31 janvier 2007

Un texte et beaucoup de blabla

Je suis toujours fascinée de voir tout l'air que peuvent brasser les gens. Autour de conneries, en général. Et quand ça touche de près ou de loin à la politique, ça y est, on se déchaîne.

Dernier brassage en date, le fameux test de lecture et de compréhension prévu par Marie Arena pour évaluer les compétences des élèves. Je crois qu'on rigolera bien quand on aura les résultats, mais il n'est pas encore terminé qu'il est déjà l'objet de tous les scandales.

Car, oh shocking!, on a choisi un texte où un gamin invente les pires gaffes pour avoir des trucs à raconter dans ses devoirs de rédaction. Il en arrive à blesser des gens autour de lui pour être intéressant et récolter des bons points.

Les puritains ont évidemment dénoncé cette "incitation à la violence". Ils ont oublié leur jeunesse ou quoi? Ils ont jeté leur humour à la poubelle et, pas de bol, le camion-poubelles est passé juste après? Parce que j'ai lu le fameux texte, histoire d'identifier cette menace pour l'intégrité physique et morale de la nouvelle génération (dont je ne fais plus partie snif). Et euh... comment dire? J'ai retourné le journal pour voir où se situait exactement la polémique.

Parce que désolée, mais c'est gentil, comme texte. A côté de Ken le Survivant, où on fait exploser des types juste avec les doigts, ce texte c'est du pipi de chat. De la lecture dominicale pour enfants de choeur. J'suis désolée, mais Bully, le jeu PS (non pas le parti!) où on doit devenir le caïd de l'école en faisant les 400 (mauvais) coups est bien moins innocent qu'un "bête" texte de 50 lignes! Et au journal télévisé, on voit des bouts de kamikaze dispersés par une explosion, c'est moins violent?

Bref, ça m'a confortée dans l'idée que beaucoup de gens râlent vraiment pour rien et sur tout, que ça n'en fait pas des personnes intelligentes pour autant et que finalement, vaut ptêtre mieux agir que de faire le râleur du village.


Promis, dès demain, je me mets au travail! ;)

22 janvier 2007

Sophie et la procrastination (suite)

Si dans mon titre précédent, j'ai noté mon match contre la procrastination à 3-0, c'est simplement parce que l'épisode de l'appareil photo n'a pas été ma seule victoire ce week-end.

En rentrant à la maison samedi soir, je me prends à nouveau la tête avec ma soeur n°3, comme à notre habitude. Elle me prie poliment d'aller me faire voir ailleurs et me conseille de retourner chez Monsieur Léludemoncoeur fissa fissa. A peine arrivée, je dois dire que mon sang n'a fait qu'un tour. Je suis montée, furibarde, jusqu'à la chambre de ma soeur n°2, que j'ai annexée (la chambre, pas la soeur), depuis la canicule du mois de juillet.

Depuis lors, honte sur moi, je n'avais plus fait le ménage, et ma première tentative de rangement (voir poste il y a quelques mois) n'avait été suivie d'aucune autre. En gros, pour le dire poliment, c'était le boxon intégral. Là, en arrivant en rage dans cette chambre, j'ai commencé à passer mes nerfs sur les rondelles d'ouate utilisées, en les jetant à la poubelle. Puis j'ai continué en rassemblant les sacs de courses vides. Je me suis aussi très vite rendu compte que l'odeur peu plaisante que j'avais remarquée... venait en fait d'une flaque grâcieusement laissée en guise de marquage de territoire par l'abominable chien de mes soeurs. Bref, j'allais être obligée de nettoyer!!!

Autant, me suis-je alors dit, ranger un maximum (en totalité, ça n'aurait pas été possible en quelques heures...) pour atteindre une surface maximale en nettoyant. Aussitôt dit, aussitôt fait. A dix heures du soir, enfin, j'ai pu commencer à nettoyer. Je n'avais pas réussi à tout dégager (la zone interdite en dessous du lit, ce sera pour une autre fois...), mais le sol de la chambre a quand même une sacrément autre gueule. J'en aurais presque eu des insomnies pour pouvoir admirer mon oeuvre.

J'avoue, je ne suis pas une femme de ménage d'exception. Au contraire, même. Je ne sais pas exactement comment faire pour bien nettoyer le sol. Mais là, j'ai découvert qu'avec des gants en caoutchouc, tout paraît moins répugnant! C'est décidé, je les adopterai (en plus, c'est tout bénef pour la french manucure!!).

Samedi soir, j'ai également classé mes papiers. Munie d'une perforatrice et de tous mes papiers volants, j'ai classé en regardant "une brique dans le ventre". Mes amis, je deviens une vraie ptite femme d'intérieur...

Je n'ai pas encore retrouvé toutes mes factures (hem), mais ça va déjà beaucoup beaucoup mieux. Dimanche matin, rebelote: je me lève avec une frénésie de rangement au corps. Je chope donc le désinfectant pour les sanitaires, et je m'attaque aux (trop) nombreuses taches de dentifrice qui décorent le lavabo, au rythme du Soldat Rose (ya pire...). Petit à petit, l'évier reprend une figure "humaine" (montrable au monde, en tout cas). Grouaaaaaaaar! J'adore quand ça brille, en fait!!!

J'ai aussi commencé à déchirer les articles qui m'intéressent dans le Flair pour pouvoir les classer dans une farde et pour pouvoir ainsi éliminer le reste des magazines, trop encombrants.

Je dis pas que mes chambres (ya encore mon officielle à ranger, après...) retrouveront un aspect normal dans deux semaines, mais ça en prend quand même la bonne voie. Et ya pas à dire, un peu de propre, ça fait du bien!

Sophie: 3 - Procrastination: 0

Depuis samedi, je me sens une autre femme. Une femme conquérante. Il faut dire que j'ai osé faire ce que je n'osais pas depuis 6 mois, ou presque. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai vaincu ma procrastination.

Je suis une procrastinatrice assidue, j'avoue. A mon grand désespoir, je pousse, je repousse et j'"oublie" soigneusement ce que je dois faire. Des tâches peu agrébles, s'entend. Car la procrastination c'est ça: toujours remettre au lendemain, au point que ça peut devenir handicapant ou gênant. Bref, c'est reporter un travail de longue haleine jusqu'à la dernière limite de faisabilité, c'est repousser de jour en jour (voire de mois en mois) une visite chez quelqu'un pour passer reprendre un truc, c'est se dire que demain, on lavera/repassera/appellera/... sans jamais s'y mettre réellement.

La Sophie de ce week-end a pulvérisé quelques-uns de ces boulets qui traînaient à sa patte... J'étais bien décidée à avoir un week-end actif, rempli de petites courses que je n'aurais pas pu faire la semaine, et d'une visite éclair chez mes parents (faut bien faire sa lessive et le stock de linge... sorry les parents...). Je voulais aussi passer à Huy acheter des bottes que j'avais repérées. Et j'ai également décidé qu'il était temps que j'aille rechercher mon appareil photo non loin de Huy.

Il faut dire que je l'avais oublié un soir du mois d'août, lors d'un reportage. J'avais très vite remarqué que je l'avais oublié, mais... j'avais eu la flemme de repartir dans l'autre sens pour aller le rechercher... Comme en plus, j'étais en plein mémoire, je me suis grouillée de rentrer chez moi (ouh! la bonne excuse!) et j'ai commencé à repousser le moment d'aller le récupérer.

Ce n'est pas du je m'en foutisme, pas du tout même. C'est juste un manque flagrant de courage, combiné à une surdose d'imagination. Car évidemment, j'ai imaginé les gens qui gardaient mon appareil m'accueillir avec des ptits cailloux pointus qu'ils me jetteraient dans les yeux, je me suis dit qu'ils l'avaient peut-être même déjà revendu, en désespoir de cause (puis pour se venger aussi un peu), qu'ils me feraient la leçon, ou pire, me regarderaient avec désapprobation et un peu de moquerie dans le regard. Que ce serait horrible, quoi!

Sur le chemin me menant à Huy, je suis arrivée à la conclusion qu'il FALLAIT que je commence par aller rechercher mon appareil. Et que mes nouvelles chaussures seraient alors une forme de récompense pour mon acte de bravoure. J'ai vraiment dû m'accrocher à la vision de ces bottes magnifiques (promis, je ne regarderais pas à la dépense) pour arriver à ne pas faire demi-tour, puis à sortir de ma voiture. J'avais des crampes dans le ventre et le rouge aux joues.

Petit exercice mental de bonnes et moins bonnes excuses à présenter. "Euh bonjour, vous vous souvenez de moi? J'étais portée disparue en montagne depuis quelques mois, je viens de rentrer et je viens directement chez vous rechercher mon appareil"? Euh non. "Vous vous demandiez où j'étais pendant tout ce temps? J'avais pas envie de vous voir, mais je suis passée au-dessus. Mon appareil me manquait trop"? Non plus... "Bonjour, je me demandais si vous aviez toujours mon appareil photo..." YESSSSSSS! C'est sobre, c'est court, et ça ne mérite pas d'explication. D'où le slogan: Never complain, never explain.


Une fois dehors, j'ai béni le ciel qu'il me reste encore quelques boulets au pied parce que sinon, je me serais certainement envolée. C'est fou ce qu'un boulet de six mois peut peser lourd... J'aurais bien téléphoné à tout mon répertoire pour annoncer la merveilleuse nouvelle, mais j'avais mieux à faire: il fallait que j'aille acheter ces fameuses bottes!

En rédigeant ces lignes, je me rends compte que les bottes me rendent plus ou moins dingue, au point de me faire commettre des choses que jamais en temps normal... Vous vous souvenez des bottes-qui-coûtaient-aussi-cher-que-mes-deux-pneus, voici donc les bottes-qui-me-font-aller-rechercher-mon-appareil-photo...

Finalement, ma cerise sur le gâteau ne sera consommable que la semaine prochaine (comprendre: j'ai commandé mes chaussures et je les aurai samedi prochain). En fait, j'ai flashé pour un modèle, mais dans ma pointure, il n'y avait plus qu'en brun. Je vous épargne les détails, mais je les voulais en fait en noir. Chance: il n'en reste plus qu'une seule paire pour toutes les succursales, désormais réservée à mon nom, donc.


La morale de l'histoire? Quand j'y pense, je serais vraiment prête à faire n'importe quoi (ou presque) pour une paire de bottes...

16 janvier 2007

Dis-moi Nadiyâ...

Allez, j'innove et j'inaugure une nouvelle rubrique (qu'il faudra que j'apprenne à créer, d'abord, hem) dans ce blog de fille: l'interview bête, méchante (et fictive). Les personnalités seront choisies au hasard de mes humeurs, en les voyant à la télé par exemple.

Et c'est Nadiyâ qui a l'immense honneur d'être ma première invitée.


- Nadiyâ, selon des études, il semblerait que c'est avant six ans qu'on a le plus de facilités à apprendre les langues. Sachant ça, vous n'êtes pas gênée de raconter n'importe quoi en anglais devant votre public cible??

- Sur vos deux albums, on retrouve toujours la même mélodie retravaillée selon différentes combinaisons. Rassurez-nous: il vous en reste beaucoup, des combinaisons, ou on peut enfin espérer voir un peu de changement dans les arrangements?

- Dites-moi, est-ce que vous comprenez ce que vous chantez? (attention, c'est un piège!)
-Si oui, quelle drogue prenez-vous?

- Avez-vous conscience que chacun de vos clips offre de l'emploi à 4.500 intérimaires, spécialement engagé par Suez-EDF pour pourvoir à votre consommation d'électricité (40.000 spots à 15.000 Watts chacun, ça fait beaucoup beaucoup d'emplois...)? J'trouve qu'on devrait vous décerner une médaille. Zêtes plus forte que Sarko pour combattre le chômage!

- Et enfin: à propos de poule, vous êtes pour ou contre la grippe aviaire?

15 janvier 2007

Moi aussi, j'veux être en vacances!

Surtout si c'est en Angleterre. Car je suis une fille, et j'ai passé un samedi très fille. Explications.

Or donc, samedi, je m'ennuyais un ptit peu devant ma télé. Au point que j'aurais même préféré faire du ménage (ceux qui me connaissent bien mesurent ici toute la profondeur de la crise...). Bref, vers 16h30 (j'ai attendu que Clueless soit terminé, quand même), j'ai pris ma vie et mon week-end en main et j'ai décidé d'aller faire les soldes. Parfaitement! Et en célibataire, encore. Monsieur Léludemoncoeur, de toute façon, dormait comme un bien-heureux.

Donc me voilà à nouveau sur mon terrain de chasse préféré (un endroit bucolique tout près de Mons), à la recherche de la perle rare, un manteau soldé, beau et à ma taille. Au passage, j'essaie de la lingerie, des chaussures, des sous-pulls, des pantalons. Après tout, ya que quand on ne cherche pas vraiment qu'on trouve. Bref. J'ai effectivement trouvé un manteau, un beau. Mais euh, oui soldé, mais à 80 euros quand même. Bref, la petite radine qui sommeille en moi a fait taire l'esthète placée à sa gauche, et j'ai remis, un peu coupable, le joli manteau du soir (oui, ce n'est qu'un manteau pour sortir, pas pour le boulot) dans son rayon. *soupir*

Comme Monsieur Léludemoncoeur travaillait samedi soir, j'ai décidé de continuer ma soirée fille. Ahaaaaah! Quoi de mieux que de se taper un bon petit cinéma? Alors j'ai fait ce que toutes les filles auraient fait: j'ai évité tout ce qui aurait pu contenir le moindre petit gramme de violence (à réserver pour quand on a une paire de bras masculins à proximité) et j'ai choisi ZE comédie romantique américaine de la fin de l'année 2006: The Holidays.

J'ai aussi fait le stock de bonbons, pour tenir tout le film. Ca, peut-être que la girl New-Yorkaise ne l'aurait pas fait, en fait, ou alors elle serait allée les vomir tout de suite après le film... Oui bon ok, j'ai ptêtre pas fait la fille jusqu'au bout, mais j'dois avouer que pendant deux heures et demi, je me suis régalée.

Pas tellement à cause des bonbons, ou de Cameron Diaz. Cette fille me laisse plutôt froide (pour moi, elle pourrait faire Cruella dans le remake des 101 Dalmatiens), mais le film m'a fait sourire (yen a qui rigolaient...), pleurer, et surtout baver.

Car il faut dire ce qui est: Jude Law est quand même vachement craquant en papa veuf. Même quand il met des lunettes un peu démodées, on lui arracherait bien ses vêtements. Heureusement que pour une fois, on n'a pas pensé à Hugh Grant pour jouer le rôle du célibataire anglais...

J'avoue que s'il me le demandait gentiment... je serais prête à devenir une top-biche top-branchée, à perdre 15 kilos pour ne pas avoir l'air ridicule dans des jean's cigarette et à parler anglais toute la journée.



Heureusement, ya peu de chances qu'il me le demande. Mes bonbons n'ont donc pas trop de soucis à se faire. Et mes fesses non plus...

12 janvier 2007

Bonne résolution n° 1771

C'est décidé, ce blog va entamer un virage en douceur, pour devenir encore plusssss fille, encore plus rigolo (ahahah, voilà la première feinte du blog nouveau), bref encore plus moi.

J'vais y rajouter une sérieuse dose de mauvaise foi, et me lâcher. Ca va déménager!

Le palais de la tentation

Ce matin, mon boulot m'a envoyée à une conférence de presse au fin fond d'Anderlecht. Je dois dire qu'en me levant, je n'avais pas trop trop envie d'y aller. J'étais sortie hier soir, je n'avais pas envie de devoir partir plus tôt pour trouver je ne sais quoi au bout du trajet.

Bref, comme je ne connaissais pas trop le coin, j'ai décidé de partir bien à l'avance. Après tout, le matin, on ne sait jamais si on aura des bouchons sur la route. Au fur et à mesure que ma voiture filait sur l'autoroute, je réfléchissais, comme souvent. et là, la révélation m'a frappée de plein fouet.

Plus j'avançais, plus mes pupilles se dilataient, ma respiration s'accélérait, mes mains devenaient moites et mon coeur battait plus fort. Au fil des kilomètres, la vérité m'apparaissait, et je décomptais les sorties avec une forme d'appréhension.

Peur d'arriver au coeur d'Anderlecht, moi? Que nenni!! Mais il se trouve que ma conférence de presse se tenait non loin... d'IKEAAAAAAAAA! Et là, j'ai béni ma propension à toujours partir beaucoup trop tôt. Pire, je me suis maudite d'avoir tourné un peu en rond avant de partir, pour tuer le temps.

J'avais à peu près une demi-heure pour me balader dans le magasin, tester les fauteuils, admirer les fausses pièces remplies de vrais meubles Ikea, et jurer devant la plus belle cuisine que "oui c'est promis je reviendrai avec Monsieur Léludemoncoeur, dussé-je (remarquez comme je parle bien, même devant une cuisine Ikéa) l'y traîner de force".

Car Monsieur Léludemoncoeur n'est jamais allé chez Ikéa DE SA VIIIIIE! Oui, je sais, c'est terrible. Je ne sais pas comment il peut vivre sans avoir fait l'expérience des familles flamandes qui se baladent en groupe serré (les 4 grands-parents et l'oncle célibataire compris) et qui bloquent tout le passage en beuglant en hollandais (ça, c'est plutôt à Liège); sans avoir testé la vie dans les chambres de démonstration, où ya toujours bien un débile pour s'allonger le lit histoire de voir s'il est moëlleux (et cinquante tapés qui le regardent, soit envieux, soit scandalisés); sans s'être rué sur toutes les ptites conneries promis-je-ne-craque-plus-cette-fois-ci-oh-et-puis-tant-pis! qui feront tellement bien sur la cheminée (si ya encore de la place); sans s'être demandé, enfin, si tous les ptits brols (j'te jure, c'est trois fois rien, punaise c'est cher 200 euros pour trois fois rien) rentreront bien dans le mini-truc qui nous sert de voiture.


Ici, j'vous jure, j'ai juste acheté deux lampes (ça fait dix ans que je les veux). Elles étaient pas chères puis elles iront bien dans notre futur appart. J'ai aussi acheté un tableau en quatre parties, assez design en fait. C'était euh... pas trop trop cher (moins cher que la Audrey Hepburn que je voudrais aussi) et je le voulais depuis au moins un an! Et enfin des ampoules économiques. C'était pas cher du tout, et en plus yen a marre de ressembler à un morceau de viande à cause des ampoules du lustre dans la chambre de Monsieur Léludemoncoeur! Bref, ça, c'était de l'utilité publique (ya pas plus tue-l'amour que des lumières bleutées dans la chambre...).


Bref, s'il fallait trouver mon slogan pour ce délicieux magasin, je dirais...


Ikéa, on y reviendra!

11 janvier 2007

Hips! C'est esssssstraordinèèèèèèèère!

Un vent de scandale souffle sur les éthylomètres (non, pas "dans" les éthylomètres!). En effet, il semble que, pendant de looooooongues années, ils n'aient pas été validés par le labo de l'IBSR, alors que c'est pourtant marqué dans la loi. Des éthylomètres hors-la-loi??? Damned! Ca n'arrange sans doute pas la police...

Et ça fait l'affaire de certains avocats, qui insinuent que leurs clients auraient pu être condamnés à tort à payer de lourdes amendes, ou à une déchéance du permis de conduire. Des innocents brimés??? Quelle horreur!!!

Evidemment, j'ai demandé, la voix tremblante, au porte-parole de l'IBSR s'il pensait vraiment que des innocents aient pu être condamnés à tort. Sa réponse? "Je ne pense pas que les éthylomètres aient été fondamentalement erronnés. Mais même si c'était le cas, le juge dispose toujours d'autres signes pour savoir si une personne était ivre. Les signes extérieurs d'ivresse peuvent être pris en compte pour condamner quelqu'un."



Moi j'vous le dis: Michel Daerden a du souci à se faire...

10 janvier 2007

yeaaaaah!

Ca (voir ci-dessus), c'est le cri du coeur d'une fille qui a quand même réussi à trouver des trucs en soldes. Si! C'est possible! Suffit juste de chercher...

Or donc je suis allée à Huy, pour aller vérifier ce qui se cache dans mon magasin favori (une mercerie qui vend de très jolis colliers et sacs). Un quart d'heure plus tard, je ressors du magasin avec deux sacs (ben oui, ils étaient tous à 15 euros...), une ceinture en velours vert (1€) et un joli collier (3€) que je suis certaine d'être la seule à avoir dans mon cercle de connaissances... Déjà ça fait plaisir...

Puis, je passe à la parfumerie (où j'ai acheté "mon Chanel" ahahah), et là, je craque pour du maquillage Estée Lauder en promo à 40% (j'ai pris deux ombres à paupières, comme ça...) et une lotion Clinique pour Monsieur Léludemoncoeur.

Flo, ma collègue, a rigolé en me voyant tout à l'heure. Pourquoi? Elle m'a dit: "Avant que vous trois, les nouvelles, vous n'arriviez, j'étais la plus "fille" de la rédac. Là, je crois que tu me bats."






J'lui ai même pas parlé des fards à paupières, ni des colliers, ni des ceintures!

08 janvier 2007

Où sont les soldes?

Samedi, j'étais décidée à sacrifier quelque peu à cette grande tradition bisannuelle: les soldes. Depuis que j'ai découvert le grand centre commercial de Mons, j'adore aller y faire un tour, pour les magasins qu'il abrite, et les jolies fringues qu'il y a dedans.

Samedi donc, je me rends, toute motivée, à Mons. Première frayeur: ya des files depuis la sortie sur la grand-route... Okay, je prends donc mon mal en patience, et je mets presque autant de temps pour arriver jusqu'au parking (1 km à tout casser) que pour faire Chapelle/Mons...

Chance, je trouve presque tout de suite à me garer, mais assez loin de l'entrée (brrrrrr la pluie). Enfin, j'atteins le temple montois du shopping. Je passe sur la foule pas-pressée-pour-un-sou-après-tout-c'est-samedi, les gosses qui courent partout et qui frappent (ça s'est vu...).

J'aurais tout supporté si j'avais pu faire des soldes corrects. Mais là, stupeur! Alors que la fédération de la distribution m'avait assuré la bouche en coeur (elle n'arrêtait pas non plus de le clamer sur toutes les chaînes) que les soldes seraient phénoménaux cette année, je découvre que seules les mochetés sont démarquées et que les fringues mettables sont au même prix qu'avant.

Plus vicieux: parfois, je trouve un chouette truc sur lequel est collée une étiquette qui fait penser à des soldes. "7,50€? C'est pas cher!!! Vite, regardons le prix de départ..."

.... Et le prix de départ me direz-vous? 7,50€, tout juste! Je sais pas de qui ils se foutent, mais là...

Bref, résultat: il fallait chercher les rayons soldés au milieu des trucs de saison pas soldés du tout... Et les réductions étaient des réductions de merde.

C'est pas trop le genre de la maison de rouspéter et de faire un scandale, surtout sur un blog où on pourrait me prendre pour la beauf moyenne qui râle sur tout (le politique, l'économique, le social et encore la voisine du dessus qui fait trop d'bruit), mais là, j'ai été déçue.

Puis bon, faut savoir que je suis contradictoire. Quand je ne DOIS pas chercher des nouvelles fringues, évidemment, je trouve. Et puis quand c'est les soldes ou que je n'ai vraiment plus rien à me mettre, je me dis en essayant des fringues que je ferais mieux de perdre 5 kilos, changer de couleur de cheveux, d'arriver à trouver les couleurs qui me vont bien, bref... Je déprime.


Vivement la fin des soldes!

05 janvier 2007

J'en peux plus

Tout est dans le titre. Mais là, j'ai vraiment envie d'aller dormir. De me mettre sous la couette et de ne penser à rien. Je cours dans tous les sens sur ma chaise. Je passe du Sri-Lanka à la Sicile en passant par un tribunal correctionnel. Pfiou. Et j'en suis qu'à la moitié de ma journée...


Help!

Youpiiiie!

Je suis une femme différente depuis ce matin!!! J'ai acheté la palette Chanel (4 couleurs) dont je rêvais depuis quelques semaines. Et grâce à mon statut d'ancienne de mon ancien journal, j'ai eu droit à 27% de réduction (c'est une consolation comme une autre... ;) )


D'ailleurs, si je calcule bien... il ne me reste plus que le gros diamant à recevoir...




CHERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII???

04 janvier 2007

C'est l'histoire d'une blonde...

Putain, c'est pas vrai, je suis trop conne... Ca fait des jours que j'essaie d'appeler le patron du groupe de la Libre et de la DH sur son GSM et qu'il est toujours sur messagerie...

Evidemment, puisque c'était pas le bon numéro!!! Dans mon carnet d'adresse, un cinq s'est transformé en trois et me voilà butant bêtement contre une boîte vocale impersonnelle.


Grrrrrrrrrrrrrrrrrr!

03 janvier 2007

L'esthéticienne me fait peur

Deuxième fois que je téléphone pour prendre rendez-vous pour une épilation des jambes et des sourcils et que je tombe sur la même bonne femme. Quand elle me demande ce qu'elle peut faire pour moi, j'explique l'objet de mon coup de fil: épilation demi-jambe et sourcils.

Et au moment de récapituler ce que je lui ai dit, elle fait: "bon, donc vendredi, 11h, une épilation bikini..."

Vous croyez que je dois avoir peur de sortir de l'institut avec les jambes aussi poilues que maintenant?

Too Fat?

Ma mère a coutume de dire que le hasard, ça n'existe pas. C'est sans doute vrai.

Tenez, ce matin par exemple, j'étais en train d'énumérer à Monsieur Léludemoncoeur ce qu'il fallait que je fasse fondre. Son coeur, bien sûr, mais surtout mon ventre, mes fesses et mes cuisses (avec une option sur les bras, si j'ai encore le courage). Bref, objectif cinq kilos.

Oui, on est au début de l'année. Oui, okay, ça pue la bonne résolution. Mais ne me demandez pas pourquoi, j'y arrive toujours mieux en janvier (le ras-le-bol, sans doute). Je vais aussi faire une croix sur l'alcool (du moins en semaine) et refaire un peu d'exercice.

Le problème maintenant: sachant qu'un tiers des bonnes résolutions sont abandonnées après une semaine, mais que trois quarts des femmes sont suffisamment tenaces pour tenir les leurs, combien ai-je de chances d'être encore au régime la semaine prochaine?


Bon, mais ce n'était pas ça, à la base, le sujet de mon post. Je parlais de ces hasards qui n'existent pas. Oui, parce que je parle et je pense régime, puis j'arrive à la rédaction et paf! Je me prends une dépêche à écrire sur la taille et le poids moyen des Belges et des Européens.

Où on apprend que le Belge moyen mesure 1,76m et pèse 79,1 kg. Verdict de l'Indice de masse corporelle? Trop gros, le Belge! Bouuuuuh! Et qui il espère séduire, comme ça, le Bouboule? Là, on voit ressortir le cliché du fromage blanc sur pattes, en short et clapettes, une bière posée délicatement sur sa panse, dans son lieu de villégiature... J'entends déjà les vagues de Torremolinos...

Et la Belge dans tout ça? Beuh... 1,66m de moyenne et... 66,7 kg, la Belge pèse aussi dans la balance de son couple. Verdict de l'IMC: 24,6, soit presque la limite supérieure juste avant le surpoids.

Là, désespérée et au bord du précipice, j'ai dégainé ma calculette pour vérifier la terrible vérité: étais)je moi aussi menacée de surpoids?

...





......




.........



20,5! Ouaaah! Putain, je suis supérieure à la Belge moyenne!





PS: pour calculer votre IMC, divisez votre poids (en kg) par votre taille (en m) au carré.

Juste une idée comme ça

L'autre jour, un type a agressé un chauffeur de bus à Charleroi, agression qui a provoqué la réaction habituelle: une grève surprise. Au JT de RTL, on en profite pour en remettre une couche sur les innnnnnnnnnnombrââââââbles grèves des TEC.

Okay, j'prends pas le bus tous les jours, et donc je ne me retrouve pas prise en otage quand il y a une grève surprise. Mais bon, faut relativiser. Ca ne doit pas être cool d'être le punching ball de service, l'exutoire pour tous les excités des transports en commun. Parce que bon, yen a quelques uns, quand même, qui cassent du matos ou du maton (oui, je sais... c'est juste pour le jeu de mots...).

Ce qui est bien, cette fois-ci, c'est que l'excité en question est allé se dénoncer à la police. Il est déjà connu pour le même genre de faits.

Moi, j'm'interroge: puisqu'à la SNCB, on punit celui qui se suicide en faisant payer les retards à sa famille, pourquoi ne ferait-on pas payer les mouvements d'humeur des chauffeurs de bus à ceux qui les ont provoqués?



Au moins, j'suis sûre que certains y réfléchiraient à deux fois avant de casser du chauffeur...

02 janvier 2007

Un week-end chargé en émotions...

Aaaaaah! Quel week-end, ce week-end de Nouvel An. De saint-Sylvestre (c'est con, ce nom!). Ca fait longtemps qu'il n'avait plus été aussi intense...

Pensez! Dès samedi midi, après le journal télévisé, la speakerine de la chaîne privée annonce l'apothéose du cycle Gene Kelly, avec Singin'in the rain. Là, j'ai cru faire une attaque. Singin'in the rain reste mon film favori, toutes catégories. Il suffit que je le regarde pour être de bonne humeur et rigoler comme une folle. Toutes les répliques me font rire.

Ces dernières semaines, j'avais vu certains des films de la série Gene Kelly, et je les trouvais mal vieillis. Je redoutais donc un peu de ne plus apprécier Singin'in the rain.

Mais dès le début, ça a été un délice, vraiment. Rigoler à nouveau aux mêmes bons mots, chanter les chansons du film (heureusement, on les avait laissées en anglais) et m'émerveiller comme avant devant les chorégraphies et les claquettes. Miam, j'adore! Le seul bémol, c'est que le film était en version française alors que je suis habituée à la version originale. Mais bon, on ne boude pas son plaisir pour autant.

Dimanche, en zappant dans l'après-midi, je tombe sur... "Sissi impératrice", tout juste! Dans le genre "puisqu'on entre dans une nouvelle année, on va vous faire rajeunir", c'est le pompon! Je dois avouer que je connaissais encore plein de répliques et toutes les scènes et toutes les tenues de Sissi. Okay, j'ai un peu honte... Ou en fait non, j'ai pas honte! Et j'ai surtout une super bonne mémoire! Ca fait des années que j'avais pas vu ce film! En tout cas, mon coeur de jeune romantique a battu plus fort, je le jure...

Et hier, en conclusion d'un week-end cinématographique copieux, je suis tombée par hasard (je tombe toujours par hasard) sur Legally Blonde, avec Reese Witherspoon. C'est con, c'est gentil et tout ce qu'on veut, mais franchement, sur moi, ça marche! J'l'ai trouvé trop mignonne, cette blonde en qui personne ne croit (surtout pas son connard d'ex) mais qui se bat et finit par être reconnue grâce à ses spécificités et ses connaissances (en permanente et en fitness). Donc ouais, j'l'aime bien, Elle Woods...





C'est peut-être juste de la solidarité entre blondes, en fait!