mue par un besoin pressant, je me précipite au 'box', et qu'un des deux loquets est déjà rouge... Damned! Là, ma course vire au ralenti genre 3000 images par seconde et je retarde le moment fatidique le plus possible. Super pour la gymnastique pelvienne (salut aux jeunes mamans), moins pour la grimace qui me tord le visage à chaque fois. Heureusement, j'suis toujours toute seule dans ce genre de box.

Dans ces moments-là, je ne peux pas m'empêcher de penser à ces Japonais qu'Amélie Nothomb décrit si bien dans 'Stupeur et Tremblement' ou à la sublime discussion de Carrie, Charlotte, Samantha et Miranda dans Sex and the City quand elles se demandent à partir de quel stade de la relation elles peuvent "se laisser aller" chez leur mec. J'en suis à me poser la question, pour le boulot.

Quand j'ai VRAIMENT envie, ou besoin, de tranquillité, je descends jusqu'au niveau un, le seul endroit où la toilette est une vraie "pièce" fermée (et où donc l'isolation est un peu meilleure, de même que, fatalement, l'intimité). Jusqu'il y a peu, c'était l'endroit le plus tranquille du monde, à peine squatté par la réceptionniste ou quelqu'un de l'audio.

Mais depuis qu'ils ont eu la lumineuse idée de descendre tout le pôle multimédia et de renforcer la rédaction télé, cette toilette est devenue plus courue que le Manneken Pis, ou presque. Il faut vraiment avoir un bol de cocu pour tomber à un moment où il n'y a personne.

Et jusqu'à présent -touchons du bois!- j'ai chaque fois dû me rabattre sur la toilette... pour handicapés!

Serait-ce là que se révèle finalement la vraie condition des gens?

Ca fait pas d'mal de se vanter un peu...

Et de se vendre auprès des chefs. Ce matin, Monsieur Léludemoncoeur parcourt la presse (papier et éditions online) et m'appelle: "tiens! la Libre parle des dérapages médiatiques du quintuple infanticide de Nivelles!"

Le lecteur non averti se dira que décidément, nous avons des conversations franchement passionnantes le mardi matin, mais bon, on n'accouple pas deux journalistes sans risques... Donc ouais, on parle souvent boulot! ;)

Ce qui m'a mise de bonne humeur quand il a attiré mon attention sur cet article, c'est que pas plus tard que jeudi passé, j'ai interrogé mon ancien président de section (mes études ne sont pas encore si loin que cela...) sur la médiatisation de ce genre d'affaires et sur ce que cela peut entraîner (d'autres faits du même type, une fascination malsaine, etc.).

Comble du bonheur, le journaliste cite l'agence pour laquelle je travaille (c'est-à-dire moi à travers elle sur ce coup-là).


En fait, personne ne saura que l'idée venait de moi. Personne à part moi. Et vous maintenant!


La victoire discrète est aussi savoureuse que les autres...

05 mars 2007

Vague à l'âme

Elles suivent sans doute des marées dont elles seules connaissent l'horaire, les vagues de l'âme. Là, j'dirais qu'on est à marée haute puisque j'ai l'impression d'en prendre une de plein fouet.

J'ai l'impression de tourner en rond. D'avancer, d'avancer, mais de revenir à mon point de départ, ou pas loin. Je trimballe toujours mon fidèle sac de voyage, qui déborde d'affaires parfois hétéroclites. Doucement, insensiblement, mon lieu de vie s'est déplacé de la maison familiale à chez Monsieur Léludemoncoeur. C'est provisoire, en attendant qu'on ait récolté assez de sous et qu'on soit assez stables pour se lancer dans notre propre vie à deux. Mais en attendant, mes affaires migrent vers sa chambre.

Résultat: la chaise qui accueille d'habitude mon sac de voyage et ma paire de chaussures peine à contenir mes quelques trouvailles dans mes magasins préférés de Mons. Les sacs s'accumulent maladroitement. Les bijoux s'empilent à côté des magazines sur la table de nuit. Et je prends trop de place.

Idem pour la salle de bain, où mes poussées de coquetterie font s'étaler crèmes, après-shampooing et make-up. J'essaie de rassembler tout autour de ma trousse de toilette, mais évidemment, tout ne tient pas dans une trousse normale.

Que dire alors de la télé? En ce moment, c'est le Festival de San Remo, dont les parents de Monsieur Léludemoncoeur sont friands. Comment savoir, quand je regarde la télé le samedi soir, si je ne les empêche pas de regarder leur émission. Et hop! S'insinue encore en moi ce petit sentiment de culpabilité. Décidément, je me sens de trop.

J'imagine qu'il n'y a pas de raison. Mais chaque fois que je vois ce sac plein à craquer, chaque fois que je cherche un endroit pour "ranger" mes affaires sans que ça fasse trop "brol", chaque fois que je vois mes affaires s'étendre dans la salle de bain, j'ai un pincement au coeur et je voudrais me cacher.

J'ai presque 25 ans, et j'ai l'impression d'être encore une petite fille pas à sa place...

02 mars 2007

S'il ne me restait qu'un seul jour...

Je retournerais sans doute voir Saule et les Pleureurs en concert! Pourtant, on ne peut pas vraiment dire que je sois une mordue des shows musicaux. Mon dernier concert remontait à deux ou trois ans, quand j'étais allée voir Bénabar, depuis devenu mon chanteur préféré.

Je ne connaissais de Saule et les Pleureurs que des bouts de chanson, une interview réalisée sur une chaîne "djeunz" ya quelques mois, et la promesse que son spectacle devait être chouette puisque scénographié par Dragone. Bref, quand j'ai appris qu'il viendrait à La Louvière (par ailleurs berceau de la société Dragone...), je n'ai pas hésité longtemps à casser (une fois de plus diront les méchantes langues) les pieds de Monsieur Léludemoncoeur pour qu'il obtienne des places. Visiblement, je n'ai pas été la seule à profiter du système, puisqu'on a retrouvé la moitié de la télé où travaille Monsieur Léludemoncoeur.

Dès que les lumières se sont éteintes, j'ai senti mon coeur gonfler. Et après deux chansons, je me demandais pourquoi je vais si peu à des concerts... Le concert de Saule, c'est un peu comme celui de Bénabar: on chante et on rit, plus ou moins à égalité. On est ému, aussi, parfois.

Je suis sortie enchantée de ce concert. Ou plutôt, totalement mordue, je dirais. Là-dessus, j'ai ouvert mon agenda et j'ai déjà noté les concerts de Zoé (à La Louvière) et d'Olivia Ruiz, en mai!