21 novembre 2006

Bagdad Café et autres

Ce que je préfère, chez Belga, c'est la diversité des sujets de conversation.

Nous avons donc eu une conversation people-Place royale, suivie peu après... d'une conversation sur les ragnagnas! Oui, je sais, on papote de ce qu'on peut... Faut dire que certaines annonces sont interpellantes! Jugez plutôt: j'ai dû traiter un sujet particulièrement vendeur: les règles ne serviraient à rien! Et c'est une revue médicale qui le dit. Moi, j'en dis que si c'est vrai, dans deux mois j'ai plus de règles.

Et c'est là qu'on a fait le débat contradictoire: "pour ou contre les règles?" Oui, je sais, on a des conversations palpitantes. Et c'est quand il a fallu expliquer la dimension marketing de la pilule au newsmanager (forcément un homme) que la conversation a révélé sa dimension surréaliste!

Moi, j'dis: on fait quand même un beau métier!!!


(quel rapport avec Bagdad Café?, vous demandez-vous. Retournez voir le film, ça ne fera pas de mal à votre culture perso! ;) )

20 novembre 2006

Yen a qui ont de la suite dans les idées...

Un type a été condamné par le tribunal de police de Furnes pour avoir voyagé deux fois sans titre de transport sur la même ligne de train, entre Ostende et Bruxelles.


Mais l'homme a de la suite dans ses idées d'objecteur de conscience réfractaire à cette société de consommation qui nous pourrit tous (ouf! essayez de dire ça en une seule inspiration!!!): il aurait quand même été surpris pas moins de 268 fois sans titres de transport dans les trains de la SNCB.

Est-ce que la prochaine fois que je prends le train sans ticket, je peux conseiller au contrôleur d'aller plutôt enguirlander ce mauvais payeur et qu'il revienne me faire la morale dans 267 trajets?

Moi, j'vote pour!


(et je suis prête à reprendre le train rien que pour ça!!!)

17 novembre 2006

Elle va me manquer...

Elle? La stagiaire (pour dix minutes encore) de chez Belga. Aaaaaah! En dix jours (dont trois de maladie, pour elle), j'en ai appris plus sur sa vie que sur celle de ma ptite soeur en 5 ans.

Paraît qu'elle n'est pas trop dentelle, pour ses sous-vêtements, que venir travaille de 11h à 19h, c'est vraiment pas une vie, que son mec se fait draguer par une vieille de 30 ans (sic!) et qu'elle a des fausses bobo belges de merde dans son entourage.

Tout ça, je l'ai appris grâce aux nombreux coups de fil qu'elle a passés à ses copines quand elle n'avait rien à faire. Et vu les heures qu'elle a passées au téléphone, je doute qu'on lui ait donné souvent du travail.

Mais finalement, malgré la gêne de devenir ainsi voyeur sans le savoir, ça me divertissait, moi, cest longs coups de fil. Bien mieux que le site officiel de Grey's Anatomy ou des Desperate Housewives! J'avais mon feuilleton à proximité.

Mais qui va me faire passer le temps à partir de la semaine prochaine?? J'espère que la suivante aussi sera atteinte de téléphonite aiguë. On ne sait jamais, ptêtre que le virus court dans les couloirs de l'ULB...

Quand on voit ce qu'on voit...

...Et qu'on entend ce qu'on entend, on est quand même content d'être ce qu'on est. Cette phrase est con, mais elle est parfois un peu vraie. Ya quelques semaines, je vous disais que j'allais combattre les bourrelets en comptant les points M&M's. On s'étendra ailleurs sur la (non)réussite de l'opération (disons qu'elle n'a pas encore commencé... hem!). Mais justement, entre les posts "je m'aime comme je suis" et "je maigris", s'intercale "mais si, tout comptes faits, c'était pas si grave?"

Parce que ouais, quand je lis qu'une fille de 21 ans est morte de n'avoir mangé que des pommes et des tomates, je m'interroge. Okay, elle était top-model et anorexique profonde, mais quoi? C'est normal? Etre trop maigre, ça peut être une souffrance aussi, jusqu'à la mort.

Ana Carolina Reston mesurait 1,74 mètre et ne pesait plus que 40 kg. Comment des photographes acceptaient-ils encore de l'immortaliser (quelle ironie...) sur papier? Comment des couturiers acceptaient-ils de la faire défiler. C'est interpellant, tout de même... Comment des gens qui ont fait de la beauté leur métier pouvaient-ils accepter d'employer une fille qui paraissait, à cause de la maigreur, avoir trente ans passés? Comment ont-ils pu la trouver jolie, encore?

Et je pense à Jean-Paul Gaultier qui, pour se foutre de la gueule des Madrilènes (ceux-ci avaient interdit aux mannequins trop maigres de défiler), avait fait défiler un mannequin obèse dans une tenue légère, pour bien montrer que les restrictions espagnoles étaient débiles.

Oui mais quoi? Des mannequins qui meurent d'inanition, est-ce que ça fait partie des risques du métier? L'assurance de travail des mannequins prévoira-t-elle bientôt une clause "anorexie"?

Finalement, j'préfère être journaliste avec un bourrelet en trop. Je risque moins ma vie.

16 novembre 2006

De l'art d'être heureux

Je sais, le titre fait un peu pompeux. Prétentieux, même. Et pourtant, travailler tous les jours à être heureux, ya rien de plus chouette et de plus amusant. De plus difficile aussi, parce que ce qui est construit peut s'effondrer si on n'a pas utilisé de matériaux assez solides.

Ca fait quelques temps que je me cherche, que je délaisse parfois les romans pour lire des essais sur le bien-être, sur la "zen-attitude", sur les relations harmonieuses avec soi-même et les autres. Je vous l'accorde, c'est un programme ambitieux, mais soit! Si je veux atteindre un minimum de sagesse avant de mourir, vaut mieux que je m'y mette tout de suite.

Il y a deux mois environ (je crois que c'était le jour de ma défense orale de mémoire, comme quoi, tout n'aura pas été noir ce jour-là...), je suis entrée dans une chaîne de librairie-papeterie pour y effacer ma déception mémoiresque. J'ai eu la main heureuse, je crois, du moins à moitié.

Le premier bouquin était un truc sur le langage du corps et sur les explications psychologiques des maladies. Un sujet qui m'intéresse très très fort, mais le bouquin a réussi à me faire abandonner sa lecture au bout de quelques dizaines de pages. Il faut dire que les nombreuses fautes d'orthographe et de français disséminées au fil des pages ont de quoi décourager le "SMSeur" le plus fou.

Bref, je me suis rabattue sur mon deuxième achat, au titre plus séduisant que Brad Pitt (si, c'est possible!). "Imparfaits, libres et heureux. Pratiques de l'estime de soi" est un joli bouquin de plus de 400 pages. Son titre déjà est une véritable promesse. Dans les faits, c'est une mine d'informations, de réflexions. On lit, on rit, on se reconnaît dans les témoignages, et on prend plein de bonnes résolutions. Comme celle de s'aimer un peu plus, d'être plus indulgent avec soi-même, ou de profiter, de temps en temps, des moments qu'on vit.

Ca semble relativement évident dit comme ça, et c'est vrai que j'ai pas arrêté de me dire tout le temps "ben oui! pourquoi je fais pas comme ça, moi? C'est vrai que c'est la meilleure façon de faire...". Attention! L'auteur ne se veut pas donneur de leçons, mais plutôt accompagnateur dans une démarche perso.

Inutile de dire que depuis, ce livre m'accompagne, plus mentalement que physiquement. Il me fait réfléchir à la façon dont je peux gérer ma vie au mieux. Et parfois, ça marche! J'essaie vraiment de profiter des situations que je vis, d'en tirer les meilleurs côtés pour m'épanouir au mieux. Je crois qu'on ne peut pas aider les autres et être bénéfiques pour eux si on ne s'aime pas un minimum. Donc c'est décidé, je vais m'aimer pour mieux aimer les autres.

Désormais, j'ai souvent la sensation d'avoir le coeur plein à craquer de bonnes émotions. J'dis pas que ça dure une journée, mais bon, c'est déjà ça. Et puis, j'ai le sentiment -assez sécurisant- d'être exactement là où je dois être. Dans mon boulot, sans doute, mais aussi dans ma vie perso, avec Monsieur Léludemoncoeur et mes amies.

Je sais qu'il ne s'agit pas de me reposer sur mes lauriers, et que je suis encore loin de la zen-attitude. Mais je savoure tous ces moments de bonheur. C'est sans doute ça la vraie sagesse. Arriver à être content de ce qu'on vit, et faire en sorte que ça dure...

13 novembre 2006

Vous êtes le maillon fort, bonjour!

Bon, c'est cool: j'ai gagné! Gagné le droit de revenir en deuxième semaine chez Belga. :)
Résultat: j'ai le privilège de reprendre l'autoroute tous les jours, de retrouver les nouveaux collègues, d'apprendre par dépêches ce qui se passe dans la zone de mon ancien journal.

J'ai néanmoins prévu mon premier repas équilibré (et bon) pour ce soir! Monsieur Léludemoncoeur n'aura qu'à bien se tenir!!


J'me demande au bout de combien de semaines ils nous enferment dans un château...

09 novembre 2006

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏE

J'ai mal à la têêêêêêêêêêêête. Tout le monde s'en fout, mais il fallait que ça se sache: je crève de mal au crâne...

Depuis ce matin, en fait, dès que j'ai ouvert les yeux. Je n'ai qu'une envie: aller me coucher. Et dire qu'il me reste encore une heure de trajet avant d'arriver chez moi...

J'ai fait plein de cauchemars à moitié réalistes, mais leur point commun était que j'étais toujours en retard au boulot, quoi que je fasse. Méga flippant.

08 novembre 2006

Flair fait de moi une star!

... Ou presque. Mais c'est clair, quand je serai devenue une star riche et célèbre (on peut rêver), il faudra que je remercie Mme Flair et ses journalistes-bons-tuyaux. Parce que franchement, je leur dois une fière chandelle. En quelques semaines, j'ai en effet franchi deux étapes importantes de la star attitude grâce à elles.

Tout d'abord, j'ai acheté une paire de bottes magnifiques, griffées, et donc hors de prix. JAMAIS, sans doute, je ne les aurais achetées aussi vite sans le Flair. Des bottes magnifiques, brunes tirant vers le gris, des camarguaises à haut talons, féminines et "sport" en même temps, griffées Tommy H. Une véritable petite folie.

J'étais passée voir dans ce magasin de chaussures après avoir vu dans le Flair un bon de 10% à valoir sur une série de magasins de chaussures. Je suis curieuse, c'est ma nature. J'ai voulu aller voir ce que le magasin près de chez moi proposait comme trucs de bon goût. J'avise des bottes sympas et qui descendent à moins de 100€ si on déduit le bon. Nickel! J'essaie, mouiiii, pas mal. Puis je demande, innocemment, comme ça, genre "je suis forte, je ne craque pas, et j'essaie la moitié du magasin", si je peux "pour le fun" essayer les bottes Tommy H. qui trônent à côté de celles que j'ai vues. Je ne voulais pas les acheter, vraiment! Beaucoup trop indécentes pour mon budget et pour ma conception "the cheapest, the best".

Et puis je les ai essayées...
Franchement, elles me font un pied et un mollet de star, le genre de bonheur qu'on ne refuse pas. J'ai résisté autant que j'ai pu (je ne suis jamais arrivée aussi en retard chez Monsieur Léludemoncoeur, c'est dire...), mais finalement, j'ai craqué. J'aurais dû prier, sans doute, ou me laisser aller à la méditation pour arrêter la tentation, mais je suis faible et sans défenses face à une paire de bottes aussi magnifiques.

Même si, réduction déduite, elles coûtaient autant que les deux pneus que je venais de changer. Ma mère a cependant eu les mots consolateurs que j'attendais: "pour avoir une bonne paire de bottes, c'est malheureusement le prix qu'il faut mettre..." Les mamans, c'est formidable, quand même!
Me voilà donc relookée comme une star, et je pourrais faire pâlir Sienna Miller de jalousie si seulement on se rencontrait (et que je n'avais pas dix kilos à perdre). J'irai loin avec mes bottes.

Deuxième étape franchie hier avec succès. Tout le monde sait qu'une photo d'identité, c'est rarement réussi. Quel que soit le lieu où on les fait faire, on ressort quasiment toujours en pleurant sur cette bête gueule qu'on a reçue à la naissance. Je n'échappe pas à la règle. D'habitude, je tire une gueule pas possible, soit niaise, soit carrément tendance handicapée. Ma dernière carte d'identité reste d'ailleurs soigneusement cachée dans mon porte-feuille, gênée que je suis de la montrer. Heureusement, on ne me la demande pas trop.

Imaginez donc la pression que j'ai senti tomber sur mes épaules quand j'ai reçu une convocation pour changer de carte d'identité (on passe à l'électronique!!). Première pensée: "chouette, enfin débarrassée de cette photo immonde". Deuxième réaction: "oh! merde! peut-être que la suivante sera encore plus moche!" Oui, parce que je me connais, je suis certainement capable de faire pire.

Mais cette fois-ci, j'avais un joker. Flair avait en effet fait paraître un article bourré de conseils pour réussir (est-ce possible?) ses photos d'identité. Conseil make-up, vêtements, attitude, on savait tout pour pouvoir faire des photos d'identité sexy. J'ai relu cette page au moins cent fois, histoire de me préparer psychologiquement à affronter le photomaton ou le photographe.

Et hier, en allant faire des courses pour avoir de quoi bouffer au boulot, j'avise un photomaton! Arf, heureusement, j'étais maquillée, plus ou moins coiffée, donc je me prépare psychologiquement pendant mes courses à passer devant l'appareil photo.

A la sortie du supermarché, ya une vieille qui doit reprendre son souffle ou qui attend son mari, bref qui est assise sur le banc juste à côté du photomaton. Ca fait des années que j'avais plus mis les pieds là-dedans, je dois avouer, donc après lui avoir donné à manger (4€ tout de même, même si c'est moins cher que mes bottes...), j'entends une petite voix agréable et la petite musique "lounge" qui l'accompagne. J'espère qu'il n'y a personne dehors... (à une entrée de supermarché, c'est forcément raté, mais bon...).

Ouééé, cool, j'ai droit à trois essais! Si j'suis ratée, j'peux recommencer. Merde, mais si je delete un essai parce que je ne le trouve pas top canon et qu'après les deux autres sont moins bien, comment je fais? Bon, j'assume ma non-photogénie et j'me lance. Premier essai, on baisse un peu la tête (pas de nez en trompette!), on sourit vaguement, on se tourne à neuf dixième pour pas faire repris de justice et hop! flash! le premier essai est passé. Mouais. On recommence.

Et là, miracle! le deuxième essai est plutôt concluant. Résultat: clic okay, je valide, et il ne me reste plus qu'à attendre, en flippant un peu, que la machine recrache les 4 photos.

Sans me vanter, je crois que je n'ai jamais été aussi réussie de TOUTE MA VIE sur des photos d'identité. Vraiment, elles sont belles. Je euh... suis belle. Même mes cheveux ont l'air bien, sur cette photo, c'est dire...

Bref, vendredi matin, je vais aller, toute guillerette, présenter mes belles photos à l'administration communale pour avoir ma première carte d'identité de star! Yep ma'ame! Comme j'vous l'dis!

Donc pour tout cela, je tiens à remercier Flair.

Dommage que sur la photo d'identité, on ne voit pas mes bottes!

07 novembre 2006

Premier jour d'une nouvelle vie pro

C'est différent, évidemment. Passer d'une rédaction de dix personnes entassées dans une ancienne agence bancaire à une rédac au moins cinq fois plus grande, c'est du changement. Passer du wallon au flamand aussi. Passer de Huy à Bruxelles encore. Et passer du terrain au bureau, pareil.

On ne peut pas vraiment dire que cette première journée ait été représentative de ce que sera mon quotidien dans les six prochains mois. De briefings en formation, nous n'avons rejoint nos nouveaux bureaux que vers 16h. Avant cela, il a fallu apprendre comment fonctionne le système informatique (on utilise un opensource!!!!), nettoyer la boîte mail de tous les spams qui s'y trouvaient, et visiter la boîte en entier.

Les gens sont sympas, prêts à donner un coup de main quand on est perdu. J'dois avouer que les collègues de Huy me manquent un peu, mais c'est normal, au début.

Ya juste, aussi, les trajets. Ca, c'est lourd... Plus d'une heure pour rentrer chez moi, ça pèse. Surtout quand je termine de bosser à 19h ou, comme aujourd'hui, à 21h...

Bah, dans une semaine, je serai totalement dans le bain (j'espère) et tout cela me paraîtra d'une banalité affligeante ;)

05 novembre 2006

Monk-tennis-Conviction-tennis-les experts

Oui, je sais, je suis irrécupérable... Bordel, je larve comme une folle aujourd'hui! Okay, j'ai quand même fait la vaisselle du matin (tasses et bols), mais à part ça... j'ai pas été très productive. J'arrive paaaaaaas à me bouger! Et le fait que mon homme soit parti couvrir du foot et du basket (oui, ça arrive... vous avez toujours les yeux dans les orbites?? ;) ), en régional de surcroît, ça me déprime encore plus... j'aurai pu en profiter pour faire du sport (mais bien sûûûûûr! et pourquoi pas du tricot tant qu'on y est??), prendre un bon bain, lire un livre, écrire un dernier papier pour VA, bref avoir une vie plus ou moins active, mais là non, je suis inexorablement attirée par la télé et ses séries!!


Hier, je me suis enfilé 8 épisodes de la saison 2 de LOST (oui, je sais, je suis en retard), plus huit épisodes de Desperate Housewives 2. Ce soir, ya trois épisodes des Experts et deux de FBI Portés Disparus. Plus tard, je veux le câble dans mon appart!!!

01 novembre 2006

Miss Frottfrott

Pour détourner mon attention de mon estomac, j'ai trouvé une nouvelle activité révolutionnaire bien que pas méga agréable: le rangement. C'est dingue: on ne doit pas payer, ça fait passer une journée (ou deux ou quatre dans mon cas, hem), ça modifie complètement l'environnement habituel, tout ça. C'est génial, quoi! Il me restait bien quelques souvenirs d'activités de ce genre, mais contrairement au vélo, j'ai l'impression que ça se perd si on ne s'entraîne pas...

Bref, disons-le, ma chambre était dans un bordel indescriptible. Certaines copines assurent pouvoir me concurrencer, mais sans vouloir les vexer, ou me vanter, j'en doute... Depuis le mois d'août, date où j'ai annexé la chambre de ma soeur, je n'ai fait qu'accumuler mes brols patiemment et minutieusement: journaux, magazines, chaussures, fringues, sacs de fringues, papiers officiels. Au début, j'avais l'excuse du mémoire, puis je me suis inventé une vie professionnelle trépidante, pas le temps de remuer mon brol.

Le problème, c'est que quand même, je ne remets pas la main sur certains trucs méga importants, genre mon digipass pour le PC banking. Oui, il doit, à sa manière, faire partie de l'édifice monté durant ces longs mois, mais même en retournant avec précaution toutes mes affaires pour ne rien (dé)ranger, je n'ai pas remis la main dessus.

Je ne vous raconte pas le parcours du combattant la nuit pour aller faire pipi à moitié endormie. Mes instincts de paracommando se réveillent pour éviter d'être attaquée par un escarpin ou un fer à friser. Il me faut généralement toute une journée pour récupérer de ces expéditions nocturnes...

Il était donc temps de prendre les choses en main et de voir ce que je pouvais réellement faire pour remédier à la situation. Après avoir examiné toutes les possibilités sous toutes les coutures, je me suis rendue à l'évidence: il allait falloir ranger. Ce n'est pas que je n'aime pas... hem... mais bon, ça colle mal avec mon image. Cependant, la quatrième crise cardiaque de ma mère en passant devant ma chambre m'a décidée: il n'est pas dit que j'aurai sa mort sur la conscience!

Il ne me reste que des souvenirs confus de cette journée passée à ranger. Je sais que j'ai envoyé une montagne de fringues à la lessive (eh oui! je sais toujours où se trouve la machine à laver...), que j'ai trié des journaux (des peanuts par rapport à la tonne de papier qui m'attend encore...), que j'ai punaisé des colliers au mur pour mieux les retrouver (et pour qu'ils traînent autre part que sur ma table de nuit), que j'ai remis des CD dans leur boîte (mais je les ai ressortis pour les écouter en travaillant), j'ai classé par date tous mes magazines (reste encore à les remettre dans la boîte prévue à cet effet).


En tout, ce rangement m'aura pris deux écoutes complètes de Jean-Jacques Goldman "Chansons pour les pieds", une écoute et demie de Bénabar "les Risques du métier", et deux écoutes presque complètes des Black Eyed Peas "Elephunk" (l'autre on me l'a volé avec mon autoradio, snif). Là, je suis passée à Marroon 5. C'est marrant, j'avais presque oublié que j'avais ce CD... Le rangement n'a pas que des aspects chiants, finalement...


Bon, il reste encore beaucoup à faire (je n'ai pas encore osé regarder sous le lit), mais je peux affirmer que j'ai ouvert quasiment tout mon courrier et que je payerai mes cotisations sociales avant le 20 décembre, comme ils me le demandent (au lieu de laisser pourrir la lettre quelque part).
Peut-être que pour me féliciter de cet acte de bravoure (eh oui! il fallait du courage pour s'attaquer toute seule au monstre que j'ai laissé naître dans cette chambre!), j'irai acheter pleiiiiiiiiiiiin de trucs de rangement méga pratiques chez Ikéa. Je me suis toujours dit que si je n'avais aucun ordre (oh! le bel euphémisme!), c'était parce que je n'avais aucun bon espace de rangement. Hem, on se rassure comme on peut...


Bon j'y retourne. Ne craignez rien si vous ne voyez aucun mouvement sur ce blog pendant une semaine. Mon expédition en-dessous du lit risque de durer longtemps...

Gnîîîîîî

Régime M&M's jour 1: Pfiou, quelle idée saugrenue de commencer un régime un mercredi... Chez moi, mercredi rime avec poulet rôti et baguette (oui, ça ça rime pas, je sais), et je suis une grande fan de ce plat. C'est bien simple: dans ma première tentative M&M's, je ne comptais pas le mercredi et le jeudi comme des jours de régime (oui, le jeudi, c'est le jour des pâtes, mmmmmh le fromage fonduuuuu!) et j'essayais tant bien que mal de récupérer mes excès de ces deux jours-là sur les 5 autres jours.

Donc poulet rôti. Mmmmh! Perso, je me réserve les ailes, le meilleur, qu'on peut manger avec les doigts. Je suis une grande enfant, je sais. Mais j'adore la peau aussi. Arghl! Le plus gras. Donc je me rationne (faut bien): mes deux ailes, et une mini portion de peau histoire de goûter. A côté, ya la baguette. On dirait pas, mais d'après les messieurs (et les mesdames) de M&M's, le pain c'est bourré de calories. Or s'il y a quelque chose que je peux manger sans faim, et sans rien d'autre, c'est de la baguette quand elle est bien fraîche. Ajoutez à cela un morceau de fromage et un verre de vin rouge, et je monte au septième ciel presque aussi vite qu'avec une partie de jambes en l'air (désolée, Monsieur Léludemoncoeur). Mais le vin ouuuuuuh c'est plein de calories. De même que le fromage, et la baguette. Donc à consommer avec énormément de modération.

Et donc, à partir d'aujourd'hui, plus question de grignoter. Je ne craquerai donc pas un morceau de pain bien frais. Faudrait que je calcule combien j'ai déjà mangé aujourd'hui, pour me dissuader de me jeter sur la boîte à crasses ou quoi.

Heureusement qu'il y a la soupe. Gnîîîîî.